Le volume idéal pour être correctement hydraté est de 500 à 600 ml par heure d'effort et selon les conditions climatiques.
Quand s'hydrater et se ravitailler ? Il faut globalement boire un demi-litre toutes les heures (500 ml), avec une hydratation qui doit être la plus fractionnée possible. L'idéal est de boire « régulièrement tous les 7-8 minutes, par petite gorgées pour optimiser le confort intestinale » décrypte Anthony Berthou.
Le jour du marathon il suffit alors de préparer des sachets de poudre énergétique de votre boisson favorite (1 sachet = 40g de poudre = 500ml de boisson), et de les mélanger à de l'eau que vous allez prendre sur les ravitaillements, sachant que ces derniers ont lieu tous les 5 kilomètres..
Il est conseillé de boire environ entre 500 et 300 ml d'eau dans les trois heures qui précèdent l'effort. Encore une fois, espacez les moments d'hydratation et buvez avec parcimonie. A chaque fois, quelques gorgées suffisent.
Eviter les fruits et légumes crus. Privilégier les légumes cuits, choisir une compote à la place du fruit frais. Diminuer la portion de légumes dans l'assiette au profit du féculent.
Éviter le mur ou le repousser
Pour repousser cette limite, il faut s'entraîner à consommer moins d'énergie pour un même effort et à utiliser davantage les graisses comme carburant. Une bonne préparation en amont peut augmenter la capacité de stockage jusqu'à 50 %.
Si vous êtes un coureur du matin, vous devrez peut-être éviter le café avant votre course car la caféine est connue pour faire bouger les choses. Pour ce faire, arrêtez de boire des liquides environ 30 minutes avant votre course et faites toujours un dernier arrêt aux toilettes avant de partir.
Ainsi, il s'avère primordial de boire lors d'une épreuve d'endurance, afin de remplacer une partie des fluides perdus par la transpiration et la respiration dans le but de maintenir un volume sanguin stable.
Séchez par l'alimentation
En parallèle de la préparation physique et sportive, une démarche diététique permet de potentialiser la phase de séchage. Commencer par fractionner les apports en trois prises (petit-déjeuner, déjeuner, diner), voire quatre à cinq prises (trois + collation du matin et/ou de l'après-midi).
Avoir ses propres ravitaillements
Sous la forme de gels énergétiques (1 toutes les 30 minutes) ou de barres (1 / heure en moyenne, selon leur apport en glucides). L'avantage d'avoir ses propres ravitaillements est de pouvoir les tester à l'entraînement afin de ne rien laisser au hasard le jour de la course.
On peut commencer vers 1h20 de course, et manger toutes les 40 minutes. Pour un marathon en plus de 4h, on pourra prendre des barres énergétiques, un peu plus consistantes que les gels, et à diffusion glycémique plus longue. On peut alterner entre barres et compotes.
Notre avis : Isostar est sans contexte une très bonne marque de boissons isotoniques ! La préparation contient en effet tous les ingrédients nécessaires pour fournir efficacement au corps ce petit plus d'énergie quand on en a besoin.
- Avant l'effort : le but est de faire le plein de carburant. Vous pouvez boire jusqu'à 1 l d'eau, de thé ou de jus de fruit durant les deux à trois heures précédant l'activité.. - Pendant l'effort : boire régulièrement et en petites quantités. En pratique, buvez 1 à 3 gorgées d'eau toutes les 5 à 10 min.
Après un échauffement de 20 minutes de footing, vous courrez 3 fois 4 kilomètres à l'allure spécifique (10.75km/h ; 5min35 au kilomètre) avec une pause de 4 minutes à allure lente entre chaque. Vous finirez la séance par un retour au calme de 5 minutes. La séance durera environ 1h45. Contrôlez bien vos allures !
Pour s'assurer une bonne hydratation lors de vos sorties running, il faut boire toutes les 10 à 15 minutes environ 100 à 150ml (1 à 2 gorgées). Ne buvez pas trop froid, au risque de vous créer des problèmes gastriques, la boisson doit être fraîche mais pas glacée. La température doit se situer aux alentours de 15°C.
Mais quand on va courir à jeun, on a l'estomac vide. Le corps va donc plus rapidement épuiser ses réserves en glycogène et va aller chercher de l'énergie dans ses ressources lipidiques, autrement dit les graisses", explique Mathieu Pereira, coach sportif personnalisé et coach pour Nike Running.
Un en-cas tel qu'une banane vous donnera l'énergie nécessaire pour courir et sera facile à digérer. Une poignée de fruits secs et de fruits à coque, une barre de granola, un yaourt aux fruits ou un cracker tartiné de beurre de noix feront également très bien l'affaire.
D'un point de vue physiologique, les études définissent le meilleur moment pour courir entre 15 h et 17 h. Mais votre meilleur moment pour courir est celui durant lequel vous ne subirez pas votre séance.
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
Privilégiez un repas facile à digérer pour votre corps et qui libère de l'énergie plus rapidement. Les coureurs de course rapide optent souvent pour des repas du type : Une poignée de céréales. Une banane avec du beurre de cacahuète et du miel.
Certains positionnent la plus grosse sortie longue 3 semaines avant le marathon (comme on le fait sur Campus. coach). Et d'autres préfèrent la mettre 2 semaines avant. Dans tous les cas ces deux sorties longues doivent être les plus dures.
Visez la moyenne mondiale ou la moyenne haute
Au niveau mondial le temps moyen d'un marathon est d'environ 4 heures 21 minutes – avec un temps moyen de 4 heures 13 minutes pour les hommes et de 4 heures 42 minutes pour les femmes.
"Le marathon peut être couru quel que soit l'âge, même à 70 ans ! Il faut juste courir régulièrement avant de se lancer dans une telle course, et avoir gagné l'habitude de courir plus de 2 heures. [...] La course est le sport le plus facilement accessible à tous.