Elle ne rejette pas de CO2, mais de la vapeur d'eau ; Elle est disponible tout l'année ; Elle n'est pas chère à produire et permet de produire dans de grandes quantités d'électricité ; Les installations nécessaires à sa production ont une durée de vie assez longue, de 40 ans environ.
Cette réaction nécessite une température très élevée, comme celle que l'on trouve au cœur des étoiles. On peut y parvenir en bombardant les isotopes d'hydrogène par un faisceau laser très intense. L'inconvénient de cette méthode est qu'elle est très liée aux applications militaires.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
On soulignera que la fusion nucléaire ne rejette pas de dioxyde de carbone ni d'autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère et qu'avec la fission nucléaire, elle pourrait jouer un rôle dans l'atténuation du changement climatique, en tant que source d'énergie bas carbone.
Aucun risque de fusion du cœur : Un accident nucléaire de type Fukushima ne peut pas se produire dans un réacteur de fusion. Les conditions propices aux réactions de fusion sont difficiles à atteindre ; en cas de perturbation, le plasma se refroidit en l'espace de quelques secondes et les réactions cessent.
ITER est le plus grand projet scientifique mondial des années 2010. Il contiendra le plus grand réacteur à fusion nucléaire du monde lors de son achèvement en 2025.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Toutes les installations nucléaires rejettent de la radioactivité dans l'environnement. Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air.
Quel est alors l'impact sur l'environnement ? Les centrales nucléaires ponctionnent de l'eau directement dans la mer ou les rivières à proximité. On estime que près de 98% de la quantité utilisée est restituée, toutefois, la qualité de cette eau est forcément de moins bonne qualité et engendre de la pollution.
La fusion nucléaire n'utilise pas de matières fissiles comme l'uranium et le plutonium (le tritium radioactif n'est pas un matériau fissile ni fissionnable). De plus, un réacteur de fusion ne contient pas d'éléments susceptibles d'être utilisés pour fabriquer des armes nucléaires. Pas de fusion du cœur possible.
Le 15 septembre 2022, le Conseil ITER a nommé Pietro Barabaschi le quatrième* directeur général d'ITER Organization. Le nouveau directeur général prendra ses fonctions au mois d'octobre.
Le coût du programme ITER est réparti entre les sept partenaires de l'Organisation internationale ITER : l'Union européenne (+ la Suisse, au titre de sa participation à Euratom), la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les États-Unis, soit 34 nations.
Les pro-nucléaires avancent l'argument que cette technologie serait peu polluante à la différence du charbon par exemple. Ils affirment que le nucléaire n'émet pas de carbone et ne pollue pas l'air. En effet, de la même façon que le photovoltaïque et l'éolien, le nucléaire ne produit pas directement de CO2.
En 1934, Ernest Rutherford réalise la première réaction de fusion en laboratoire (entre atomes de deutérium).
La chaleur produite par ces réactions de fission va servir à produire de la vapeur, laquelle va faire tourner une turbine électrique. Ce point est commun à toutes les centrales. Pour arrêter le réacteur, c'est-à-dire pour stopper la réaction en chaîne, il faut agir sur la production des neutrons, ou les capturer.
En 2015, des mesures confirment que les réacteurs 1 et 2 ont complètement fondu, l'étendue réelle des dégâts subis par les trois réacteurs ne pourra être constatée que lorsque les conditions d'accès le permettront. Catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) en 1986 : fusion complète du cœur du réacteur 4.
La huitième bobine de champ toroïdal en provenance de l'Europe, TF14, est arrivée sur le site ITER le 8 juillet 2022.
Un technicien de General Fusion travaille sur le système d'injection de plasma de l'un des réacteurs de la société.
De sévères nausées, vomissements et une diarrhée surviennent moins d'une heure après une exposition aux rayonnements égale ou supérieure à 6 Gy. Ces symptômes peuvent entraîner une grave déshydratation, mais ils se résolvent dans les 2 jours qui suivent.
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années.
La prise d'iode stable offre une protection contre les éventuelles conséquences d'un accident nucléaire amenant un rejet d'iode radioactif, notamment contre un cancer de la glande thyroïde.
200 millions de degrés : la température nécessaire pour réaliser la fusion nucléaire. D'autre part, pour augmenter la probabilité de fusion, on a recours à des isotopes. (atomes ayant le même nombre de protons. Ils constituent avec les neutrons le noyau de l'atome.