Le licenciement pour motif personnel est basé sur une raison liée à la personne du salarié (faute professionnelle, manque d'efficacité ou de sérieux dans son travail, etc). Ce type de licenciement doit être fondé sur une cause réelle et sérieuse pour être valable (article L1232-1 du Code du travail).
Un licenciement pour motif personnel peut être : un licenciement consécutif à une faute simple (légère), grave ou lourde ; un licenciement prononcé en dehors de toute faute : licenciement pour inaptitude, insuffisance professionnelle, absences répétées ou prolongées, refus d'une modification du contrat de travail…
Deux types de licenciement pour motifs personnels : non-disciplinaire et disciplinaire.
Il existe deux types de licenciement : le licenciement pour motif personnel et le licenciement pour motif économique. Dans les deux cas, pour licencier un salarié, l'employeur doit justifier d'une cause réelle et sérieuse étayée par des éléments matériels suffisamment pertinents.
L'article L. 1132-1 du Code du travail interdit de licencier un salarié en raison de son état de santé, de sa perte d'autonomie ou de son handicap.
Le salarié peut choisir de rompre son CDI en démissionnant de son poste sans avoir aucune justification à donner à son employeur. La démission est soumise à quelques règles de procédure : il faut commencer par informer l'employeur de sa décision, de manière claire et sans équivoques.
La faute grave implique le fait que le salarié a violé les obligations de son contrat de travail (refus d'exécuter une mission, injures envers l'employeur, abandon de poste etc...). La faute lourde est plus conséquente : le salarié a commis intentionnellement une faute pour nuire à son employeur. >
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Le licenciement pour motif personnel : définition
Ce motif, dans le cas d'un licenciement pour motif personnel, est un fait personnel de nature à entrainer la rupture du contrat. L'employeur peut licencier pour faute, mais aussi sans faute pour un motif inhérent à la personne du salarié.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
La règle du 1/10ème est donc la plus avantageuse. Vous devrez verser à votre salarié, licencié pour motif économique, une indemnité compensatrice de congés payés égale à 768 euros, correspondant aux 8 jours de congés payés qu'il n'a pas pu prendre.
Tous les salariés licenciés, même pour des fautes graves ou lourdes (violence ou vol dans le cadre du contrat de travail, par exemple) ont le droit de percevoir l'assurance chômage.
Pour licencier un salarié en CDI, la rupture conventionnelle dite de contrat est nommée également licenciement à l'amiable. Ce dernier provient d'un agrément entre le salarié et l'employeur. Il porte sur les modalités de départ du salarié. La rupture conventionnelle peut provenir de l'un comme de l'autre.
Le licenciement à l'amiable peut être effectué lors des périodes consécutives de suspension de contrat de travail, justifiée par les difficultés économiques rencontrées par l'entreprise. Toutefois, le licenciement à l'amiable ne doit pas échapper aux règles du licenciement économique collectif.
Pour être indemnisé par pôle emploi et recevoir l'allocation chômage il faut : Avoir travaillé au moins 6 mois sur les 24 derniers mois (à partir du 1er novembre 2019). S'être affilié à Pôle emploi dans les 12 mois suivants la fin du travail. Être considéré comme demandeur d' emploi ou être en formation.
Critères définis par l'employeur
Charges de famille du salarié, en particulier celles des parents isolés : Personne ne vivant pas en couple et assumant seule la charge exclusive d'au moins un enfant. Ancienneté du salarié dans l'établissement ou l'entreprise.
Au cours d'un entretien préalable, les deux parties s'entendent sur le principe de licenciement. Ils rédigent une convention de rupture mentionnant la date de fin du CDI et le montant de l'indemnité de rupture. L'employeur et le salarié doivent signer cette convention.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Le licenciement pour faute lourde est invoqué dans le cas où l'intention de nuire à l'employeur ou à son entreprise a été déterminée. Ces motifs de licenciement ne donnent pas lieu à un préavis ou à une indemnité.
Dans ce cas, le travailleur, qui souhaite connaître les motifs de son licenciement, doit adresser, par lettre recommandée, une demande à son employeur. En cas de rupture immédiate du contrat de travail, cette demande doit être adressée, dans un délai de deux mois, à compter du moment où le contrat prend fin.