Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et aujourd'hui démontrées : risque accru d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et d'AVC, de dépression…
En revanche, ne pas dormir assez de façon récurrente peut amener à des troubles beaucoup plus importants. Ainsi, dormir moins de 6h par nuit augmente de 48% le risque de maladies cardio-vasculaires et multiplie par 4 le risque de faire un AVC. Un manque de sommeil pourrait aussi favoriser le développement de tumeurs.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
Le manque de sommeil, qu'il soit dû à des insomnies régulières ou à des nuits blanches répétées, est un facteur de risque pour l'hypertension artérielle et donc, les problèmes cardiaques. Si vous respectez une bonne hygiène de vie et que vous faites une nuit blanche une ou deux fois par an, ce n'est pas bien grave.
Des études ont déjà montré que dormir trop peu peut entraîner une diminution de la concentration et de la vigilance. Un manque de sommeil peut également favoriser un état dépressif, un surpoids, un affaiblissement du système immunitaire ainsi que du diabète, une hypertension et certains cancers.
Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et aujourd'hui démontrées : risque accru d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et d'AVC, de dépression…
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Onze jours et 24 minutes : c'est le record Guinness de la plus longue période passée sans dormir pour un être humain, établi par Randy Gardner, à l'Université Stanford, en 1965.
"Mourir de sommeil" serait-il possible ? Notre spécialiste du sommeil, le Dr Sylvie Royant-Parola, explique qu'"on ne meurt pas de sommeil. Même après trois jours d'éveil". Elle souligne que la privation de sommeil n'entraîne pas la mort en soi, "sauf, si le sujet souffre d'une pathologie cardiaque ou neurologique".
Quand des personnes dorment le nombre d'heures requis, plus de la moitié de leur perte de poids est de la graisse et seulement un quart si elles manquent de sommeil, ont constaté les auteurs de l'étude parue le 5 octobre dans les Annales de médecine interne.
Le matin, pour être de bonne humeur dans la journée, il est déconseillé de commencer sa journée dans la précipitation. Ainsi, mieux vaut ajouter 15 ou 30 minutes de plus à votre planning pour prendre du temps le matin, en vous levant à 7h30.
Les causes physiologiques
La vie est ponctuée de moments où, de façon naturelle, le cycle du sommeil est perturbé. Une grossesse, l'âge, peuvent également être des causes du sommeil perturbé. Le sommeil profond diminue et les réveils, parfois prolongés, se multiplient et l'envie de faire des siestes augmente !
La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
Comment? - faire des pauses d'au moins 10 minutes toutes les 90 minutes: un cerveau actif brûle 20-25% du glucose du corps ce qui produit des déchets qu'il a besoin d'éliminer pour permettre aux cellules neuronales de se régénérer.