Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la ...
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
Pour limiter les inégalités sociales, au delà des différences de revenu et de patrimoine, l'Etat dispose de deux moyens principaux : la redistribution horizontale et la lutte contre les discriminations.
Selon une étude réalisée par le Fonds monétaire international (FMI), une plus grande égalité des revenus favorise une croissance économique plus durable que le libre-échange et les investissements étrangers, et diminue le niveau de corruption des gouvernements, ou le niveau de la dette extérieure (Berg et Ostry, 2011).
Réduction des inégalités : la redistribution est deux fois plus ample en intégrant les services publics. Le niveau de vie des ménages est affecté par les transferts publics, positivement à travers les prestations qu'ils reçoivent et négativement par les prélèvements dont ils s'acquittent.
Il existe deux types de mécanismes de suivi des droits de l'homme au sein du système des Nations Unies : les organes créés en vertu d'instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme (appelés organes conventionnels) et les organes créés en vertu de la Charte des Nations Unies.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
Ainsi, les assurances sociales réduisent les écarts entre ménages avec et sans enfant, entre personnes malades et bien portantes, actives et retraitées, au chômage et en emploi. La protection sociale réduit aussi les inégalités verticales (entre ménages de niveaux différents de richesse).
Afin de réduire les inégalités, l'État a mis en œuvre de nombreux services (éducation, défense, transports…). C'est précisément l'impôt, dont celui sur les revenus, qui permet de financer l'ensemble de ces services.
Préparer des repas pour les plus pauvres
En 2021, plus de 8 millions de personnes ont fait appel à l'aide alimentaire en France. Manger un repas chaud est parfois un parcours du combattant pour les personnes sans domicile fixe et pour les plus démunis.
Conclusion : Il existe différents outils pour mesurer les inégalités. des outils statistiques, comme la disparité ou la dispersion des revenus, des patrimoines ; des représentations graphiques (courbe de Lorenz, coefficient de Gini).
Un engagement qui se traduit par des actions concrètes pour protéger et sensibiliser les agents : programmes de formation destiné à tous les agents, actions de sensibilisation autour des stéréotypes, processus de gestion RH transparents, identification et cartographie des risques de discriminations, etc.
La discrimination n'est pas un phénomène récent et demeure difficile à combattre malgré, ces dernières années, l'adoption de lois de plus en plus répressives contre les auteurs de faits discriminatoires et la création de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité (HALDE) en décembre 2004.
Le Défenseur des droits lutte contre les discriminations et défend les droits des personnes qui en sont victimes.
Les décennies suivantes connaissent des avancées majeures pour les droits des femmes et plus particulièrement le droit qu'elles ont de disposer de leur corps : loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG), entrée en droit français de la notion de harcèlement sexuel, inscription dans la loi de l'égalité ...
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
peut aujourd'hui contacter directement et en toute confidentialité les équipes juridiques du Défenseur des droits grâce à la plateforme de signalement des discriminations Antidiscriminations.fr ou par téléphone au 3928.
Les chiffres clés
244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociaux portant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées.
Manque de mixité sociale
À cela peut s'ajouter un manque de mixité au sein même de l'établissement. Le rapport cite l'exemple d'établissements qui constituent des classes de niveaux ou regroupent les élèves en fonction des langues et des options.