Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
Pour Platon, lors de la vision, « il y a donc non pas fusion avec le monde, mais avec un principe extérieur à l'homme, d'origine divine, qui rend la vision possible. » Il revient sur la question dans le Théétète, où il argumente à propos de la couleur : « ce que tu appelles couleur blanche n'est point quelque chose qui ...
Pour Platon, la réalité n'est donc non pas dans le monde sensible, mais dans le « monde » de la connaissance et des Formes. La représentation du monde sensible n'est qu'une illusion : en sortant de la caverne, en accédant à la connaissance le prisonnier accède donc à la réalité du monde.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est le principe du Bien, englobant les archétypes du Juste, du Bon et du Beau.
Les idées sont dans « un lieu au-delà du ciel », « sans couleur et sans forme ». Elles sont au-delà du monde sensible et même du monde divin. L'idéalisme de Platon est donc un réalisme : les idées (essences des scolastiques) existent réellement dans la partie transcendante et immuable du monde.
En effet, contrairement au monde sensible, où les choses sont multiples et changent sans cesse, en proie au temps et donc au devenir (genesis), le monde intelligible contient ainsi des entités stables. Elles restent les mêmes, de toute éternité : ce sont ces eide (pluriel d'eidos).
Le projet philosophique de Platon constitue un système complet de recherche du Vrai, du Beau, du Juste, du Bien. Il est indissociable d'un projet politique. Platon veut que la cité soit gouvernée par les sages. Platon est le fondateur de la métaphysique.
La nature imparfaite de l'homme ne l'empêchera jamais de concevoir un ordre commun meilleur que celui qui règle sa vie, ni de comprendre que c'est grâce à la pensée qu'il pourra l'approcher.
Platon a dit...
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.” “L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.”
RÉSUMÉ: L'homme est un animal extraordinaire selon Platon, mais il est bien un animal. Il faut donc maîtriser et domesti- quer l'animalité de l'homme. Le cas de l'alimentation montre l'importance des pulsions animales en l'homme.
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
Le Monde Intelligible, constitué des Idées est la Réalité. L'Idée platonicienne n'est pas une production de l'intelligence humaine comme le sont les idées ordinaires, c'est une organisation purement intelligible préexistant à toute image sensorielle et l'âme est, par nature, de ce Monde.
Apprendre, c'est faire effort pour s'instruire ; c'est chercher à savoir. Or le savoir qu'on cherche n'est pas celui qu'on a. On ne cherche pas ce que l'on sait déjà. Ce que l'on cherche, ce n'est donc pas ce que l'on sait ; mais ce n'est pas non plus ce que l'on ne sait pas.
Apartir de la pensée de Platon, quelque chose d'extérieur à nous fait référence, et nous sommes tournés vers l'abstraction, vers l'intellectualisation, en quête de ce qui a plus de valeur que le sensible, que notre expérience. Il est souvent dit que la philosophie commence avec Platon…
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible.
La plus belle citation philosophique est : On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve .
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
1L'homme est un vivant mortel, composé d'un corps et d'une âme1. Il est d'autres vivants, mortels ou immortels, composés d'un corps et d'une âme.
Le monde est une création humaine qui conditionne en retour son créateur. Cette définition de l'existence humaine comme appartenance-au-monde conduit alors Arendt à décrire le monde comme un espace commun existant entre les individus qui le composent.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -322.
L'ironie a un inventeur, Socrate, et une fonction apparente, la réfutation : elle semble en effet être l'arme rhétorique de celui qui refuse la rhétorique. Face à l'assurance de son interlocuteur, Socrate réclame de pouvoir examiner pas à pas la thèse de son adversaire.
"Il n'y a pas de bonheur plus grand que d'être aimé par ses semblables,et de sentir que votre présence est une joie pour eux." “J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.” "Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de vous."
Apprends comme si tu devais vivre toujours. Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre ; mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous. La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.