L'âge, le sexe, l'origine ethnique, la religion ou encore l'orientation sexuelle en sont les principaux motifs, rappelle l'étude. En Europe, le motif de discrimination le plus répandu reste l'âge, de l'avis des personnes interrogées, qui sont 9% à le considérer (et 12% en France).
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Les chiffres clés
244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
Les inégalités de genre sous-tendent de nombreux problèmes qui touchent de manière disproportionnée les femmes et les filles, comme les violences domestiques et sexuelles, les rémunérations plus faibles, le manque d'accès à l'éducation et les soins de santé insuffisants.
Charte des Nations Unies du 26 juin 1945 reconnaît, dans son préambule, le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes et l'article 55 énonce que le respect effectif des droits de l'Homme pour tous et toutes suppose l'absence de discrimination notamment à raison du sexe.
La parité signifie que chaque sexe est représenté à égalité dans les institutions. C'est un instrument au service de l'égalité, qui consiste à assurer l'accès des femmes et des hommes aux mêmes opportunités, droits, occasions de choisir, conditions matérielles tout en respectant leurs spécificités.
L'origine sociale reste en effet le principal facteur déterminant le niveau de revenus des individus pendant la première partie de leur vie active, loin devant le sexe qui demeure, selon l'organisme rattaché à Matignon, le deuxième vecteur d'inégalités malgré l'amélioration de la situation des femmes ces dernières ...
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Selon une étude réalisée par le Fonds monétaire international (FMI), une plus grande égalité des revenus favorise une croissance économique plus durable que le libre-échange et les investissements étrangers, et diminue le niveau de corruption des gouvernements, ou le niveau de la dette extérieure (Berg et Ostry, 2011).
Pour la 6ème année consécutive, le handicap a été le premier motif de discrimination en France en 2022. C'est le constat révélé par le rapport annuel d'activité de la Défenseure des Droits, publié le 17 avril.
Quels sont les difficultés que rencontrent les femmes ? Egalité salariale, conciliation famille-travail, fertilité, rivalité homme-femme, chômage et temps partiel, pauvreté, solitude : que la tâche de la femme est complexe et que ces chemins sont semés d'embûche !
La discrimination de genre est basée sur la croyance selon laquelle un sexe est supérieur à l'autre et que le sexe fort a des richesses, des droits, des prérogatives et un statut plus grand que ceux du sexe faible. La discrimination de genre résulte d'un ensemble complexe de causes inter-reliées.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes.
Malgré quelques avancées, l'égalité femmes-hommes n'est pas encore acquise. La situation des femmes n'est pas encore égale à celle des hommes, notamment en entreprise. Aujourd'hui encore être une femme conditionne à la fois le métier, la rémunération, le type de contrat ou encore la durée du travail.
Les différences entre les hommes et les femmes sont le produit de la société, de la culture, d'habitus et de stéréotypes. Le genre permet donc d'analyser les situations sociales, les comportements et les rôles de chacun.
Aujourd'hui, partout dans le monde, les femmes sont victimes de violences : mariages forcés, utilisation du viol comme arme de guerre, mutilations sexuelles (une partie du sexe est coupée), interdiction d'aller à l'école… Et en France ? Le combat des femmes a permis des avancées, mais il reste encore beaucoup à faire !
La raison ? Elles sont trop faibles physiquement et elles doivent s'occuper des enfants ! C'est ainsi que, peu à peu, les femmes sont exclues du travail. Bien sûr, il y a toujours des femmes qui ont une activité.
Donner la priorité aux agendas localisés et construire des réseaux et des alliances qui centrent les initiatives provenant d'organisations de base qui s'attaquent à l'inégalité des genres et aux droits des filles et des femmes dans et par l'éducation.
Ces différences, qui structurent le monde du travail, entraînent un autre type d'inégalité fortement présente dans notre modèle actuel : les inégalités salariales. Encore aujourd'hui, les hommes restent rémunérés en moyenne 24,4 % de plus que les femmes. A poste et compétences égales, l'écart salarial est de 4 %.