Les plantes les moins faciles à bouturer dans l'eau : laurier rose, sauge lilas, aucuba, potentille, hortensia, géranium…
Les arbustes de jardin comme le laurier-rose, l'hortensia, l'oranger du Mexique, le fuchsia, la sauge et l'aucuba prennent racines aisément dans l'eau. Vous obtiendrez aussi de bons résultats avec les plantes vertes comme la misère, le chlorophytum, le bégonia, le dracaenaet le dieffenbachia.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
Tentez aussi la bouture dans l'eau d'arbustes à fleurs comme le laurier-rose, la bignone, l'hortensia... Suivez nos conseils pour réussir vos boutures.
Quelles plantes bouturer dans l'eau ? Bien sûr, le bouturage dans l'eau n'est pas possible avec toutes les plantes, mais concerne cependant un certain nombre de plantes d'intérieur, de plantes de jardin et d'arbustes.
Zoom sur la bouture de feuilles
Certaines plantes d'appartement : saintpaulia (ou violette africaine), streptocarpus (ou primevère du Cap), gloxinia, pépéromia, sansevieria et certains bégonias (en particulier bégonia Rex).
Quand les premières racines sont là, vous pouvez utiliser un engrais liquide spécial bouture pour aider votre plante à se développer. Pensez aussi à bien changer l'eau régulièrement, environ une fois par semaine. Vous pouvez ensuite laisser votre plante grandir dans l'eau ou bien repiquer votre bouture dans la terre.
Faites tremper votre bouture dans votre récipient d'eau et placez-la ensuite dans un endroit plutôt chaud et surtout lumineux, aux alentours de dix-huit à vingt degrés. Ensuite, patientez en surveillant régulièrement l'apparition des racines et leur évolution.
Placez vos tiges dans un verre d'eau que vous renouvellerez quotidiennement. Au bout d'un mois, vous devriez observer la formation de petites racines. Enfin, pour le marcottage, défeuillez une branche basse et incisez légèrement l'écorce. Pliez délicatement la tige afin de l'enterrer, fixez et arrosez !
Selon les espèces, on bouture au printemps, en début d'été, en fin d'été ou en automne. Pour de nombreuses espèces, la fin de l'été est souvent la période la plus favorable, lorsque les tiges à bouturer sont « semi-aoûtées » : la base des tiges est déjà dure et la pointe encore tendre.
La recette est simple, il vous suffit de tremper la partie basse du fragment de bouture dans la poudre de cannelle avant de la planter. La cannelle va accélérer la cicatrisation de la plante et éviter ainsi le développement d'une infection en créant une barrière protectrice contre les bactéries.
Comment puis-je savoir si ma bouture a pris ? Dans l'eau, il suffit d'observer la formation de racines. Dans le substrat terreux c'est un peu plus compliqué, une erreur fréquente chez le jardinier impatient consiste à tirer la tige pour voir si des racines se sont formées.
L'ingrédient principal étant la patience. Il suffit de couper une tige ou de récupérer un rejet, de mettre la bouture dans de l'eau et d'attendre que les racines se développent. Quand elles sont assez longues et résistances, on peut planter la bouture. Il suffit alors de s'en occuper comme de n'importe quelle plante.
La bouture de tige consiste à planter un tronçon de tige, effeuillé à sa base et coupé sous un nœud. Quand ? Les boutures de tiges sont classées en fonction de la maturité des tissus : boutures herbacées, semi-aoûtées (semi-ligneuses) et aoûtées (ligneuses).
Mettez votre bouture dans un endroit chaud (environ 19 °C) et lumineux. Si vous n'avez pas de charbon de bois, changez l'eau régulièrement. Vous pouvez également ajouter une hormone de bouturage dans l'eau pour faciliter l'enracinement. Dès que les racines commencent à sortir, repiquez votre bouture en terre.
La meilleure méthode pour prélever des boutures est de tenir les petites boutures contre la plante mère et de placer les stolons dans un petit pot avec de la terre à proximité de la plante mère. De cette façon, la jeune plante s'enracinera plus rapidement.
Bouturage du rosier : en pratique
Trempez la base de la bouture dans l'eau, puis dans de l'hormone de bouturage, dont vous ferez tomber l'excédent en tapotant avec un doigt (ou utilisez de l'eau de saule).
On maintient un bon niveau d'humidité
Il est important de maintenir la terre humide, mais pas complètement détrempée. Trop d'eau peut faire pourrir les racines et la bouture finit par mourir. Au contraire, si vous n'arrosez pas suffisamment, les racines sèchent et c'est également la fin de la plante.
On coupe la tige en biais du bas vers le haut, d'une coupe nette. On prélève une tige de 10 à 15 cm juste sous une feuille, un nœud ou un bourgeon. Avant de placer la bouture dans l'eau ou la terre, on élimine les feuilles du bas de la tige. Il n'en restera que quelques-unes en haut de la tige.
Le terreau de bouturage est souvent composé en partie de perlite, qui présente les caractéristiques suivantes : C'est un sable silicieux d'origine volcanique.
Il suffit de détacher une feuille à sa base et de la laisser sécher jusqu'à ce que se forme un cal. Plantez ensuite la feuille directement dans du sable. Des racines devraient bien vite se développer.
Bouturage. Le bouturage est l'une des méthodes les plus courantes pour propager les bégonias. Il consiste à prendre une partie d'une plante existante et à la cultiver pour obtenir une nouvelle plante.
Pour multiplier cette plante tombante, c'est simple: il suffit de couper une tige sous un nœud, en s'assurant bien qu'une racine aérienne (une petite pointe sombre) soit présente. Si besoin, retirez les feuilles du bas qui pourraient être trop proches de l'eau et pourrir.