Avoir un sol sain en jardinage biologique est un préalable essentiel : la vie qui s'y développe via les champignons microscopiques, les bactéries, les insectes, les vers de terre, permet de décomposer la matière organique (compost, feuilles, branchages, déjections animales) pour la transformer en éléments nutritifs ...
Les vers de terre sont capables de modifier la porosité du sol à différentes échelles, de la micro à la macroporosité du sol. Les vers de terre participe à la création de microporosité (inférieur 0,006 mm de diamètre) du sol dans leurs turricules et ainsi améliorent la rétention en eau dans le sol.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Ils existent 3 grandes classes de vers de terre : les épigés qui vivent dans les premiers centimètres du sol, les endogés qui vivent en profondeur et les anéciques qui se déplacent de la surface jusqu'en profondeur.
Rôle et utilité du ver de terre pour le sol
Les lombrics rejettent en surface des excréments appelés turricules. Ces tortillons de terre sont enrichis d'éléments nutritifs (azote, phosphore, potassium) ainsi que de bactéries qui jouent un rôle essentiel dans la nutrition des plantes.
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs. Certains types d'acariens paralysent les cocons de vers de terre.
Le sol fournit des nutriments, de l'eau et des minéraux aux plantes et aux arbres, emmagasine du carbone et abrite des milliards d'insectes, de petits animaux, de bactéries et de nombreux autres micro-organismes.
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
Ils vivent principalement sous terre pour éviter la lumière solaire car celle-ci enlève l'humidité de leur peau. Ils meurent rapidement s'ils sont exposés au soleil pendant une longue période. Les vers de terre ont besoin d'un milieu humide pour la diffusion des gaz à travers leur peau.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Accouplement. Lorsque le ver de terre s'accouple, seuls ses organes reproducteurs mâles sont matures. Il échange ses spermatozoïdes avec son partenaire et les stockent dans des petites poches internes appelées spermathèques. Une fois cette opération achevée, les deux vers de terre se séparent.
1.2.
Ces vers vivent en permanence dans le sol et il est bien souvent impossible de les rencontrer à la surface. Ils se nourrissent de la matière organique déjà incorporée au sol et construisent de nombreuses galeries horizontales.
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
Seule la tête peut éventuellement survivre
Difficile de différencier la queue de la tête du ver de terre commun. Pour savoir où se trouve la tête, il faut localiser le clitellum de l'animal, une sorte de bourrelet rosé s'étendant sur plusieurs anneaux. L'extrémité la plus proche de clitellum est la tête.
La consommation de ver apporte donc assez de protéine à l'organisme qui en a besoin pour son bon fonctionnement. Bien sûr que les vers de terre sont comestibles. Le commerce offre les vers de terre qui peuvent être mangé crus, cuits, séchés et des jus de ver de terre.
En réalité l'appellation ver de terre regroupe trois catégories distinctes. Les vers de surface, comme le ver du fumier (Eisenia foetida) qui est rouge tigré de gris ou de jaune. Ces vers, appelés « épigés », sont petits et fins (5 à 10 cm) et vivent dans la litière à la surface du sol.
Tout cela est malheureusement faux ! Cette idée reçue très répandue s'explique probablement en partie par le fait que, quand un ver de terre est coupé en deux, ses deux moitiés continuent à se tortiller pendant un certain temps. Cela ne signifie malheureusement pas pour autant qu'elles vont survivre très longtemps...
La terre et l'eau ne forment donc qu'une seule et même sphère qui reçoit le nom de "globe terraqué", remplacé ensuite par "globe terrestre". Kepler (1571-1630), en 1618, confirme ces propos.
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.
Mais allez prouver ça ! Eh bien Ératosthène, il l'a fait, en se servant juste de ses yeux, d'un puits et d'un bâton. À l'époque, Eratosthène dirige la fameuse bibliothèque d'Alexandrie, au nord de l'Égypte.