Si vous prenez des somnifères ou des benzodiazépines depuis longtemps, il est possible d'arrêter progressivement (souvent sur quatre à dix semaines), de traiter la cause de l'insomnie (comme la dépression) et de privilégier une approche non médicamenteuse, en vous faisant aider par votre médecin traitant.
Réglez d'abord votre heure de lever et couchez-vous le soir lorsque vous ressentez le besoin de dormir. Même si c'est très tard dans la nuit, les heures de coucher finiront par se régulariser progressivement. 2. Maintenez la plus grande régularité possible dans vos heures d'exposition à la lumière et à la noirceur.
Causes psychologiques. Une grande majorité des insomnies est liée à des troubles psychologiques plus ou moins sévères, comme le stress, l'anxiété et la dépression. Lorsque les épisodes d'insomnie se répètent jour après jour, les personnes touchées s'angoissent à l'idée de passer une mauvaise nuit.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
L'insomnie fatale est une maladie grave, mais extrêmement rare (une centaine de personnes seulement sont atteinte dans le monde); C'est une maladie à prions (maladie cérébrale, dégénérative) entraînant des troubles du sommeil très importants qui détériorent les fonctions cognitives, et mènent au décès.
Par ailleurs, la prévalence de l'insomnie clinique différait selon le type de cancer , atteignant 46% chez les femmes souffrant d'un cancer du sein , contre 24% chez des patients dont le cancer concernait le tractus alimentaire.
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
Ce sont les somnifères les plus puissants disponibles sur le marché, c'est-à-dire les benzodiazépines hypnotiques (Havlane®, Nuctalon®, Mogadon®, le lormétazépam) et leurs apparentés (Stilnox®, Imovane®). Le seul médicament hypnotique puissant vendu sans ordonnance est Donormyl®.
Cet état est tout à fait normal. Il peut également être causé par une pratique sportive tardive dans la soirée ou dû à une journée particulièrement stressante. Votre cerveau a du mal à trouver le bouton off car le on a été activé de façon intensive. Tout devrait rentrer dans l'ordre au bout d'un jour.
Cela peut sembler contre-productif, mais, pour certains, rester au lit à chercher le sommeil est le meilleur moyen de ne pas le trouver, souligne le Dr Dasgupta. « Si vous n'arrivez pas à vous endormir dans les 15 à 20 premières minutes, faites des choses non-stimulantes dans une lumière douce », conseille-t-il.
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
"La consommation est également déconseillée pour les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue chez lesquelles une somnolence pourrait poser un problème de sécurité", ajoute l'Agence. Dans tous les cas, il importe, d'après ses experts, de "ne pas dépasser la dose de 2 mg par jour".
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
- Rester trop longtemps au lit (de 20 heures à 8 heures, par exemple) peut accentuer le phénomène. l'organisme fait alors moins la différence entre le jour et la nuit, favorisant endormissement en journée et réveil la nuit. "Pas plus de huit heures couché", conseillent les spécialistes.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
« On peut être réveillé par des troubles respiratoires ou, lors de la ménopause par exemple, avoir le sommeil perturbé par des suées nocturnes et une sensation de montée en température ». Enfin, « des réveils très précoces peuvent être le signe d'une dépression », souligne la spécialiste du sommeil.
Les conséquences d'une insomnie
Une augmentation du risque de développer des maladies métaboliques (obésité, diabète, etc…) et des pathologies cardiovasculaires ; Une baisse des défenses immunitaires ; Une accélération du processus de vieillissement.