Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
Si fort, que vous aurez l'impression de « reculer » dans votre siège. En l'espace de 10 secondes, vous sentirez l'avion se « lever », fendre le ciel et boom! Vous serez dans les airs, plus haut que les nuages. Une sensation magique!
Une fusée décolle grâce à la poussée de ses réacteurs. Contrairement à un avion, ceux-ci sont dirigés directement vers le sol. La poussée qu'ils produisent est donc directement dirigée vers le haut.
Lorsqu'un avion vole, 4 forces différentes s'exercent sur l'engin en mouvement. La portance est une force liée à l'effet du vent sur l'aile qui attire l'avion vers le haut. C'est elle qui permet de faire décoller un avion et de le maintenir dans les airs. À l'inverse, le poids est une force qui attire l'avion au sol.
Cette sensation de vertige n'existe pas en vol car l'information visuelle est en cohérence avec le déplacement ressenti par l'oreille interne. Les pilotes et les passagers peuvent donc regarder en bas sans avoir la sensation de mouvement ou de tournoiement liée au vertige !
Pour atténuer ces symptômes, essayez d'obtenir une place au milieu de l'avion, là où les mouvements sont moins perceptibles. Allongez votre siège autant que possible et restez allongé sans bouger, la tête penchée en arrière. Évitez les repas trop copieux et l'alcool.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
L'air passe sur ses ailes bombées et quand la vitesse est suffisante, l'accélération les fait monter comme si elles étaient aspirées vers le haut. En même temps, le dessous de chaque aile étant plat, l'air qui arrive par en-dessous “pousse” l'appareil.
Les vents de travers (vents perpendiculaires à l'avion) et les vents arrière rendent le vol plus difficile, et les aéronefs ont des limites maximales pour ces deux types de vent, selon l'avion, l'aéroport et les conditions sur la piste.
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol. A la construction d'un aéroport, les pistes sont donc toujours installées en fonction des vents dominants !
Tout d'abord, cela permet à vos yeux de s'adapter à la luminosité extérieure. Si vous volez de jour, vous ne vous retrouverez pas à sortir en plein soleil d'un appareil plongé dans le noir en clignant des yeux ; si c'est un vol de nuit, vous verrez mieux !
Les aérofreins sont des surfaces mobiles situées la plupart du temps sur les ailes. Quand ils sont déployés, les aérofreins modifient l'écoulent de l'air par augmentation de la traînée, ce qui a pour effet de le ralentir l'avion.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Les veines comprimées doivent pomper plus énergiquement pour faire refluer le sang des pieds vers le cœur. Le sang peut s'accumuler dans les jambes et les composants aqueux se diffuser dans les tissus en passant à travers la paroi veineuse. Résultat : les pieds et les jambes gonflent.
Le cerveau va associer l'avion à un danger de mort. C'est pour cette raison que les personnes phobiques ne parviennent pas à se rassurer. Une fois dans l'avion, leur corps va envoyer des signaux. Dans cette situation perçue comme dangereuse, le cerveau émotionnel envoie une alerte.
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Nausées, vertiges, visage pâle, vision trouble, suées, assèchement de la bouche, bouffées de chaleurs, bourdonnement auditif, affaiblissement général... Lorsqu'une personne est victime d'un malaise vagal, il est important de surélever ses jambes afin d'oxygéner le cerveau pour rétablir l'équilibre du système cardiaque.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).
Pour éviter l'anxiété durant un voyage en avion, concentrez-vous sur une activité ou une idée. Surtout, évitez de penser à des scénarios catastrophes. Vous pouvez aussi partager vos angoisses avec une autre personne, car la verbalisation et le partage ont toujours un effet positif sur un esprit troublé.
Utilisez un décongestionnant nasal ou oral pour enrayer toute congestion et permettre à vos trompes d'Eustache de se rouvrir. Utilisez le décongestionnant environ 30 minutes à une heure avant le décollage et l'atterrissage.