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Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer. Même si les hommes sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du poumon que les femmes, les taux chez les hommes sont à la baisse.
Quel est le cancer le plus dur à soigner ? L'adénocarcinome est, en effet, un cancer difficile à soigner s'il n'est pas détecté ni traité à temps. Les cancers du poumon, du pancréas, de l'œsophage, du foie... sont souvent considérés de mauvais pronostic.
Le cancer du poumon demeure le cancer le plus mortel, avec 1,8 million de décès en 2020 (18 %), devant le cancer colorectal (9,4 %), le cancer du foie (8,3 %), de l'estomac (7,7 %) et du sein (6,9 %).
Le cancer du poumon serait la première cause de mortalité par cancer chez les hommes (10 800 décès) et chez les femmes (9800 décès), représentant près du quart de tous les décès par cancer.
C'est le cancer qui offre le moins de possibilités de survie. En effet, le cancer du pancréas évolue souvent silencieusement et sa découverte reste tardive dans la majorité des cas, ce qui explique le faible taux de survie, à hauteur de 7%.
En effet, certains cancers sont de meilleurs pronostics que d'autres. Ainsi, la survie à 5 ans varie : de 9 % (pancréas) à 93 % (prostate) chez l'homme ; de 10 % (pancréas) à 97 % (thyroïde) chez la femme.
Testicule 1 – Poumon 0
Le cancer de la prostate, le plus fréquent chez les hommes, présente un bon taux de survie, avec 76% et même 80% dans le groupe des patients âgés de 45 à 74 ans. Le cancer le plus courant chez les femmes, le cancer du sein, est encore mieux soigné, avec un taux de survie moyen de 83%.
Le Pr Dominique Marananchi rappelle que les cancers diagnostiqués lors d'un dépistage sont ceux qui se guérissent le mieux. Les cancers de la prostate, du sein, du testicule, de la thyroïde, et le mélanome ont le meilleur pronostic. La survie à cinq ans est supérieure ou égale à 80%.
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Par définition, un cancer incurable est une maladie maligne pour laquelle l'objectif des soins ne peut être la guérison.
Le mésothéliome pleural (cancer de l'amiante) est le plus souvent mortel.
Le tabac : « ennemi numéro 1 »
La Ligue contre le cancer, qui sera présente durant les quatre jours du Congrès mondial contre le cancer à Paris, estime que le tabac est « l'ennemi numéro 1 car responsable de la première cause de mortalité prématurée, mais aussi la première cause de cancers évitables ».
La probabilité pour un individu d'avoir un cancer au cours de sa vie est actuellement évaluée, sur la base de l'incidence 1988-1992, à 46,9 % pour les hommes (soit près d'un homme sur 2), et 36,6 % pour les femmes (soit plus d'une femme sur 3) (Ménégoz et Chérié-Challine, 1998).
C'est le sucre (glucose) qui fournit l'alimentation nécessaire à chaque cellule de l'organisme, même les cellules cancéreuses.
Le passage d'une cellule cancéreuse à une tumeur prend beaucoup de temps : plusieurs années. Ainsi, on sait qu'un cancer dépisté aujourd'hui correspond à un développement de cellules cancéreuses qui s'est étalé, de façon invisible, sur plusieurs années.
Un symptôme est commun toutefois à tous les patients : une fatigue extrême (asthénie). On peut rencontrer les symptômes suivants : En cas de métastases cérébrales : confusion mentale, nausées, vomissements, crises d'épilepsie, céphalées dues à l'augmentation de la pression intracrânienne, troubles de la mémoire…
Comment guérir d'un cancer stade 4 ? La guérison totale d'un cancer de stade 4 est possible mais peu probable. Le protocole de soins et les traitements choisis visent généralement à ralentir la progression de la maladie et soulager les symptômes.
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques. En effet, la régression de métastases pulmonaires associées à un mélanome malin ou à un cancer du rein est un phénomène connu après traitement chirurgical de la tumeur primitive.
Pour un cancer de stade 4 l'espérance/chance de survie est de 22%.
Pour le cancer du sein métastasé, la médiane de survie est actuellement de l'ordre de 2 à 3 ans. Certaines patientes sont en vie plus de 10 ans après le diagnostic de métastases ; mais cela veut dire aussi que certaines peuvent décéder en quelques mois.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 22 % des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer du poumon vivront au moins 5 ans. Cette donnée de survie nette englobe les cancers du poumon non à petites cellules et à petites cellules; il n'y a pas de statistiques de survie nette distinctes pour chaque type.