C'est au XIIème siècle que la tradition du sapin est apparue en Europe, plus précisément en Alsace. On le mentionne pour la première fois comme « arbre de noël » en Alsace vers 1521. Au XIVème siècle, les décorations étaient composées de pommes, de confiseries et de petits gâteaux.
Le berceau du sapin de Noël est l'Allemagne, où la crèche des catholiques a été remplacée par le sapin de Noël des protestants. En France, l'arbre de Noël est arrivé par l'Alsace, proche voisine des Allemands.
Le sapin, c'est une tradition païenne, ça remonte aux celtes et c'est directement lié aux fêtes du solstice d'hiver. Le passage de l'automne à l'hiver. Les Romains aussi mettaient des branchages pour décorer leurs maisons. Bref, rien à voir au départ avec la religion chrétienne.
D'où vient le sapin de Noël ? Les origines du sapin de Noël sont très lointaines parce que l'arbre a toujours symbolisé le retour de la vie à la période du solstice d'hiver.
Dans les pays d'Europe du Nord, cette pratique est en effet associée au protestantisme. Le sapin de Noël vient remplacer la crèche dans laquelle sont représentés la Vierge et les saints. Le sapin de Noël est le nouveau symbole de la Nativité du Christ.
La 'naissance' du Père Noël
En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, rêva Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur.
L'origine de la fête de Noël est plutôt romaine que grecque. En effet, les Romains avaient déjà des traditions religieuses autour du solstice d'hiver avant que soit instaurée la fête de Noël, mais ce sont également eux qui ont décidé de fêter Noël en tant que jour de la naissance du Christ.
La coutume de l'arbre de Noël apparaît dans les sources écrites à la fin du Moyen Âge dans les pays de culture germanique, en des lieux assez éloignés ce qui suggère une origine possiblement plus ancienne. Il s'agissait dans un premier temps d'un arbre érigé au centre d'une ville ou d'un village.
La boule de Noël, comme on la connaît aujourd'hui, aurait toutefois vu le jour qu'au milieu du 19e siècle, en Lorraine, dans le nord-est de la France. En effet, selon la tradition, en 1858, une grande sécheresse dans les Vosges du Nord et la Moselle détruit les récoltes de fruits, dont celles des pommes.
L'épicéa, le sapin de Noël traditionnel
L'épicéa ou Picea abies constitue le traditionnel arbre de Noël, avec ses aiguilles brillantes et vertes et son odeur intense.
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
Avec la mondialisation des échanges culturels et la laïcisation de la société, les festivités liées à Noël prennent progressivement un caractère profane, familial et mercantile et sont de plus en plus déconnectées de l'interprétation religieuse.
Installé en haut du sapin, l'ange de Noël est un porte bonheur et un symbole universel d'amour. Il est sensé veiller sur le foyer et porter bonheur à la maisonnée.
Le sapin de Noël la tête en bas représentait alors la Sainte Trinité (Dieu, symbole de la religion chrétienne). Cette nouvelle mode de Noël permet de libérer plus de place dans le salon.
Réponse. Le père Noël n'est en aucune manière un personnage religieux. De même, les sapins de Noël qui peuvent être installés sur l'espace public et dans l'espace du service public (comme les bâtiments publics), ne constituent une quelconque atteinte à la laïcité.
Carole Cusack indique que le réformateur protestant Martin Luther est souvent considéré comme la première personne à avoir mis des lumières dans le sapin de Noël (des bougies, les guirlandes électriques modernes ayant été inventées en 1882). L'idée lui serait venue après une balade en forêt sous le ciel étoilé.
Le tout premier Noël aurait été célébré vers l'an 336, à Rome (Italie). Soit plus de 300 ans après la naissance de Jésus ! À cette époque, l'empereur romain Constantin se convertit au christianisme. Il décide de célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre.
Justification des cadeaux
L'échange des cadeaux reproduit la présentation des offrandes des bergers et des mages à l'enfant Jésus. Selon une lecture plus théologique, ils rappellent aux chrétiens qu'à Noël, « Dieu s'est donné lui-même à nous ».
Le fruit était de saison et bon marché. Mais en 1858, la météo se fit rude et une importante sécheresse prive la population de pomme. Pour éviter que les sapins de Noël soient nus, un souffleur de verre eut l'idée de fabriquer quelques boules de verre. De couleur rouge pour rappeler la pomme.
Dans l'islam, Noël n'est pas une fête. Il n'empêche que les musulmans considèrent Jésus (ou Isa en arabe) comme un prophète dans le Coran. Il est d'ailleurs plus souvent nommément cité que le prophète Mahomet ! Si sur le plan religieux, Noël n'a pour eux aucun sens, au niveau culturel c'est autre chose.
Dans la religion musulmane, Noël n'existe pas. Dans le Coran, Jésus est né d'une vierge. Il n'est pas reconnu comme fils de Dieu mais comme un prophète.
Noël n'est pas considéré comme un jour férié officiel en Afghanistan, en Algérie, en Azerbaïdjan, au Bahreïn, au Bhoutan, au Cambodge, en Chine (sauf à Hong Kong et Macao), aux Comores, en Iran, en Israël, au Japon, au Koweït, au Laos, en Libye, aux Maldives, en Mauritanie, en Mongolie, au Maroc, en Corée du Nord, en ...
Le Père Noël serait né il y a environ 1700 ans. Il s'appelait alors Nicolas de Myre, un riche évêque turc qui avait l'habitude, pendant la nuit, d'aller distribuer des cadeaux et de la nourriture aux plus pauvres.
On dit souvent que le Père Noël est habillé tout en rouge en raison des anciennes publicité de Coca-Cola. Mais le célèbre barbu adoré des enfants portait déjà cette couleur bien avant que la marque de soda ne reprenne son image.
Avant d'être une fête religieuse, la période de Noël célébrait le solstice d'hiver, dénommé Yule en langue viking. Dans la culture viking (qui s'étend sur presque 3 siècles, de la fin du VIIIᵉ à la fin du XIᵉ siècle), le cycle des saisons donnait lieu à des célébrations qui rythmaient l'année.