La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences physiques ou psychologiques. Qu'il s'agisse de coups, de brimades ou de privation. Un comportement passif, s'il nuit à la personne âgée, est aussi considéré comme de la maltraitance : privation de soins, d'alimentation, abandon dans un lieu quelconque...
La maltraitance infantile peut débuter très tôt, avant même la naissance de l'enfant. "Il y a des femmes qui, enceintes, se font du mal en buvant de l'alcool, fumant, consommant des drogues et par conséquent en font à l'enfant.
Symptômes physiques et psychosomatiques :
– Hématome, Griffures, Brulures, Morsures, Fractures – Maux de ventre, vomissement – Fatigue – Maux de tête – Eruptions cutanées – Plaies, Lésions Des changements comportementaux et émotionnels peuvent questionner par rapport à l'âge chronologique ou développemental.
La maltraitance est définie par le non-respect des droits et des besoins fondamentaux des enfants (santé ; sécurité ; moralité ; éducation ; développement physique, affectif, intellectuel et social) (cf. article 375 du Code civil, annexe 1.1).
La maltraitance peut prendre plusieurs formes :
Les violences médicamenteuses (abus ou privations de médicaments...) Les violences actives ( privation de liberté ou de soins...) Les violences passives ( la perte de contact humain, l'oubli, les négligences ...)
Une personne qui a fait l'expérience d'un contact avec un établissement de santé a parfois pu avoir le sentiment d'avoir été abandonnée, mal ou pas informée, d'avoir été insuffisamment écoutée. Il s'agit de la maltraitance « ordinaire ».
Aujourd'hui, et depuis une loi de 2004, le délai de prescription en matière pénale est de 20 ans après l'âge de la majorité de la victime pour les crimes (par exemple le viol), et de 10 ans pour les autres délits. En matière civile, il est de 20 ans après l'apparition du dommage.
On parle de violence psychologique lorsque la violence n'atteint pas directement le corps, mais l'intégrité mentale/morale de la victime : harcèlements moraux, insultes, humiliations, menaces, intimidations, comportement autoritaire ou paranoïaque de la part de l'agresseur…
Un enfant maltraité est un enfant victime de négligences graves, de mauvais traitements, d'exploitation ou de violences sexuelles, de la part de ses parents ou des personnes qui en ont la charge. la maltraitance physique, qui porte atteinte au corps comme des coups, des brûlures, des fractures etc.…
Violences commises par les parents
La peine est de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur.
Plusieurs signaux peuvent indiquer qu'une personne est victime de maltraitance même si la liste n'est pas exhaustive… La personne : Apparaît effrayée, méfiante ; Présente des symptômes de dépression, insomnie, perte d'appétit, perte d'intérêt, pleurs…
Appeler le 3977 ou signalez les faits par écrit sur le site 3977.fr, la plate-forme nationale d'écoute dédiée aux personnes âgées et aux adultes victimes de maltraitance, gérée par la Fédération du 3977. La Fédération dispose également d'un réseau d'écoute de proximité.
Qui est concerné ? Les personnes potentiellement victimes de maltraitance sont les personnes les plus fragiles. Outre les enfants et les personnes âgées, la maltraitance touche également les femmes, les handicapés, les malades mentaux, des subalternes ou des groupes sociaux discriminés.
La pression psychologique est une sensation psychique, le produit de deux forces mentales qui tirent dans des directions opposées. Ces forces peuvent être de natures très différentes, comme des souhaits ou des obligations. On parle d'une situation qui cause de l'inconfort.
Lorsqu'elle persiste et dure dans le temps, une emprise psychologique peut mener à : Une dépendance affective de la victime envers son manipulateur. Une perte de liberté et d'autonomie, avec un isolement et un fort repli sur soi. Des troubles relationnels, avec une incapacité à avoir confiance en l'autre.
La dénonciation calomnieuse constitue un délit puni par le Code pénal. Elle consiste à porter à la connaissance de l'autorité un acte ou un fait inexistant répréhensible et punissable. Les textes la définissent comme la dénonciation d'un fait que l'on sait inexact.
Contrairement à une plainte, le but de la main courante n'est pas d'engager des poursuites à l'encontre de l'auteur des faits, mais de signaler la nature et la date des faits. Le fait de déposer une ou plusieurs mains courantes concernant les mêmes faits répétés (par exemple : tapage nocturne, harcèlement, menace ...)
Si vous êtes victime ou si vous avez connaissance d'une situation de maltraitance d'un enfant, vous devez appeler le 119.
– des facteurs valorisants : reconnaissance et valorisation du soignant qui veut exister comme tel et se sentir utile ; équité dans la répartition des tâches ; écoute, dialogue et information, contrôle, soutien et formation ; existence de règles, de rituels au sein de l'institution ; définition partagée de valeurs (« ...
La maltraitance institutionnelle se produit dans les établissements de soins d'urgence tels que les foyers d'accueil, les foyers de groupe, les foyers de parenté et les foyers de pré-adoption.
Où s'adresser ? Il est possible d'obtenir des conseils en appelant le centre de contact téléphonique spécialisé 3977. Écoute, soutien et aide pour les personnes âgées ou handicapées, aux personnes en prenant soin et aux témoins de maltraitances à leur encontre.