En 2016, l'espérance de vie en bonne santé, c'est-à-dire le nombre d'années qu'une personne peut compter vivre sans souffrir d'incapacité dans les gestes de la vie quotidienne, s'élève en France à 64,1 ans pour les femmes et à 62,7 ans pour les hommes. Elle est stable depuis dix ans.
Présentation. En France, en 2019, l' espérance de vie à la naissance est de 85,6 ans pour les femmes et de 79,7 ans pour les hommes. Ces cinq dernières années, ils ont gagné 0,5 an d'espérance de vie et les femmes 0,2 an. L'espérance de vie continue de progresser mais les gains ralentissent.
L'espérance de vie à la naissance s'établit aujourd'hui à 85,4 ans pour les femmes et à 79,3 ans pour les hommes : en hausse (les femmes gagnent 0,3 an d'espérance de vie par rapport à 2020 et les hommes 0,2 an), par rapport à 2020, année où elle avait fortement baissé du fait de la pandémie, mais toujours en dessous ...
Sans prendre en compte les niveaux de ressources, un peu plus de 12 % des hommes en France sont morts à 62 ans ou avant.
A partir du même ouvrage, S. Peller (1) a calculé une espérance de vie de 32 ans pour les hommes nés de 1500 à 1599. D'après les quotients présentés plus haut, le recul de la mortalité aurait commencé bien avant la Renaissance.
La France est dans une position intermédiaire avec une baisse de 0,5 an pour les femmes et de 0,6 an pour les hommes. En 2021, alors que l'espérance de vie augmente à nouveau en Europe de l'Ouest, elle continue de baisser fortement à l'Est du continent.
Par exemple avec 2 126décès, le 26 décembre a été le jour le plus mortel de 2016 selon l'Insee. En 2015, c'était le 14 février (2 167décès) et en 2014, le 7 janvier (1 722décès). Ce sont les journées des mois d'hiver les plus fatales, avec une augmentation moyenne de la mortalité de 9 %.
Qu'en était-il au Moyen Âge? Les sources de l'époque médiévale parlent peu des personnes âgées. C'est assez logique: l'espérance de vie étant globalement assez basse –autour de 45 ans–, les sociétés médiévales sont surtout composées de jeunes.
Les cancers demeurent la première cause de mortalité avec une part de 29,6% et sont responsables, avec les maladies de l'appareil circulatoire (27,5%), les accidents (4,6%), la maladie d'Alzheimer (3,2%), le diabète (2,2%), le suicide (1,9%), les démences (1,8%) et les maladies chroniques du foie (1,7%), de plus de 70% ...
Si la plupart d'entre nous peuvent espérer vivre jusqu'à environ 80 ans, certaines personnes défient les attentes et vivent plus de 100 ans. Dans des endroits comme Okinawa, au Japon, et la Sardaigne, en Italie, on trouve de nombreux centenaires.
Les guerres, les catastrophes naturelles et les épidémies la font diminuer, alors que les progrès de la médecine et du niveau de vie (hygiène, vaccins, alimentation...) tendent à l'allonger.
Les pays ayant les plus faibles espérances de vie sont la Centrafrique, le Lesotho, le Tchad, la Sierra Leone, et le Nigeria. À l'échelle mondiale, l'espérance de vie est de 72,38 ans en 2017, contre 67,55 ans en 2000, 62,84 ans en 1980 et 52,58 ans en 1960.
Dans les pays à revenu élevé, les dépenses de santé sont le premier facteur d'allongement de l'espérance de vie, alors que c'est le revenu qui joue ce rôle dans les pays émergents. L'analyse est toutefois limitée par le fait que les données ne sont disponibles que pour une période plus restreinte.
Des hausses liées aux progrès de la médecine
Tout d'abord, l'évolution impressionnante de l'espérance de vie lors de ces dernières décennies est liée à la fin des conflits (1914-1918 et 1939-1945) et des grandes crises (famines, épidémies), ainsi qu'aux progrès de l'hygiène et de la médecine.
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
L'hypothèse centrale de mortalité prolonge le rythme de baisse de la mortalité observé au cours des 30 dernières années ; elle conduit à une espérance de vie à la naissance en 2050 de 84,3 ans pour les hommes et 91 ans pour les femmes.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Plusieurs phénomènes se cumulent dont en particulier le froid, les épidémies saisonnières et les excès des fêtes de fin d'année qui provoquent davantage d'infarctus. Mais sont aussi en cause les problèmes de prise en charge à l'hôpital en période de fêtes, très souvent en sous-effectif à ce moment de l'année.
Vous connaissez son dernier domicile
Vous pouvez vous adresser à la mairie de la commune du dernier domicile. Si la personne est décédée, une copie d'acte de décès peut vous être remise. Vous n'avez pas de justificatif à apporter.
Le bilan démographique résume bien l'état actuel de la situation, celle d'une indéniable crise, mais avec des signes récents d'amélioration L'espérance de vie pour les hommes n'est plus que de 58,8 ans (72 ans pour les femmes).
L'espérance de vie a presque doublé au cours du vingtième siècle. Au milieu du XVIIIe siècle, la moitié des enfants mouraient avant l'âge de 10 ans et l'espérance de vie ne dépassait pas 25 ans. Elle atteint 30 ans à la fin du siècle, puis fait un bond à 37 ans en 1810 en partie grâce à la vaccination contre la variole ...