manger jusqu'à se sentir « trop plein » ; manger de grandes quantités de nourriture même lorsqu'on n'a pas faim ; manger seul en raison d'un sentiment de honte lié à la quantité de nourriture ingurgitée ; sentiment de dégout, de dépression ou de culpabilité après l'épisode d'hyperphagie.
Une prise en charge nutritionnelle. Afin de diminuer la fréquence des crises, essaye de prendre 3 à 4 repas quotidiens et réguliers. L'idée est de manger équilibré et varié, manger des proportions suffisantes d'aliments et d'éviter les restrictions alimentaires.
Goût, texture, toucher, odeur, vue des aliments sont autant de signaux sensoriels souvent cités comme déterminants majeurs des comportements car ils influent sur les préférences alimentaires.
Le plaisir de manger diminue et on observe une baisse de la consommation de fruits et légumes et de fibres, tandis que la consommation d'acides gras saturés augmente et en corollaire le cholestérol. Les conditions de vie des personnes âgées jouent également un rôle important dans leur manière de s'alimenter.
Les facteurs de variation sont : le sexe (homme, femme), l'âge (enfant, adolescent, adulte), la température extérieure, l'état physiologique (malade, femme enceinte…) La prise d'aliments doit correspondre aux besoins nutritionnels de chacun.
Le suivi médical en cas de boulimie et d'hyperphagie boulimique. Le suivi des personnes boulimiques est pluridisciplinaire (psychiatre, pédiatre, médecin traitant, psychologue, diététicien). Le suivi psychologique doit être long (au moins une année, voire plusieurs années) pour s'assurer de la guérison.
Le suivi d'une personne souffrant de TCA est souvent long et nécessite l'intervention de plusieurs disciplines : médecin traitant, diététicien, psychologue ou psychiatre. Selon l'évolution et la gravité du TCA, les soins s'effectuent en ville ou lors d'une hospitalisation.
La prévention des TCA doit se jouer à plusieurs niveaux : par une action sur les facteurs de risque (estime de soi, anxiété) pour éviter leur apparition et par une prise en charge dès les premiers symptômes pour limiter le risque de complications somatiques, de chronicisation et toutes les conséquences sociales.
Les troubles du comportement se divisent généralement en deux catégories : le trouble oppositionnel avec provocation et le trouble des conduites. Ils sont souvent associés à des antécédents familiaux de comportements difficiles, au stress familial et à une mauvaise gestion des émotions et des niveaux d'activité.
Le comportement alimentaire désigne l'ensemble des conduites d'un individu vis-à-vis de sa consommation d'aliments. Sa principale fonction physiologique est d'apporter l'énergie et les substances nécessaires à la vie de l'individu.
Comportementalement parlant, le stress va déclencher des compulsions alimentaires, des hyperphagies, notamment des hyperphagies nocturnes (1,2), ainsi que des addictions alimentaires. Ces troubles vont avoir pour conséquences une prise de poids mais aussi l'apparition de maladies métaboliques telles que le diabète.
La solution est de dormir suffisamment. Quand on dort peu, l'organisme produit davantage de ghréline, une hormone boostant l'appétit, et moins de leptine, une hormone favorisant la satiété. Autre solution : misez sur le magnésium, le manque favorise l'anxiété, donc les pulsions alimentaires.
Les causes de la boulimie sont multiples, complexes et difficiles à établir. Elles sont communes à tous les troubles du comportement alimentaire (TCA), comme l'anorexie mentale et l'hyperphagie boulimique. Elles peuvent être génétiques, neurobiologiques, psychologiques, familiales ou encore socioculturelles.
Les traitements des troubles du comportement
Certains médicaments peuvent être utiles. Dans tous les cas, un suivi psychologique voire psychiatrique se révèle nécessaire. D'autres techniques comme l'hypnose, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), la naturopathie, la méditation peuvent apporter un soulagement.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. » En ajoutant que l'orthorexie nerveuse n'est pas reconnue comme une maladie dans le milieu médical.
La personne atteinte d'anorexie mentale ou de boulimie peut alors sentir son flacon d'HE de lavande officinale, de petit grain bigarade, ou de camomille romaine, suivant l'odeur qu'elle préfère pour profiter de leur effet antistress.
La psychonutrition fait référence à l'ensemble des approches visant à modifier le comportement alimentaire d'un individu afin de l'accompagner vers un état de mieux-être. Elle s'appuie à la fois sur des concepts relevant de la psychologie et de la micronutrition.
La dépendance à la nourriture, ou addiction à la nourriture, est un terme « apparu pour la première fois en 1956 » [1], qui correspond à un trouble de l'alimentation caractérisé par une consommation excessive et incontrôlée de nourriture.
On parle d'hyperphagie boulimique lorsque les épisodes récurrents de crises de boulimie ne sont pas associés à des comportements compensatoires (vomissements, utilisation de laxatifs...). En général l'hyperphagie boulimique occasionne un surpoids ou une obésité et génère une souffrance psychique.
L'insuffisance d'apports se traduit généralement par une perte de poids. Il en résulte un état de fragilité se traduisant à son tour par des épisodes pathologiques de plus en plus longs et fréquents. Il est difficile de revenir à un bon état nutritionnel une fois le processus de dénutrition enclenché.
Les différents types de "nutriments" : Les besoins nutritionnels nécessaires au bon fonctionnement du corps sont apportés par 3 grandes catégories de nutriments : les macronutriments, les micronutriments et les fibres.
Rôle des glucides sur la santé
Les glucides sont indispensables au bon fonctionnement de notre corps. Ils sont avant tout un carburant énergétique majeur utilisable rapidement et sont nécessaires au bon fonctionnement des cellules, en particulier au niveau des muscles, du cerveau, du cœur et des globules rouges.