Davolja Varos se situe au sud est de la Serbie. C'est un spectacle époustouflant qui n'a pas encore dévoilé tous ses mystères… Les formations de cheminées rocheuses surmontées de cercles noirs interrogent encore les chercheurs.
Il existe en Guyane une petite île au large de Kourou appelée l'île du Diable. Ce bout de terre rocheuse de 14 hectares, recouverte de palmiers a servi de bagne pour les détenus politiques et de droit communs dès 1852, sous Napoléon III. Avant cela, l'île du Diable abritait une léproserie.
Interdit d'accès, le bagne où fut envoyé Alfred Dreyfus, au large des côtes guyanaises, est aujourd'hui à l'abandon. On ne peut pas aller au Diable. L'île est interdite. D'abord parce qu'y accéder est dangereux, comme autrefois s'en évader.
L'île du Diable aurait été baptisée ainsi par les Indiens galibis, qui ont fait de cet îlot rocheux dépourvu de végétation la résidence de l'Iroucan, c'est-à-dire de l'esprit du mal.
Les bagnards se qualifient entre eux de « durs », « ceux d'en bas », ou de « pieds-de-biche », « ceux d'en haut », pour distinguer ceux qui sont condamnés pour la première fois (les « durs ») des relégués qui sont récidivistes (« ceux d'en haut »).
Aux îles du Salut : le pénitencier de l'île Royale. Dans la nuit du 21 février, Dreyfus est enfermé à bord du Saint-Nazaire, « dans une cellule de condamné, fermée par un simple grillage, située sous le pont à l'avant [11] », par une température de quatorze degrés au-dessus de zéro, sans nourriture.
Les bagnes ont été créés lors du déclin des galères, des bateaux dans lesquels des personnes étaient condamnées à ramer qui avaient été créés pour vider les prisons sous Louis XIV . Le premier bagne fut ouvert en 1748 à Toulon (Celui-ci accueillera environ 100 000 condamnés en 100 ans).
Créé officiellement en 1854 par Napoléon III, le bagne de Guyane était la plus effroyable des prisons françaises. Des détenus furent envoyés sur une trentaine de sites jusqu'en 1938. Et ce n'est qu'en 1953 que les derniers forçats furent rapatriés.
Dès la Révolution française, des députés (comme les révolutionnaires Billaud-Varenne et Collot d'Herbois en juillet 1795 ou les 65 déportés de Fructidor en septembre 1797), des journalistes, des monarchistes et des prêtres sont déportés à Cayenne et à Iracoubo.
Envoyé au bagne en Guyane en 1933 pour le meurtre d'un collègue proxénète qu'il a toujours nié avoir commis, Papillon aurait réussi à s'échapper de cette effroyable prison qu'était le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni en un rien de temps.
1. Autrefois, homme condamné aux galères ou aux travaux forcés du bagne. 2. Homme réduit à une condition très pénible.
Bâtiment pénitentiaire, lieu où s'exécutait la peine des travaux forcés ; lieu de détention ou de déportation.
On allait au bagne pour de grandes raisons (meurtres, vols de haute valeur, trafic, attentats, prêtres réfractaires, des politiques) etc... 4 : peine de mort .
Etablissement pénitentiaire où étaient envoyés certains criminels pour effectuer des travaux forcés, le terme de «bagne» a une origine italienne. Il provient du mot «bagno», qui désignait des bains publics (et aujourd'hui encore la salle de bains). En l'occurrence, il s'agissait de ceux de Livourne.
Le 30 mai 1854, sous le Second Empire, une loi relative aux travaux forcés officialise la création du bagne de Cayenne, en Guyane. L'objectif est de remplacer les bagnes des ports métropolitains, Rochefort, Brest et Toulon, mais aussi de peupler la colonie.
C'était une prison très moderne, qui répond à une volonté d'améliorer le sort des jeunes détenus, à une époque où on considère qu'un jeune de moins de 16 ans peut avoir agi sans discernement, et donc être non coupable.
Le site des Archives National d'Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne.
Les bagnes étaient des foyers d'infections. Les hommes vivaient dans des conditions difficiles où l'hygiène n'était pas particulièrement au rendez-vous. Travaillant dans les arsenaux, ils étaient en contact avec les marins qui revenaient de l'étranger et qui étaient porteurs de germes ou de virus.
Au procès, le colonel Henry produit opportunément son bordereau qui accable Dreyfus. Contre toute attente, c'est le lieutenant-colonel Georges Picquart qui fait les frais du procès.
Nom commun. (Histoire de France) Homme convaincu de l'innocence de Dreyfus et prenant son parti.
L'intervention d'Émile Zola dans l'affaire Dreyfus
Dès 1897, il mène et publie ses contre-enquêtes qui suscitent de vives polémiques, et dénonce la presse, majoritairement antidreyfusarde. Celle-ci, par conviction ou par crainte de perdre son lectorat, ferme peu à peu ses colonnes à l'écrivain.
Tout a commencé en 1852 par un décret du futur NapoléonIII
Il entérine la fin des bagnes portuaires et l'éloignement des condamnés aux travaux forcés vers l'outre-mer. Les femmes, elles, ont le choix de purger leur peine en métropole ou aux antipodes.
Le Bagne de Cayenne est un lieu de transportation, un camp des pénitenciers qui a longtemps sali l'image de Cayenne. Il se localise au large des côtes guyanaises. La Guyane est un département français d'Outre-Mer située dans le nord-est de l'Amérique du Sud non loin du Brésil et du Surinam.
Le bagne de Cayenne fut ouvert en 1852, et fermé momentanément aux métropolitains, pour cause de trop grande mortalité, en 1867. Les condamnés coloniaux continuèrent cependant à y être envoyés. Cayenne fonctionna ensuite sans interruption de 1887 à 1938 ; le dernier retour se situe en 1953 seulement.
Lupanar, mot lat. signifiant «maison de prostitution, lieu de débauche» (de lupa «louve» et au fig. «courtisane, prostituée»). Fréq.