Il défend une conception évangélique de la religion catholique et critique certaines pratiques du clergé et des papes. Il dénonce aussi le trafic des indulgences qui, en fait, servaient à finir les travaux de la basilique de Rome.
Érasme est convaincu qu'il ne faut jamais d'emblée condamner les idées d'autrui, car les choses humaines sont par nature ambiguës. L'Humaniste élabore une conception de l'homme qui se définit indépendamment de sa foi religieuse et est doué d'un libre arbitre.
Par son travail sur le Nouveau Testament, Érasme a en effet le projet de permettre la renaissance des temps apostoliques, temps bénis du christianisme, et d'offrir enfin aux chrétiens la possibilité de vivre, concrètement, le message des Évangiles.
Surnommé "prince de l'humanisme", Érasme est l'un des penseurs les plus influents de la Renaissance. Il incarne la soif de connaissance, le pacifisme et l'amour des lettres.
4Le principe de base de la pédagogie érasmienne se trouve dans ces quelques lignes : la formation intellectuelle de l'enfant est inséparable de sa formation morale et religieuse. On ne met pas au monde des enfants pour soi, mais pour la société et pour Dieu8.
Érasme est considéré comme le « prince des humanistes ». Par son mode de vie et ses idées, c'est lui qui a le mieux représenté l'idéal de tolérance et de paix des hommes éduqués de son temps. Érasme est né à Rotterdam, aux Pays-Bas. Comme tous les humanistes, il voyage sans cesse dans toute l'Europe.
«De Pueris », livre sur l'enfant : traite de l'éducation libérale des enfants ; publié en 1529.
Très beau essai sur la Folie et sur la société de son temps, Erasme apporte sa vision pleine d'espoir et de bonheur ponctué de coup de gueule et de critique acerbe sur ses contemporains. Cette critique est atemporelle, à croire que la société n'a pas changé ou bien que la société est ainsi et qu'on ne peut la changer.
Dans l'éducation humaniste, l'élève étudie les auteurs grecs, l'art de parler (aujourd'hui on dirait qu'il travaille l'expression orale), la langue grecque, la musique... Erasme pense qu'il est admirable qu'un homme soit instruit, son savoir lui donne une certaine grandeur.
Érasme, appelé le Prince des Humanistes, est un des plus grands érudits de la Renaissance, une période caractérisée par un retour aux sources de l'Antiquité gréco-romaine. Il nait à Rotterdam en 1466, 1467 ou 1469 et meurt à Bâle en 1536.
Tout en posant sur cette Église un regard sans concession, notamment dans l'Éloge de la folie, Érasme croit fermement qu'elle a été voulue par le Christ et juge absurde de vouloir la réformer en se séparant d'elle. Par voie de conséquence, Érasme n'a jamais regardé l'Église comme une réalité extérieure à lui.
Reconnu depuis toujours comme l'un des plus grands humanistes de la Renaissance, Érasme a toute sa vie défendu une conception évangélique de la religion catholique. Il a maintes fois critiqué l'attitude du clergé et des papes, dont les comportements lui semblaient en opposition avec les évangiles.
Un esprit libre et pacifiste
Outre ses idées sur la pédagogie qui doit se débarrasser du conformisme, Erasme est d'abord un « esprit libre » fondé sur un idéal de tolérance. Si sa foi religieuse est toujours restée vive, il s'est néanmoins élevé contre toutes les formes de cléricalisme ou de fanatisme.
Les travaux d'Érasme et de ses successeurs ébranlent le monopole de la Vulgate latine. Ils suscitent de nombreuses attaques et polémiques. Ses critiques vis-à-vis de l'Église et des abus du clergé rejoignent celles des réformateurs. Érasme reste néanmoins partisan de l'unité de l'Église et non de la rupture.
Biographie : Érasme, également appelé Érasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus), est un philosophe, écrivain latin, humaniste et théologien. Fils illégitime d'un prêtre et de la fille d'un médecin, il entre à l'école de Deventer, dirigée par des Frères de la Vie commune (1478).
Ses arguments contre la guerre peuvent assez aisément se grouper sous trois chefs : politiques (la guerre est un mauvais calcul), philosophiques (la guerre est contraire à la nature humaine), religieux (elle contredit l'enseignement du Christ).
Pour Erasme et les humanistes, la priorité est de comprendre précisément les ouvrages antiques et, pour cela, de pouvoir lire le texte dans sa langue d'origine. Ils étudient le latin de l'Antiquité, apprennent le grec ou l'hébreu, ce qui leur permet de traduire, ou de retraduire, les œuvres anciennes.
Savant érudit, il se consacre à l'étude des langues anciennes, traduit de nombreux textes et œuvre au développement de l'enseignement. Il est au cœur d'un réseau d'intellectuels humanistes qu'il entretient par ses nombreux voyages en Europe et par sa très abondante correspondance.
L'imprimerie permet une forte et rapide diffusion des idées humanistes en Europe occidentale. Elle favorise, par exemple, une grande répercussion des idées d'Érasme, grand représentant de l'Humanisme à la fin du XVe et au début du XVIe siècle.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
Les principales activités d'Érasme sont intellectuelles : correspondance avec des humanistes vivant dans d'autres États européens, recherche de textes antiques, constitution d'une bibliothèque, composition de livres (le plus célèbre est "l' Éloge de la folie" en 1509), édition de textes religieux, promotion de la ...
Érasme défendit le « libre arbitre » contre l'anthropologie pessimiste de Luther, chez qui la nature humaine est si envahie par le péché qu'il ne subsiste aucun libre arbitre, mais bien plutôt un « serf arbitre ».
Par son travail sur le Nouveau Testament, Érasme a en effet le projet de permettre la renaissance des temps apostoliques, temps bénis du christianisme, et d'offrir enfin aux chrétiens la possibilité de vivre, concrètement, le message des Évangiles.
Surnommé "prince de l'humanisme", Érasme est l'un des penseurs les plus influents de la Renaissance. Il incarne la soif de connaissance, le pacifisme et l'amour des lettres.