L'espèce la plus connue pour ces chorégraphies en groupe est l'étourneau. Parfois, ils sont des milliers à joindre le spectacle. Ils arrivent à coordonner tous leurs mouvements sans se heurter les uns aux autres.
On appelle cela des «murmurations». En Suisse, ces vols synchronisés sont surtout le fait des étourneaux, une espèce d'oiseau hautement sociale. C'est au mois d'octobre que les murmurations d'étourneaux sont le plus susceptibles d'être observées, particulièrement dans les vignes de Lavaux.
La formation en V ou formation en chevron est une formation symétrique de vol souvent utilisée par les oiseaux migrateurs dont les oies ou les canards, et même les cétacés. Elle est aussi utilisée lors des missions de vols militaires.
Car si les oiseaux volent en groupe, ce serait d'abord pour tenter d'échapper à leurs prédateurs, pour « diluer le risque de prédation ». Lorsque dix oiseaux volent même temps, ils sont moins vulnérables que lorsqu'ils sont seuls, car le prédateur n'a pas qu'une seule cible.
Les plus connus sont les rapaces nocturnes comme les chouettes et les hiboux qui voient leur temps de chasse augmenter. Cela tombe bien, les proies sont plus rares sur leur territoire. Les rapaces voient parfaitement en plein jour mais les rongeurs sont moins actifs et les passereaux ont tendance à les harceler.
Une nuée est un rassemblement d'oiseaux grégaires, par exemple de passereaux. Ce phénomène correspond à un comportement d'agrégation.
« La formation en V permet en effet de profiter de l'aérodynamisme, d'éviter la résistance au vent : les oiseaux se placent dans le sillage de celui qui les précède pour ne pas être gênés par les courants et tourbillons d'air.
Car les grues crient leur « kroo » de manière régulière. Ce qui permet de les localiser rapidement dans le ciel.
Une expérience menée dans une université anglaise constate que les pies sont plutôt méfiantes vis-à-vis des objets brillants. La mauvaise réputation de la pie n'est plus à faire.
La grive mauvis pointe le bout de son nez à l'automne pour préparer son hibernation. Bien souvent, c'est dans les régions du Nord qu'elle trouve refuge.
Il explique dans cette interview qu'en fin de journée, les étourneaux se regroupent par dizaines de milliers, voire par centaines de milliers. Ils choisissent des arbres où ils se sentent en sécurité afin de les utiliser comme des dortoirs.
Les étourneaux, venant du nord-est de l'Europe, migrent vers le sud du continent pendant l'hiver, «contrairement aux hirondelles, qui traversent la Méditerranée pour se rendre en Afrique subsaharienne», nuance Pierre Dalous.
#1 L'hirondelle rustique.
Carnet de voyage d'une sterne arctique. Le record homologué de l'époque avait été établi à 71.000 km, battant de 4.000 km le précédent détenteur, le Puffin fuligineux (Puffinus griseus). Lors d'un suivi réalisé en 2013, sur des oiseaux partis des Pays-Bas, la sterne avait battu son propre record, avec 90.000 km.
Le record de hauteur de vol détenu par un oiseau – un vautour de Rüppel sans doute – est de 11 300 mètres ! On le sait car il a détruit le moteur d'un avion en Afrique de l'Ouest lors d'une collision !
Le petit de la grue est le gruau ou gruon.
Mais les grues cendrées volent aussi de nuit. Si ce n'est leur cri qui peut étonner, rien d'anormal là-dedans. « Quand le ciel est clair et la météo favorable, les grues peuvent voler de nuit pour rejoindre plus rapidement leurs quartiers d'hiver.
Autrefois une grue désignait une prostituée. Et une prostituée qui attend longtemps le client debout sur le trottoir, et bien elle fait le pied de grue…
forme des groupes de vol direct en forme de V ou de ligne. a de grandes ailes, avec une envergure de 2,40 m. a les pattes et le bec gris. a la tête grise et blanche.
Les oiseaux ne s'électrocutent pas en se posant sur les câbles électriques parce que le courant électrique choisit le chemin le plus facile. Dans le cas de l'oiseau posé, le courant passe par le câble, qui est très conducteur de courant, plutôt que par les pattes de l'oiseau.
Elles passent l'hiver en Afrique du Nord et surtout en Espagne ; depuis les années 2000, à cause du réchauffement climatique, on observe qu'une partie des oiseaux hiverne en Lorraine, Champagne-Ardenne, des départements du centre de la France et en sud Vendée dans le marais poitevin.
Selon les chercheurs, plus les interactions entre voisins sont nombreuses, plus les individus synchronisent leur vitesse : la nuée est alors mieux coordonnée et semble se déplacer comme un seul être.
La raison essentielle de ces regroupements est la défense contre les prédateurs. Par exemple, quand les étourneaux sont effrayés, ils s'élèvent, se rassemblent et volent en formant la masse la plus compacte possible.
Les oiseaux, les meilleurs danseurs
Mais la surprise vient des perroquets.