En donnant tard : Vous vous privez de l'exonération, dans la limite de 31 865 euros par bénéficiaire, applicable jusqu'à vos 80 ans, aux dons de somme d'argent à vos enfants, petits et arrière-petits-enfants majeurs ou émancipés. Et à vos neveux et nièces si vous n'avez pas de descendants.
Faire une donation après 80 ans, c'est possible ! Il n'y a aucune limite de montant et vous pouvez donner jusqu'à 100 000 € à votre enfant, sans que ce dernier soit imposé.
Exonération sur les dons familiaux
Dans le cas d'un don familial d'une somme d'argent, la donation est exonérée de droits de donation jusqu'à 31 865 €, sous conditions. Le donateur doit notamment avoir moins de 80 ans et le bénéficiaire être majeur ou émancipé.
Vous pouvez réaliser une donation aux enfants et petits-enfants quel que soit votre âge. Cet âge est cité en référence car, pour le don familial de somme d'argent, dit aussi don familial TEPA, l'abattement spécifique de 31 865 euros n'est plus applicable une fois passée 80 ans.
Il n'y a pas d'âge limite dans la loi pour une donation, et donc toute personne "saine d'esprit" peut réaliser une donation après 80 ans. Comme à n'importe quel âge, il est important de vérifier auparavant les lois fiscales et civiles en vigueur, et surtout d'analyser l'impact de l'acte qui est irrévocable.
L'immobilier locatif – notamment en résidence services, en raison de la simplicité de ce type de placement – constitue une des rares options réellement intéressantes après 90 ans.
Il est donc souvent recommandé de ne pas excéder les 2 ou 2,5 % de la valeur de son patrimoine ou de ses revenus annuels. Ainsi, si votre patrimoine est estimé à 900 000 €, vous pouvez donner jusqu'à 22 500 euros environ. Et si vous gagnez 3 000 € par mois, vous pouvez donner 500 € sans problème.
D'autre part, si, à la suite de la déclaration de succession, le fisc arrive à prouver que le donataire a omis volontairement de signaler le don manuel, il exigera les droits normalement dus assortis des intérêts de retard (0,40 % par mois de retard) et des pénalités pouvant atteindre 80 %.
Le don manuel consiste à transmettre un bien de la main à la main (objet, somme d'argent par exemple). Si vous avez bénéficié d'un don manuel, vous devez le déclarer à l'administration fiscale et payer les droits de donation.
Plafonds des donations et des dons familiaux
Qui peut en profiter ? À condition que le bénéficiaire du don soit âgé de 18 ans (ou émancipé) et le donateur âgé de moins de 80 ans. Ainsi, chaque père et chaque mère peuvent donner 100 000 € à chacun de leur enfant tous les 15 ans.
Hormis ce que l'on appelle les "présents d'usage" qui ne sont pas fiscalisés, vous pouvez donner à votre fils tous biens (somme d'argent ou autre) d'une valeur de 100000 euros sans payer de droits de donation (cet abattement est de 100000 euros par parent et par enfant donc 200000 euros si vous donnez à deux).
La loi Tepa du 21 août 2007 vous permet de donner jusqu'à 30 000 € par chèque, virement ou en liquide à chacun de vos descendants (enfant, petit-enfant...) majeur, sans payer de droits.
Il faut anticiper et donner de votre vivant, vous pourrez ainsi déduire la valeur de l'usufruit que vous vous réservez. Avant 81 ans, l'usufruit est estimé à 30%. Les biens à donner s'ils sont de communauté permettront d'appliquer vos abattements de 100 000€ par parent et par enfant lors d'une donation-partage idéale.
L'article 790 G du Code général des impôts prévoit un régime spécifique pour les dons familiaux de sommes d'argent : chaque parent pourra donner 31 865 € à chacun de ses enfants en franchise de droit (le donateur doit être âgé de moins de 80 ans et l'enfant doit être majeur pour pouvoir bénéficier de cet abattement).
L'abattement parent/enfant sur les successions et donations est de 100 000 € en 2022. Un enfant peut donc actuellement recevoir jusqu'à 100 000 euros de l'un de ses parents sans avoir de droits à payer, qu'il s'agisse d'une donation ou d'une succession.
Non, car les donations de sommes d'argent consenties en pleine propriété au profit de descendants comme les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants ou, pour les personnes sans descendance, au profit des neveux ou nièces (petits-neveux ou petites-nièces en cas de décès d'un neveu ou nièce) sont exonérées de ...
Une fois votre déclaration de succession ou de donation envoyée, l'administration fiscale a le pouvoir de vous contrôler, et donc de vous redresser, dans un délai de : 6 ans : pour les absences de déclaration ; 3 ans : pour les déclarations sous-évaluées.
L'exonération est accordée tous les ans dans une limite de 31 865 €. Ainsi, concrètement, chaque bénéficiaire peut recevoir, en exonération de droits, jusqu'à 31 865 € de chacun de ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
Le bénéficiaire doit être majeur. L'idée qu'il n'est pas possible de donner plus de 100 000 euros à chacun de vos enfants est fausse. Si, de plus, vous n'avez pas fait de don au cours des 15 dernières années, votre don sera exonéré jusqu'à une limite de 100 000 euros.
Grâce au formulaire de don de sommes d'argent, chaque parent (de moins de 80 ans) peut donner à chacun de ses enfants majeurs jusqu'à 31.865 euros en franchise totale d'impôt et renouveler l'opération tous les quinze ans.
Jusqu'à 131.865 euros d'abattements
Un parent peut en effet donner à chacun de ses enfants 100.000 euros en franchise totale d'impôt. Cet abattement se renouvèle tous les 15 ans. Il peut être utilisé en plusieurs fois. Il est ainsi possible de donner 40.000 euros aujourd'hui puis 60.000 euros dans cinq ans.
Vous pouvez donner jusqu'à 100 000 € par enfant et par parent sans être taxé. Cela veut dire que votre enfant pourra percevoir la somme totale de 200 000 € (100 000 € par le 1er parent et 100 000 € par le 2ᵉ parent).