Si la situation de travail n'est pas adaptée, le travail sur écran peut être à l'origine d'effets sur la santé tels que des troubles musculosquelettiques, des troubles liés aux postures sédentaires, de la fatigue visuelle et du stress.
Si cela vous semble familier, vous souffrez peut-être de ce que l'on appelle le "mal du cyberespace" (ou cybersickness en anglais). Outre ces premiers signes, il existe un large éventail d'affections qui seraient induites, par un temps d'écran quotidien important.
peut être le signe d'un comportement « addictif » au numérique ; sur la santé : une surconsommation d'écrans contribue à réduire le temps consacré aux activités physiques et peut favoriser la tendance au grignotage. La conjonction des deux peut alors entraîner une prise de poids, voire une obésité.
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Une pratique excessive des écrans aurait également un impact sur le stress, les troubles de l'humeur et l'hyperactivité. Toute la difficulté réside dans le fait de savoir si ce sont les écrans qui génèrent ce type de troubles ou si ces troubles préexistent, entretenant le besoin irrépressible de se connecter.
Le psychiatre Serge Tisseron proscrit un temps d'écran supérieur à 1 h 30 min par jour pour les enfants de 3 à 5 ans et 2 heures pour les plus de 6 ans et recommande la règle du « 3-6-9-12 ».
Règle générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisir. Cependant, cette notion de temps dépend du type de contenu (médias sociaux, jeux vidéo, clavardage, émissions, etc.), du contexte d'utilisation (moment de la journée, simultanéité des activités, etc.)
Si votre seul ordinateur est un ordinateur portable, la limite quotidienne est de 40 minutes (soit 3 fois moins). Si vous utilisez un smartphone uniquement, la limite est de 20 minutes (soit 6 fois moins).
Les personnes ayant un usage excessif des écrans ont un risque important de repli sur soi voire de désocialisation augmentant ainsi les risques dépressifs. Cela peut avoir un effet négatif notamment dans le cadre de son travail. Trop d'écrans peut avoir des conséquences négatives sur la santé mentale du consommateur.
Les yeux et les paupières ont besoin d'être en mouvement, alors, regarder fixement un point sur un écran peut finir par provoquer de la fatigue visuelle. Explications. Un écran ne présente aucun risque pour la santé visuelle en soi.
Si l'exposition prolongée aux écrans chez les plus jeunes peut avoir des effets délétères sur le développement du langage ou de la concentration, il n'est en aucun cas la cause d'un TSA. Voir notre Canal Détox Vidéo : Une épidémie d'autisme, vraiment ? Des écrans malfaisants, vraiment ?
Il n'y a pas d'éléments dans la littérature scientifique au sujet d'un quelconque rapprochement entre exposition aux écrans et troubles du spectre autistique. Ceci vient tout juste d'être confirmé par les travaux de la haute autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de l'autisme parus en février 2018.
Pour prendre soin de soi. Moins de temps passé sur les écrans, c'est plus de temps pour bouger, dormir, lire, relaxer, offrir une pause bien méritée à son cerveau ou s'adonner à ses loisirs préférés. Et c'est aussi une excellente façon de prévenir les problèmes de posture et de vision liés à l'hyperconnectivité.
Sédentarité Un jeune devrait faire au moins soixante minutes d'activité physique par jour. Ainsi, un adolescent qui passe beaucoup d'heures devant les écrans est moins actif, ce qui peut causer des conséquences comme de l'obésité, des carences au niveau du tonus musculaire et des maladies cardiovasculaires.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Et pour les jeunes âgés de 5 -17 ans, une limite de deux heures par jour devrait être respectée. Ajoutons que, récemment, on a défini un nouveau seuil de « quatre heures et plus de temps d'écran » de loisir par jour, que l'on qualifie d'utilisation « intensive », ce qui est le cas d'un trop grand nombre de jeunes.
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
De 9 à 10 ans: à cet âge, les recommandations vont de 60 minutes à un temps d'écran maximal de 100 minutes par jour. À partir de 10 ans: avec les enfants plus âgés, il est possible de convenir d'une limite de temps hebdomadaire. Par exemple, une heure par semaine pour chaque année de vie, sous forme de bons médias.
Selon le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), la durée d'écran recommandée pour chaque âge est la suivante : moins de 3 ans : pas d'écran ! de 3 à 8 ans : pas plus de 30 à 40 minutes par jour ; à partir de 8 ans : pas plus de 1 heure par jour, tous supports confondus.
Ce sont les « quatre pas » de la psychologue Sabine Duflo : pas le matin, pas aux repas, pas dans la chambre, pas au moment du coucher. Le matin, l'excitation rend moins apte aux apprentissages ; aux repas, il y a le risque de favoriser l'obésité ; et au coucher, celui de provoquer des troubles du sommeil.
Sommeil et écrans
L'exposition à la lumière bleue des écrans stimule fortement les récepteurs de la rétine, envoyant de fait à l'horloge biologique un signal « de jour » qui retarde l'endormissement et induit un retard de phase.
Pour éviter que la qualité du sommeil soit impactée, "mieux vaut couper les écrans une demi-heure voire une heure avant le coucher."