Cette fable est une critique de la cour et du Roi. En effet, le Lion est la représentation du roi Louis XIV et les autres animaux de la cour. À la question du Lion, l'Ours et le Singe font dans l'excès : le premier est trop sincère, lorsque le second est trop flatteur.
Poète et fabuliste 1621-1695. Célèbre fabuliste du XVIIe siècle, Jean de La Fontaine est proche du surintendant des Finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet. Resté à l'écart de la cour royale, il entre, en 1684, à l'Académie française.
La disgrâce de Fouquet eut pour conséquence que La Fontaine a été considérée comme un opposant au pouvoir royal, fidèle serviteur se cachant derrière la morale des Fables pour formuler une critique acerbe de Louis XIV et de ses courtisans. Patrick Dandrey nuance cette interprétation des célèbres textes du poète.
Moralité explicite :
« Ceci vous sert d'enseignement : Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire, Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère, Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. »
Dans "La Cour du Lion", La Fontaine représente aussi la cour de Louis XIV. Il reproche au roi sa sévérité et sa cruauté. Il dénonce une fois de plus l'hypocrisie des courtisans qui se battent entre eux pour être le plus aimé possible par le roi.
Mais c'est l'abus de pouvoir des forts envers les faibles qui est le plus souvent évoqué et mis en scène. Un grand nombre de fables présentent donc un lion, roi des animaux et figure symbolique du roi de France, ce qui permet à La Fontaine de critiquer indirectement certains défauts de la Cour.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. » « L'avarice perd tout en voulant tout gagner. » […] « Belle leçon pour les gens chiches !
Elle présente la particularité de contenir elle-même une autre fable, laquelle complète les leçons de la première en soulignant l'aveuglement dans lequel on se trouve lorsqu'on a envie de croire à quelque chose et qu'on prend ses désirs pour des réalités.
Ne put ni fuir ni se défendre. Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre. Quiconque est Loup agisse en Loup : C'est le plus certain de beaucoup.
Morale explicite :
Le lecteur comprend ici qu'il faut savoir garder la raison, particulièrement lorsqu'une personne nous flatte et nous dit ce qu'on veut entendre. Le renard désirant le fromage, se met à flatter le corbeau et ce dernier le fait alors tomber à ses dépens, trop absorbé par les compliments du renard.
Si le lion n'est pas dupe des courbettes du singe réjoui de sa sévérité, Louis XIV n'apprécie pas davantage les hypocrisies trop marquées d'un courtisan empressé et soucieux d'obtenir sa faveur.
Le loup est l'animal le plus cité dans les Fables
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine. Vient ensuite le renard, évoqué 25 fois, puis le chien, mentionné à 24 reprises.
Les rapports de Jean de La Fontaine avec la cour de Louis XIV reflètent toutes les ambiguïtés d'un lieu qui est à la fois le centre du pouvoir et de la vie culturelle, mais également celui où s'exacerbent les passions humaines entre les mains du monarque absolu.
C'est une dédicace au Dauphin. Dans son œuvre, La Fontaine fait une critique sociale et universelle de l'homme à travers les animaux. Cela lui permet d'éviter la censure.
Le Lion représente le pouvoir du roi, le Chat, l'hypocrite, le Renard, le rusé. Principaux acteurs des fables, les animaux parlent et s'animent sous les yeux du lecteur.
Nous associons immédiatement Jean de La Fontaine à sa principale oeuvre : Les fables. Il y en a 243 au total, publiées dans quatre tomes différents, en 1668, 1678 et 1679. Les fables de La Fontaine les plus connues sont : Le Corbeau et le Renard.
« Cette fable est faite pour ceux qui sous de faux prétextes oppriment les innocents », conclut Phèdre dans sa moralité. La Fontaine se garde bien de dire à qui sa fable s'applique ; mais, chez lui, l'agneau appelle le loup « Sire » et « Votre Majesté »…
Résumé de l'histoire : Une cigale qui vit au jour le jour demande de la nourriture à une fourmi avare ; celle-ci la lui refuse… Explication de la morale : Le travail est une valeur fondamentale et il faut savoir être prévoyant. L'ouvrage s'organise comme suit : La fable est découpée en 7 moments-clés (7 double-pages).
Ne pas confondre vitesse et procrastination
Lorsqu'il se rend compte que la tortue va franchir la ligne d'arrivée, le lièvre se met à bondir. Mais trop tard. La tortue a remporté la victoire. Et nous connaissons tous la morale de l'histoire : rien ne sert de courir, il faut partir à point !
La fable comporte un enseignement au lecteur. Même si ici, la morale n'est pas explicite, elle peut se résumer par quelques expressions : mieux vaut être pauvre et libre que riche et esclave — mieux vaut vivre pauvre mais indépendant que dans une cage dorée.
Tout à fait prévisible, la morale de cette fable est un constat : la raison du plus fort finit toujours par l'emporter, la paix reste illusoire. Retrouve les autres artistes de La Fontaine Superstar, le dossier sur la fable et teste tes connaissances sur Jean de La Fontaine.
La morale de la fable Le loup et l'agneau apparaît dès le premier vers, rendant ainsi prévisible la fin de la fable. La Fontaine ne nous donne ni leçon de vie, ni conseil pratique : c'est ici un simple constat sans appel plus qu'une morale : "La raison du plus fort est toujours la meilleure".
Quelle est la morale du Chêne et du Roseau ? Même si le Chêne est apparemment plus résistant, son orgueil le perd. Le Roseau est plus humble, à la fois dans ses paroles et son attitude : "plier" ou "courber le dos" est souvent une image d'acceptation et de patience.
Livre : Le renard et les raisins
La morale de cette histoire est qu'avant de prendre part à une situation, il faut réfléchir aux conséquences possibles.
Loup (le) et la Cigogne (III, 9)
La morale non exprimée dans la fable, racontée avec beaucoup d'ironie, est implicite : Les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les servent méditent la leçon...