Une leucémie peut être suspectée suite à une simple prise de sang, lorsque la numération formule sanguine (NFS) est anormale montrant : une baisse du nombre de globules rouges, de plaquettes, de polynucléaires; la présence de cellules leucémiques au travers d'une quantité de globules blancs anormalement élevée.
Moins de 6 % des cellules du sang ou de la moelle osseuse sont alors anormales. Un traitement est proposé dès le stade chronique pour éviter l'évolution de la leucémie myéloïde chronique vers les phases suivantes ; durant la phase accélérée, on compte 6 à 30 % de cellules anormales.
Le diagnostic d'une leucémie aiguë ne peut être posé qu'après avoir réalisé un examen bien spécifique réalisé au microscope : le myélogramme. Concernant le diagnostic de la leucémie chronique, la prise de sang réalisée peut déjà révéler une augmentation du nombre de lymphocytes immatures.
La maladie débute habituellement par une anomalie dans la formation des cellules sanguines de la moelle osseuse. Les cellules anormales (ou cellules leucémiques) se multiplient et deviennent plus nombreuses que les cellules normales, empêchant ainsi leur fonctionnement adéquat.
Une myélémie
La myélémie est dite harmonieuse, c'est-à-dire que l'on trouve tous les stades de différenciation des cellules (sans hiatus de différenciation). Au début le nombre de blastes (blastose) est inférieur à 5 %.
En dessous de 3 500 leucocytes par mm3, on parle de leucopénie, au-dessus de 10 000 leucocytes par mm3, il s'agit d'une hyperleucocytose. Entre 10 000 et 15 000, on dit qu'elle est modérée, au-delà de 15 000, on parle d'hyperleucocytose franche.
Le plus souvent, la leucémie lymphoïde chronique passe inaperçue. À un stade avancé, la leucémie lymphoïde chronique peut provoquer l'apparition de ganglions volumineux mais non douloureux au niveau du cou, des aisselles ou de l'aine, ou un gonflement de la rate ou, rarement, des amygdales.
Les douleurs aux jambes, souvent confondues avec des douleurs de croissance chez les enfants, peuvent être un symptôme de cancer. Les différencier peut sauver des vies. En Europe et aux États-Unis, les cancers les plus courants chez les jeunes sont les leucémies, les tumeurs cérébrales et les lymphomes.
(Medisite) — La leucémie, ou cancer du sang, se développe à partir des cellules souches du sang. Il existe plusieurs formes, notamment la leucémie myéloïde et la leucémie lymphoïde. La différence entre ces deux cancers du sang réside dans le type de cellule souche touchée.
des petits points rouges sur la peau (pétéchies) ; une sudation excessive, surtout la nuit ; des douleurs ou une sensibilité aux os ; des troubles de la vue.
Le nombre de globules blancs (numération des globules blancs) est normalement inférieur à 11 000 cellules par microlitre de sang (11 × 10 9 par litre).
La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures. Cette valeur permet de diagnostiquer une éventuelle inflammation aiguë ou chronique, quelle que soit son origine (infection, cancer, maladie auto-immune , etc.)
Le taux de lymphocytes est bas lorsqu'il est inférieur à 1500/mm3. Ce phénomène appelé "lymphopénie" entraîne un déficit immunitaire et il peut être la conséquence de : maladies touchant le sang comme les leucémies.
Généralement, une augmentation du taux de leucocytes ou hyperleucocytose indique que l'organisme se défend contre une infection. Il s'agit souvent d'une infection virale sans gravité, comme un rhume, plus rarement d'une infection plus grave comme une péritonite (inflammation d'origine bactérienne du péritoine).
Lymphocytes élevés, quelle signification ? Le plus souvent, le taux élevé de lymphocytes, appelé hyperlymphocytose, est provoquée par une infection par des virus (mononucléose par exemple) ou par certaines bactéries comme la typhoïde ou la brucellose.
Les personnes atteintes de cancer apprennent habituellement que leur nombre de globules blancs est bas lors d'une analyse sanguine ou quand elles font une infection.
Cela se traduit par une diminution du nombre de globules rouges (à la clé, une anémie responsable de fatigue et pâleur), une baisse du nombre de plaquettes (avec un risque d'hémorragie) et du nombre de globules blancs (entraînant une fragilité du système immunitaire, et donc un risque majoré d'infections).
Dans la majorité des cas, la leucémie lymphoïde chronique est une maladie d'évolution lente. Souvent, elle ne nécessite qu'une surveillance médicale régulière. C'est une forme de cancer qui n'est grave que par ses éventuelles complications, observées chez une minorité de patients.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Ces compressions des nerfs peuvent être causées par différents phénomènes. Un canal lombaire étroit, une hernie discale, une discopathie, un tassement vertébral ou de l'arthrose peuvent venir irriter le nerf lors de sa sortie au niveau des vertèbres lombaires et sacrées.
Ces hémorragies peuvent être graves si elles surviennent au niveau du cerveau ou du tube digestif. La diminution des globules blancs matures (leucopénie) augmente le risque d'infection, potentiellement grave. Elle peut être à l'origine d'une fièvre inexpliquée, d'une angine traînante ou trop sévère.
Il existe différents cancers du sang parmi lesquels le myélome, les lymphomes (tumeurs situées dans les ganglions) et les leucémies (prolifération anormale de cellules jeunes ou matures dans la moelle osseuse) sont les plus fréquents.