Les shrinking cities sont souvent liées à la périurbanisation, qui engendre conflits et crises financières dans les villes-centres. Mais l'étalement urbain ne traduit pas nécessairement une perte de richesse et permet une approche des shrinking cities moins catastrophiste que celle du «
Economiques. Le déclin urbain peut se traduire par l'abandon du bâti avec un nombre de logements vacants bien plus élevé que celui de la population. Il peut, ainsi toucher une partie ou la totalité d'une ville.
À cette période, certaines villes comme Detroit, Cleveland, Saint-Louis ou Buffalo voient leur déclin économique et démographique se poursuivre, s'engageant ainsi dans une trajectoire de décroissance structurelle.
Les villes petites et moyennes sont, dans de nombreux pays, particulièrement touchées par ce phénomène, en lien avec une pluralité de facteurs qu'il s'agira d'éclairer (métropolisation, décroissance, désindustrialisation, vieillissement, réformes territoriales de l'Etat, mutations commerciales). 3.
« Détroit est une shrinking city, une ville qui rétrécit. Depuis déjà longtemps : à la fin des années 1960, les émeutes raciales font fuir les blancs des classes moyennes vers les banlieues. La fin de l'âge d'or de l'automobile entraîne un déclin progressif.
Le terme de « shrinking city », traduit par ville rétrécissante ou ville en déclin désigne les conséquences d'un phénomène de rétrécissement urbain, le shrinkage, qui touche les villes sur trois plans : démographique, par la perte de population ; économique, par la perte d'activités, de fonctions, de revenus et d' ...
Grâce à un compromis trouvé avec les créanciers et aux contributions de riches fondations locales, la ville a réduit sa dette d'un tiers et le chômage baisse peu à peu. Trois ans après s'être placée sous la protection du régime des faillites, la ville de Détroit se porte mieux.
La présence d'espaces verts : 35% vs 31% des Français. Plus d'un tiers des villes moyennes citent aussi l'accès à la santé et aux soins de proximité (38%) et «une offre en commerces de proximité complète et accessible» (37%), mais ces deux items sont davantage cités par l'ensemble des Français (42% et 38%).
Perte d'attractivité, désindustrialisation, déficit migratoire voire démographique, chômage et pauvreté, fermeture des équipements publics (hôpitaux, tribunaux, etc.)
Deux grandes zones nationales de déclin
la Lorraine, second bastion industriel historique de la France, en compte 24 ; le Massif Central, région des petits bassins miniers, en compte 21.
Les villes en décroissance peuvent être définies comme « des espaces urbains qui ont connu des pertes de population, un retournement économique, un déclin de l'emploi et des problèmes sociaux, symptômes d'une crise structurelle »1.
Les Lipsiens ont fui leur ville. Peu de naissances, plus d'emplois, un exode : toutes les conditions étaient réunies pour que Leipzig sombre. En 1933, la ville comptait 713 470 habitants ; en 1995, il n'y en avait plus que 470 778. Et début 2020, la ville recensait 601 688 habitants.
Les espaces urbains et périurbains contribuent à apporter azote, phosphore, et sédiments, les trois principaux polluants qui obsurcissent les eaux de la baie et provoquent la concentration rapide des algues (algal bloom) et l'eutrophisation de l'eau.
La première cause du déclin de la vile de Détroit est de nature industrielle, la principale force de la ville étant aussi sa principale faiblesse : sa totale dépendance à son industrie automobile pour son économie.
Cette ville a connu la crise car sa population est principalement ouvrière et travaillait essentiellement dans le secteur économique qui a fait faillite : les usines de l'automobile (Détroit était la capitale de l'automobile avec Général Motors) à cause de la concurrence mondiale.
Un tiers de la superficie de Détroit est en friche. Près de 100 000 maisons sont abandonnées. Certaines se vendent à quelques centaines de dollars l'unité. Le centre-ville est déserté et les habitants doivent faire face à de graves problèmes de criminalité (drogue, violence).
L'un des principaux avantages d'une grande ville réside dans la diversité de son offre gastronomique. Les villes du monde entier proposent un mélange riche et varié d'endroits où manger et faire vos courses. Il s'agit là d'une des principales différences que vous trouverez en comparant la vie rurale et la vie citadine.
Paris connaît les effets de la métropolisation, observables ailleurs dans le monde : gentrification, recompositions sociale et territoriale, étalement urbain, polycentrisme.
L'analyse géographique différencie clairement les concepts de « site » et de « situation » dans l'étude des espaces urbains. Ces deux concepts peuvent s'appliquer autant à la ville dans son ensemble qu'à un élément urbain particulier (un quartier, un bâtiment, une place).
Actuellement, les limites statistiques proposées par l'INSEE sont les suivantes : lorsque l'agglomération rassemble moins de 2 000 habitants, dont les constructions doivent être à moins de 200 m l'une de l'autre, il s'agit d'un village ; entre 2 000 et 5 000 habitants, il s'agit d'un bourg ; entre 5 000 et 20 000 ...
Les Français déclarent, sondage après sondage, préférer vivre dans des villes moyennes que dans les grandes agglomérations. À l'heure de la valorisation de l'authenticité et de la ville « durable », elles concilient les exigences d'un cadre de vie à taille humaine dans un environnement relativement préservé.
En juillet 2013, les caisses vides – d'une dette de plus de 18 milliards de dollars –, Detroit (Michigan, États-Unis) est devenue la plus grande métropole du pays à se déclarer en faillite. Detroit subit depuis les années 1960 une crise protéiforme et constitue aujourd'hui l'archétype d'une ville en déclin.
Détroit est située dans l'État du Michigan, au nord-est des États-Unis. Entre 1900 et 1930, la ville est devenue le symbole de l'industrialisation des États-Unis, tout particulièrement grâce à l'industrie automobile. Mais Détroit a particulièrement souffert de la crise économique.
6) Des célébrités issues de Detroit comme Eminem et des entreprises de la ville comme Chrysler essayent de changer l'image de la ville en mettant en avant les capacités qu'elle possède encore avec le slogan « Imported from Detroit » ou « Made in Detroit ».