L'épandage de fertilisants azotés doit être réalisé dans la période comprise entre 15 jours avant le semis et 30 jours avant la destruction de la culture intermédiaire piège à nitrates, de la culture dérobée ou du couvert végétal en interculture.
Il faut épandre à 100 m en cas de boues urbaines et effluents industriels. Les lieux de baignade : 200 m. Les voies publiques de communication : il ne faut pas que les dépôts gênent la visibilité des carrefours et les épandages doivent être pratiqués afin d'éviter les ruissellements sur les routes.
Ce calendrier définit les périodes d'interdiction d'épandage des fertilisants azotés pour l'ensemble des Zones Vulnérables. Ces périodes sont plus étendues pour les parcelles situées dans les Zones d'Actions Renforcées (ZAR) et dans les bassins versants de la Sélune et du Couesnon (sud Manche).
entre le 15 novembre et le 15 janvier.
Il est établi depuis plusieurs années que le meilleur compromis correspond à la date où les températures cumulées depuis le 1er janvier atteignent 200°C. Ce cumul est souvent atteint début février en zone océanique, et un mois plus tard en zone continentale.
En prairies installées de graminées, le premier apport d'azote (sous forme minérale ou lisier) doit être réalisé à 200 degrés-jours (base 0°C) cumulés depuis le 1er janvier pour maximiser la croissance au premier cycle.
L'arrivée du stade épi 1 cm annonce le déclenchement des deuxièmes apports d'azote sur blé.
L'épandage direct est couramment pratiqué dans l'agriculture, en particulier pour la fertilisation des champs. Cette pratique doit cependant être menée de manière sécurisée pour ne pas avoir d'effets nuisibles sur la santé et l'environnement.
Contrairement au fumier, très utilisé au potager et au jardin d'agrément, le lisier est utilisé comme engrais organique en agriculture uniquement. Le lisier a une bonne valeur fertilisante, apportant au sol de l'azote, mais aussi du phosphore et du potassium sous une forme facilement assimilable par les végétaux.
Pesticides : l'épandage interdit à moins de 5 mètres d'une habitation dès 2020. Le gouvernement a tranché : les distances minimales d'épandage des pesticides seront fixées à 5 et 10 mètres des habitations, selon les types de cultures.
Le plan d'épandage est obligatoire pour les exploitations relevant du régime des installations classées pour la protection de l'environnement (déclaration, enregistrement ou autorisation).
Le plan d'épandage est constitué : - d'une carte à une échelle comprise entre 1/12 500 et 1/5 000 permettant de localiser les surfaces où l'épandage des effluents d'élevage est possible compte tenu des exclusions réglementaires, - d'un document mentionnant l'identité et l'adresse des prêteurs de terres qui ont souscrit ...
L'épandage doit avoir une surface de 60 m² minimum pour une maison de 5 pièces, et de 20 m² supplémentaires pour chaque pièce supplémentaire. Le lit d'épandage doit avoir une longueur maxi de 30 mètres, sur une largeur maxi de 8 mètres.
Qu'est-ce que l'épandage ? Fortement réglementé en France, l'épandage est une pratique agricole qui consiste à répandre des matières chimiques ou organiques présentant un intérêt agronomique (engrais, matières organiques, pesticides, etc…) sur des zones cultivées (champs, forêts, etc..).
Le fumier est un amendement efficace pour améliorer la structure du sol. Il s'avère essentiel aussi bien au potager qu'au jardin. Une fois que celui-ci a été composté ou décomposé, c'est grâce à sa teneur en matières organiques que vous revitalisez la terre et que votre sol est plus fertile.
Le lisier est un mélange de déjections d'animaux d'élevage et d'eau dans lequel domine l'élément liquide. Il peut aussi contenir des résidus de litière en faible quantité. Le fumier est lui essentiellement solide, constitué de déjections et de litière en grande quantité.
Le lisier (déjections des porcs) et le fumier (déjections et paille) sont des engrais naturels contenant les principaux éléments nutritifs dont une plante a besoin pour se développer. Leur épandage permet de fertiliser les cultures et est l'alternative naturelle à l'utilisation d'engrais chimiques.
Vu sa texture liquide, le lisier peut aussi être épandu en postlevée de la culture, au moment où les plantes viennent d'émerger du sol et sont à même d'y puiser les éléments fertilisants. À titre indicatif, une dose moyenne de 30 tonnes de lisier par hectare correspond à environ 3 mm de pluie sur la même superficie.
Puis-je connaître le nom du ou des produits épandus ? Selon une décision de la Cour européenne de justice, l'agriculteur doit vous donner le nom des produits si vous lui en faites la demande. Vous pouvez essayer de demander le cahier d'épandages aux coopératives ou aux DRAAF.
L'épandage, non obligatoire pour une micro-station
En général, un drainage sous-terrain simple est tout à fait suffisant. Les eaux ainsi traitées peuvent être aussi déversées vers un milieu hydraulique superficiel après autorisation du propriétaire du point de rejet (fossé, canalisation communale ou rivière).
Le lisier est un effluent agricole, mélange de déjections d'animaux d'élevage (urines, excrément) et d'eau, dans lequel domine l'élément liquide. Il peut également contenir des résidus de litière (paille) en faible quantité.
Le fractionnement permet d'ajuster la dose et la date de fertilisation afin d'optimiser l'efficience de l'azote apporté tout en respectant l'environnement. Le fractionnement est aussi important pour le rendement que pour la qualité du blé, notamment le taux de protéine (lire l'encadré).
- Types de sol : le blé s'adapte à des sols très différents. Eviter les sols trop hydro- morphes. - La préparation du sol doit permettre d'obtenir un lit de semences avec peu de grosses mottes pour s'assurer d'une bonne levée et en prévision des passages de herse étrille.
Eviter les céréales raffinées
Bien que d'origine végétale, les produits céréaliers sont de nature acidifiante. Par exemple, la farine de blé a un indice Pral de 9.1, le riz blanc de 1.6 et les flocons d'avoine de 1.7.