1 Parmi les facteurs de risque mis en évidence par la recherche scientifique, on retrouve : la fréquentation de pairs exerçant une influence négative, des croyances erronées sur la prévalence de la consommation de substances illicites, des pratiques parentales inconsistantes ou abusives, l'exclusion en milieu scolaire ...
Le manque de connaissances est la cause principale de la consommation de ces substances chimiques synthétiques en milieu scolaire. En effet, 65% des élèves, qui n'en connaissent pas les méfaits, sont curieux et essaient à titre expérimental, 27% sont influencés par les autres.
Les effets, les risques et les dangers des drogues varient suivant les substances et l'usage qu'on en fait. Risques psychiques : – Difficultés de concentration, – Troubles de la mémoire, – Déformation de la perception de la réalité, – Nervosité, agressivité, – Anxiété, dépression, – Risque de suicide.
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.
L'étude du ministère de l'Éducation nationale montre également qu'il y a une relation significative entre l'usage de ce genre de substances et l'absentéisme de l'établissement scolaire, la note inférieure à la moyenne, les nuits passées hors du domicile, la violence, les crimes...
Pour réduire de façon efficace l'usage de drogues, les programmes de prévention en milieu scolaire doivent être ciblés, tenir compte des résultats de la recherche scientifique, utiliser des méthodes interactives et être centrés sur les jeunes.
En général, ces drogues causent de la désorientation (difficulté à se situer dans l'espace ou le temps). De plus, elles modifient le fonctionnement des sens (par exemple, la vue, le toucher), ce qui déforme les perceptions.
Or, la consommation d'alcool détruit l'organisme, cause des troubles familiaux, occasionne des déperditions scolaires... ; il s'agit d'un véritable problème de santé publique. Par ailleurs, cette étude nous a permis d'apprécier les attitudes alcooliques des jeunes scolaires.
La consommation de drogues est liée à une recherche de plaisirs et d'effets stimulants (force, puissance, indifférence à la fatigue ou la douleur), d'effets anxiolytiques (bien-être, apaisement, euphorie) ou encore d'effets hallucinogènes (amplification des sens, modification de la réalité).
Les gens peuvent aussi prendre de la drogue pour s'évader temporairement d'une situation difficile, malheureuse ou stressante, ou obtenir un soulagement temporaire. Prendre de la drogue peut aussi les aider à faire face à l'ennui, à la colère ou à un manque de confiance en soi.
En outre, d'autres diagnostics psychologiques, comme l'hyperactivité avec déficit de l'attention, l'anxiété, la dépression et certains troubles de la personnalité, constituent également des facteurs de risque.
Plusieurs solutions sont proposées comme un sevrage ambulatoire, ou une hospitalisation dans une structure partenaire. L'entourage est également pris en charge : un accompagnement est proposé. Cet accompagnement de l'entourage peut être sous forme d'entretiens réguliers ou de groupes de parole.
On ne dispose à l'heure actuelle d'aucun moyen permettant d'identifier les personnes qui deviendront dépendantes. La dépendance à la drogue est un trouble d'ordre médical, et non un manque de volonté ou de force de caractère. La dépendance à la drogue et les maladies mentales touchent souvent les mêmes personnes.
Etre «ivre d'amour» est une métaphore courante dans notre culture qui assimile souvent l'attirance sexuelle ou sentimentale à une perte momentanée de raison… L'alcool induit un état second à quoi on a souvent comparé le désir. Il rend fou. Il fait sauter les inhibitions.
Même sans être un très gros consommateur ou alcoolo-dépendant, la consommation d'alcool a une influence sur le développement de nombreuses pathologies : cancers, maladies cardiovasculaires et digestives, maladies du système nerveux et troubles psychiques...
Le cannabis est la drogue stupéfiante la plus consommée par les jeunes en France, principalement pour ses effets décontractants.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
Les actions éducatives mises en place favorisent le questionnement des élèves sur eux, sur leur jugement, sur leurs conduites et leurs alternatives, sur leurs croyances, idées ou convictions et leur fondement, et sur leurs informations, leur contenu et leurs sources.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau, comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Les effets recherchés lors de la consommation d'une drogue ou d'un médicament psychotrope varient en fonction de chacun, mais sont notamment d'ordre anxiolytique (euphorie, bien-être, apaisement…), stimulant (toute-puissance, disparition de la fatigue, indifférence à la douleur…), ou encore hallucinatoires ( ...
Ainsi, il arrive parfois que les gens consomment à l'excès pour fuir leur tristesse, parce qu'ils se sentent seuls, parce qu'ils vivent diverses frustrations. D'autres vont se mettre à faire des achats parce que leurs relations avec autrui ne sont pas satisfaisantes ou parce qu'ils n'ont aucune estime pour eux-mêmes.
Quelques garçons, mais surtout les filles, prennent aussi des amphétamines pour maintenir leur poids ou maigrir. Quand on ne mange pas assez, le corps fonctionne au ralenti.