Théories de l'apprentissage: behaviorisme, cognitivisme, socio-constructivisme | SI & Management.
Behaviorisme, Cognitivisme, Constructivisme, Socio-constructivisme, Connectivisme… Il n'est pas toujours facile de se retrouver dans ces différents modèles !
La théorie pédagogique vise à décrire comment aider les gens à apprendre et à se développer, à créer des conditions qui augmentent les chances d'apprendre et à améliorer l'instruction. Il en existe trois sortes : behavioriste, cognitive et constructiviste.
Il existe deux facteurs indispensables en apprentissage : les facteurs internes (venant de l'élève) et les facteurs externes (provenant de l'éducateur).
Sa théorie
Vygotski élabore une théorie des fonctions psychiques supérieures grâce à la méthode génétique, conçue comme une « histoire sociale » ; c'est-à-dire qu'en référence à la théorie sur l'« excentration » de Leontiev, « les transmissions ne sont pas simplement d'ordre héréditaire, mais sont aussi culturelles ».
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Le behaviorisme part du principe que l'acquisition des connaissances s'effectue par paliers successifs. Le passage d'un niveau de connaissance à un autre s'opère par des renforcements positifs (récompenses) pour que l'apprenant atteignent les comportements attendus et donne les réponses attendues.
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage centrée sur l'individu. L'apprenant n'absorbe pas le savoir mais se l'approprie en le mettant en perspective avec son vécu et ses représentations, il “construit” son savoir.
Le béhaviorisme classique et opérant
Le conditionnement classique de Pavlov et le conditionnement opérant de Skinner constituent les deux piliers du béhaviorisme.
David Kolb distingue quatre styles d'apprentissage : l'Adaptateur, le Divergeur, le Convergeur et l'Assimilateur.
Le cognitivisme est le courant de recherche scientifique endossant l'hypothèse selon laquelle la pensée est analogue à un processus de traitement de l'information, cadre théorique qui s'est opposé, dans les années 1950, au béhaviorisme. La notion de cognition y est centrale.
La théorie des intelligences multiples de Gardner est très connue, y compris par le grand public. Dans son premier ouvrage, Gardner décrit sept formes d'intelligence : langagière, visuo-spatiale, logico-mathématique, kinesthésique, interpersonnelle, intra personnelle et musicale.
La théorie du constructivisme de Jean Piaget est l'une des théories qui a jeté les bases de sa théorie du développement cognitif. Théoriedu constructivisme de Jean Piaget: théorie selon laquelle nous acquérons des connaissances et formons des significations grâce à nos expériences.
Les concepts clés de la théorie
Selon Piaget, il y a continuité entre les processus biologiques d'adaptation de l'organisme au milieu dans lequel il vit et les processus mentaux. Piaget caractérise l'intelligence comme le prolongement sur le plan mental de l'adaptation organique.
Ce mouvement est issu des travaux de Jean Piaget, à l'origine de la plus célèbre des théories sur le constructivisme, où il dit que l'intelligence n'est pas innée mais se construit.
Chez Wallon, l'interaction est d'abord sociale, c'est-à-dire qu'elle s'établit entre le bébé et son entourage dont il dépend totalement, et dans les premiers mois de la vie, les interactions avec le monde physique sont médiatisées par le milieu humain.
Issu des travaux d'Ivan Pavlov (1890) et de Skinner (1930), sur le conditionnement, ce courant théorique a ensuite dominé les recherches en psychologie durant la première moitié du XXème siècle. En somme, l'apprentissage se résume à l'établissement d'une connexion entre un stimulus et une réponse comportementale.
Donc, si Piaget était préoccupé par l'ordre invariant de l'évo- lution intellectuelle, Vygotsky se demandait, quant à lui, comment autrui fournit le cadre culturel qui rend possible le processus de développement.
Brousseau (1986) identifie trois types d'obstacles : épistémologique (propre à la tâche d'apprentissage) ; ontogénique (propre aux facultés de l'apprenant) ; didactique (propre au choix des apprenants dans leurs actions).
Parmi les stratégies d'apprentissage, ce sont les stratégies de lecture, de production écrite, de gestion de la mémorisation, de gestion du temps et de gestion du stress qui semblent les moins utilisées par ces étudiants.