Causes. À l'instar des autres maladies psychologiques, la névrose obsessionnelle fait suite à l'interaction de nombreux facteurs biologiques, environnementaux et sociaux. Les TOC sont secondaires à un déséquilibre du fonctionnement psychique impactant la conduite, les émotions et les pensées.
L'origine de la névrose est généralement relative à un traumatisme plus ou moins récent ayant impacté l'état psychologique de la personne. Le patient a totalement conscience de ces troubles et n'est pas du tout "déconnecté" de la réalité.
Différentes raisons peuvent provoquer des obsessions : Des facteurs psychologiques et sociaux (traumatismes subis pendant l'enfance, situations difficiles de vie, etc.) peuvent donner lieu à des obsessions. Des facteurs génétiques peuvent être en cause.
Le mécanisme des pensées obsessionnelles
Ces pensées récurrentes ne concernent pas seulement quelque chose qui nous est déjà arrivé, mais aussi des préoccupations qui souvent ne sont pas liées à la réalité mais plus à la peur de l'inconnu, à l'anxiété et au stress.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) est recommandée si les problématiques sont liées à des dysfonctionnements interpersonnels. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier notamment dans les troubles anxieux et les TOCs.
Les névroses sont une bonne indication pour une psychothérapeutique psychodynamique ou une psychothérapie integrative. Les techniques corporelles peuvent contribuer à soulager, dans un premier temps, les manifestations somatiques de la souffrance névrotique.
Le trouble obsessionnel-compulsif est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Le trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive est caractérisé par une préoccupation omniprésente pour l'ordre, le perfectionnisme et le contrôle (sans place pour la flexibilité ou l'efficacité) qui, en fin de compte, interfère avec l'accomplissement d'une tâche.
Pour vivre avec une telle personnalité au mieux, il convient de ne pas l'encourager dans ses obsessions, son perfectionnisme et son besoin de tout régenter. Vous pouvez l'aider en définissant pour elle des priorités dans les choses à faire, ce qui calme ses angoisses.
Pour calmer la névrose phobique, il est conseillé de faire appel à un professionnel compétent dans les domaines suivants : Psychothérapie, psychanalyse, avec éventuellement un suivi en groupe. Thérapie cognitivo-comportementale.
Névrose d'angoisse : différents traitements
Dans la majorité des cas, une psychothérapie (analytique, comportementale, ou systémique par exemple) suffit à diminuer les symptômes et la souffrance. Un travail sur plusieurs mois est nécessaire pour retrouver une vie normale.
Les troubles névrotiques sont les troubles mentaux sans aucune base organique démontrable vis-à-vis desquels le malade peut garder une parfaite lucidité, qui ne s'accompagnent d'aucune altération du sens de la réalité et dans lesquels, habituellement, le sujet ne confond pas ses expériences subjectives et ses fantasmes ...
La névrose d'angoisse est caractérisée par une peur intense et incontrôlée. Elle porte le plus souvent sur la crainte de mourir ou, plus généralement, de perdre le contrôle. La personne victime de névrose d'angoisse a l'impression de devenir folle, sans possibilité de se raisonner. Du moins, tant que la crise dure.
Les troubles névrotiques se caractérisent par des symptômes émotionnels et/ou comportementales dont le patient a conscience mais dont il ne peut s'en défaire par la volonté ou le contrôle. Parmi les plus connues, on peut citer les phobies ou l'hypocondrie.
Freud a établi que le conflit psychique est responsable de la névrose : conflit entre le Moi et les exigences de la pulsion sexuelle. Un Moi immature soumis aux pressions du Surmoi préfère refouler les représentations pulsionnelles plutôt que les contrôler à défaut d'avoir pu les intégrer.
"Les causes sont très multiples, affirme la psychologue, c'est quasiment du cas par cas. Cela peut venir de l'enfance comme de l'adolescence ou de l'âge adulte : quelque chose que l'on n'a pas dépassée, qui s'est rigidifiée dans le passé…
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher. Comment se débarrasser de la rumination mentale ? En détournant son attention sur des tâches distrayantes mais prenantes, en se recentrant sur l'instant présent grâce à la méditation ou encore en écrivant ses ruminations, il est possible de les contrer.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.