La philosophie de Candide, qui est considérée comme heureuse, pragmatique. « Il faut cultiver son jardin », c'est une figure pour dire qu'il faut pouvoir évoluer et cultiver son jardin personnel, intérieur.
Au travers de Pangloss, c'est la philosophie désespérément optimiste de Leibniz que Voltaire vise. Pour Leibniz, c'est Dieu a créé le monde, et puisque Dieu est parfait, le monde est nécessairement le meilleur possible – le mal occupe quelques îlots dans un océan de bien.
Extraits célèbres : critique de la philosophie de Leibniz selon laquelle « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ; la morale finale « il faut cultiver son jardin ».
Pangloss : c'est le précepteur de Candide. Il est comique, et Voltaire se sert de ce personnage pour ridiculiser la science et surtout la théorie de Leibnitz, philosophe, en disant « Tout est aux mieux dans le meilleur des mondes ». Phrase répétée : "tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles".
Voltaire fait de son personnage Pangloss le porte-parole du providentialisme de Leibniz. Il y déforme volontairement sa doctrine en la réduisant à la formule : "Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles". Pangloss est abandonné en Europe et ne réapparaît qu'à la fin, mal en point.
Voltaire semble ainsi appliquer la morale contenue à la fin de Candide : s'éloigner de la société mondaine pour travailler, cultiver son jardin, et reconstruire une petite société rurale.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
La démarche de Voltaire prouve que pour lui, la philosophie renvoie toujours au réel, à l'histoire dont elle permet, en même temps, la compréhension. Loin de constituer un système, la philosophie de Voltaire est faite de quelques idées simples, facilement traduisibles en règles de vie et d'organisation sociale.
Doctrine philosophique d'après laquelle le monde est bon et le bien y tient plus de place que le mal. 2. Disposition d'esprit qui incline à prendre les choses du bon côté : Tempérament enclin à l'optimisme.
Qui manifeste une grande ingénuité allant jusqu'à la crédulité : Une question candide.
Les grands thèmes de Candide :
- Le Mal : Candide le rencontre sous toutes ses formes : physique - le froid, la faim et la maladie de Pangloss - et moral - à travers les motifs de la guerre, la pauvreté, l'hypocrisie et le fanatisme religieux -. - L'utopie : ce thème est très à la mode au XVIIIème siècle.
L'optimisme désigne chez l'être humain un état d'esprit, durable ou passager, caractérisé par une perception positive du monde et de l'univers. Le fondement de l'optimisme moderne remonte à Socrate ; Platon l'a professé, puis Aristote.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Voltaire et l'Optimisme
Voltaire montre le chemin intellectuel de Candide, qui est celui d'une désillusion : l'optimisme, dit Candide, c'est la manie de dire que les choses sont bien quand on est en enfer. En effet, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal.
Candide est également un conte philosophique car il critique la société de l'époque et dénonce les maux qui la rongent : le fanatisme religieux, l'esclavage, l'absurdité de la guerre…
Voltaire a choisi d'exprimer ses idées les plus hardies par le conte philosophique, parce que la censure était telle qu'il n'avait pas du tout le droit d'écrire ce qu'il voulait. Dans la vie et la carrière de Voltaire, le recours au conte se fait à différentes périodes, et souvent pour des raisons différentes.
En 1748, il publie son premier conte philosophique, Zadig ou la destinée, suivi en 1752 par Micromégas. Mais c'est Candide ou l'Optimisme, publié en 1759, qui atteint le sommet du genre, et reste aujourd'hui le conte philosophique de Voltaire le plus célèbre.
Les concepts abordés relèvent d'une réflexion philosophique ; la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
Dès le premier chapitre, en un paragraphe, Candide distingue savamment quatre degrés de bonheur : "être né baron de Thunder-ten-tronckh", "être mademoiselle Cunégonde", "la voir tous les jours", "entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre".
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Voltaire dénonce la complicité entre le pouvoir politique et l'Eglise. Critique de toutes les formes d'injustices et d'arbitraire, de la violence, de l'esclavage, de la violence à l'égard des femmes, du libertinage, de l'immoralité.
La lecture de l'œuvre et les activités écrites et orales qu'elle suscite permettent d'exercer la raison des élèves, de développer leur esprit critique et de les armer pour la lutte contre toute forme de fanatisme, d'obscurantisme et d'intolérance.
Voltaire tourne au ridicule la théorie du philosophe Allemand Leibniz avec le célèbre " tout est au mieux dans le meilleure des mondes possible" dont Pangloss en devient le porte parole. Pangloss est la caricature des faux savants philosophe qui ne parlent pour rien dire, en fait il y a une satyre de son personnage.
Schopenhauer. S'il fallait citer un auteur qui subsume le pessimisme et a marqué son histoire, ce serait Schopenhauer (1788-1860) dont Le Monde comme volonté et comme représentation (1818) pose une véritable doctrine philosophique qui ne se réduit pas à un état d'âme ou à une humeur mélancolique.