La gouvernance est quant à elle la partie la plus complexe et la plus ramifiée des systèmes de contrôle interne. Dans l'idéal, les mesures doivent se dérouler de façon automatique.
Chaque objectif est décliné en cinq composantes : l'environnement de contrôle, l'évaluation des risques, les activités de contrôle en tant que telles, l'information et la communication, la supervision.
Le contrôle interne est un ensemble de dispositifs transversaux et continus qui concernent tous les salariés d'une entreprise. A contrario, l'audit interne est réalisé ponctuellement par des organismes indépendants d'une entreprise pour auditer des actions ou mesures à posteriori.
Avoir un dispositif de contrôle interne efficace permet dans un premier temps de sécuriser vos process et d'améliorer vos performances. L'implémentation d'outils de Gestion des Risques et des Contrôles (GRC) vous permet dans le même temps de répondre aux besoins de digitalisation des fonctions.
Sont concernées les faiblesses significatives de contrôle interne qui sont caractérisées par l'absence ou l'incapacité d'un contrôle nécessaire pour prévenir, détecter ou corriger des anomalies dans les comptes du fait de sa conception et de son fonctionnement.
On distingue des contrôles de type préventif, de détection et compensatoire. Les contrôles de type préventif visent à éviter les erreurs et irrégularités. Les contrôles de détection visent à identifier les erreurs et irrégularités survenues afin d'y apporter les corrections appropriées.
Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de Contrôle Interne. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l'exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance humaine ou d'une simple erreur.
Les contrôles internes sont les politiques et procédures de l'entreprise visant à garantir que ses opérations sont efficientes, efficaces et conformes aux lois et réglementations. Ces contrôles protègent les actifs de l'entreprise et préviennent la fraude, les erreurs et d'autres risques.
L'audit interne est une opération ponctuelle et le contrôle interne est continu. Ce sont deux fonctions de l'entreprise souvent confondues. La raison ? Le fait que ces deux activités soient liées à la notion de contrôle.
Pratiquer le contrôle interne, c'est s'assurer que les risques d'exploitation d'une entreprise sont connus, maîtrisés et évalués régulièrement par des procédures adaptées. Le contrôle de gestion permet de mesurer des performances grâce à des indicateurs utiles pour le pilotage de l'entreprise.
Tous les acteurs de l'entité sont impliqués dans le système de contrôle interne : les organes de surveillance (ministre et cabinet, comités exécutifs, de direction, des risques, d'audit…), les organes exécutifs (la direction générale, les directeurs et tous les agents).
- Des risques patrimoniaux : ne pas préserver le patrimoine humain et physique de l'entreprise et ne pas assurer son renouvellement. - Des risques liés à la fiabilité de l'information opérationnelle, économique et financière : élaborer des états financiers erronés, s'appuyer sur des bases non fiables pour décider.
globalement, un dispositi de contrôle interne peut être définit comme l'ensemble des mesures (politique, organisation, outils, moyens humains, actions opérationnelles) chargées d'assurer un niveau de contrôle adéquat et en lien avec les objectifs de l'organisation (Cappelletti, 2006 ; 2009).
Le cadre COSO indique : « Pour atteindre ses objectifs, l'organisation peut s'appuyer sur cinq composantes du contrôle interne, à savoir : L'environnement de contrôle, l'évaluation des risques, les activités de contrôle, l'information et la communication et Le pilotage.
Un objectif de contrôle est un objet d'évaluation qui définit les catégories de risque pour un processus ou un sous-processus. Les objectifs de contrôle définissent les catégories de conformité COSO que les contrôles doivent atténuer.
Le métier de manager du contrôle interne est un poste à responsabilités qui vous confère une position importante au sein de l'entreprise. Le rôle du manager du contrôle interne est d'identifier les différents risques encourus par sa société.
Pour devenir contrôleur interne, vous devez acquérir des connaissances en management, entrepreneuriat et en comptabilité. Par ailleurs, les profils disposant minimum d'un bac+3 en finance, en économie ou en gestion sont les plus sollicités.
Le contrôleur de gestion doit pouvoir résumer simplement ses conclusions à la direction pour lui donner la vision nécessaire à l'amélioration de la marche de l'entreprise, mais il doit aussi pouvoir synthétiser les attentes de la direction avant leur transmission aux différents services concernés.