Dès le néolithique, et peut-être depuis plus longtemps encore, nos ancêtres ont développé des croyances et observé des pratiques rituelles. Le sentiment religieux, le besoin de croire, serait donc profondément inscrit dans la nature de l'homme.
Etymologie : du latin religio, ce qui attache ou retient, lien moral, inquiétude de conscience, scrupule. Ce mot était utilisé par les Romains, avant Jésus Christ, pour désigner le culte des démons. L'origine du mot "religio" est controversée depuis l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui.
Contrairement aux idées reçues, ce sont les Chrétiens les plus nombreux sur terre. Avec 2,2 milliards de fidèles, ils représentent près d'un tiers de la population mondiale, loin devant les Musulmans, à 1,8 milliards de pratiquants.
Les religions n'ont pas toujours existé, mais elles sont des inventions et des produits humains, avec des origines qui, dans leurs grandes lignes, peuvent être établies historiquement. Les religions se sont formées à l'époque du Néolithique.
Les chrétiens sont le premier groupe religieux au monde.
La religion s'appuie sur des croyances – la croyance est l'attitude de l'esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner de preuves- ; la religion est par nature dogmatique. La vérité peut y être décrétée et/ou « révélée ».
Jean Bottero nous livre un ouvrage brillant sur la plus ancienne religion connue de l'humanité au travers de ses lettres : la religion sumérienne. Il sait éclairer de son érudition et de ses connaissances cette ancienne civilisation mésopotamienne, tout en la rendant accessible au commun des mortels.
La religion édicte donc des impératifs moraux qui permettent de fonder nos sociétés et de les maintenir. Elle discipline moralement les âmes et préserve ainsi la stabilité sociale. Par ailleurs, le culte et la prière sont de bons moyens de rassembler les individus autour des mêmes valeurs.
Le déisme, qui postule un être transcendant — un « dieu » indéfinissable — qui n'interagit pas avec le monde, tout en restant à l'écart de toute religion révélée et ritualisée. Même s'il peut considérer que la vérité sur cet être transcendant est inconnaissable, le déisme prend position en faveur de son existence.
Ces trois religions sont apparues l'une après l'autre. Le judaïsme vers 1500 avant Jésus-Christ (- 1500). Ensuite, il y a eu le christianisme après la naissance de Jésus, c'est-à-dire, l'an 1 après Jésus-Christ. Et enfin, l'Islam, en 622 après Jésus-Christ, il y a 1400 ans.
C'est celle qui est inscrite par Dieu au cœur de l'homme, indépendamment de toute révélation extérieure. Cette religion comporte la connaissance de l'existence de Dieu, la notion de ses perfections et l'idée de devoirs à lui rendre (Bible1912). [Princ.
Une religion comme institution à part apparaît au néolithique – avec ses dieux à figures humaines, ses prêtres, ses structures monumentales.
Edward Tylor pense que la religion première était l'animisme et il théorise une évolution allant de l'animisme au fétichisme, au naturalisme, au polythéisme et enfin au monothéisme.
À cette époque, le judaïsme existe déjà (1200 avant J.C.), l'islam naîtra six siècles plus tard (622 après J.C.).
Croire en Dieu implique, au moins pour les monothéistes, croire qu'il existe un être hors de l'univers, éternel, absolu, omnipotent, parfait, qui a créé ce monde, les êtres vivants, les hommes, et leur demande de rendre compte de leurs actions.
La foi est l'accueil dans la grâce de la vérité révélée, qui « permet de pénétrer le mystère, dont elle favorise une compréhension cohérente ». Par opposition, la croyance dans les autres religions est « une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolue. »
Des études sociologiques ont démontré l'apport positif de l'appartenance religieuse pour le rendement scolaire, la vie de famille, le bien‑être et la contribution à la vie communautaire[2]. Les religions sont également le cadre des rites de passage marquant la naissance, le mariage et la mort.
Le christianisme, religion la plus pratiquée au monde, avec 2,5 milliards de croyants.
Nous avons besoin de croire pour vivre sans nous contenter des limites de ce que nous savons. Sans cette faculté de croire, il n'y aurait jamais de décision, de décou- verte, d'espérance, de vision…
Si le catholicisme reste la première religion (29 % de la population se déclare catholique), l'islam est déclaré par un nombre croissant de fidèles (10 %) et confirme sa place de deuxième religion de France. Le nombre de personnes déclarant une autre religion chrétienne augmente également, pour atteindre 9 %.
religieux adj. Qui appartient à la religion, à une religion.
ARTE Journal Junior vous explique les cinq grandes religions du monde : le christianisme, l'islam, le bouddhisme, le judaïsme et l'hindouisme.
Cette apologétique traditionnelle fait ainsi la distinction entre la question de l'essence (de la définition) de la religion et celle de sa vérité. Puisque la religion est essentiellement relation à Dieu, elle est vraie si Dieu existe, elle est fausse, ou du moins illusoire, s'il n'existe pas.
L'hindouisme, le bouddhisme, le christianisme, le judaïsme et l'islam sont considérés comme les cinq grandes religions de l'humanité.
Le christianisme est l'une des principales religions du monde. Monothéiste, puisqu'elle professe la foi en un dieu unique, elle est fondée sur les actes et les paroles de Jésus. Elle est divisée en trois grandes confessions : le catholicisme, l'orthodoxie et le protestantisme.