La preuve : tous les vertébrés – même les poissons – évitent les stimuli douloureux dans la nature et réagissent moins à ces stimuli quand ils sont sous l'influence d'analgésiques.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Modifié le 24/04/2018 à 17h22. Oui, tous les vertébrés, mammifères, oiseaux, reptiles et certains poissons, connaissent non seulement la douleur mais aussi la souffrance, c'est-à-dire le stress qui est lié à la conscience d'avoir mal.
Les oiseaux, quant à eux, possèdent des récepteurs à la douleur et la ressentent comme les mammifères.
Les escargots ressentent aussi la douleur
Le plus connu est l'escargot de Bourgogne. Cependant, cette mention ne concerne pas son origine mais son espèce « Helix pomatia » qui provient en majeure partie des pays de l'Est. Les escargots peuvent vivre 5 à 6 ans mais en élevages, ils sont abattus en général vers 6 mois.
Huîtres, palourdes et coques
Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
S'il ne fait aucun doute que les reptiles sont capables de nociception, même si les données scientifiques sont encore incomplètes, il semblerait que les reptiles possèdent les structures anatomiques et les mécanismes physiologiques pour ressentir et exprimer la douleur.
Elle fait désormais l'objet d'un large consensus scientifique. De plus, il semble probable que les poissons puissent ressentir non seulement la douleur mais aussi le stress, l'anxiété ou la peur. Il faut donc avoir à l'esprit le fait que la souffrance des poissons ne se limite sans doute pas à la douleur.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Pourtant, même si son “corps” réagira comme tel, il ne ressentira jamais la douleur. En fait, la possibilité de ressentir la douleur telle que nous l'entendons, nécessite une certaine forme de conscience.
La fourmi Paraponera
Nous avons gardé le meilleur (ou le pire) pour la fin. Il s'agit de la fourmi Paraponera, l'insecte dont la piqûre cause le plus de douleur, selon l'échelle Schimdt, établie par l'entomologiste américain Justin Orvel Schmidt, qui va de 1 (plutôt indolore) à 4 (OUCH!).
Le chat, un animal très sensible au stress.
Au sommet, c'est l'orang-outan qui empoche la mise, trônant même au-delà des êtres humains dans les espèces pour lesquelles nous avons à la fois de l'empathie et de la compassion. Suivent ensuite d'autres singes comme le gorille et le chimpanzé.
Contrairement aux mammifères et aux reptiles, la plupart des insectes ne modifient pas leurs comportements après avoir été blessés. Pour de nombreux experts, ce phénomène a été interprété comme une insensibilité à la douleur.
Des signes très particuliers
Une position figée, tête basse, peut signaler une douleur cervicale (torticoli) Un léchage ou le grattage intense d'une zone du corps peut aussi traduire une douleur.
Des modifications de la démarche : raideur, boiterie, refus d'effectuer certains mouvements… Des modifications de l'activité : léchage compulsif, grattement… Des vocalises : plaintes, gémissements, grondements, aboiements… Des réactions de défense ou d'agressivité lors de la manipulation de la zone douloureuse.
Selon des chercheurs interrogés cette semaine par le New York Times, les insectes connaissent des états émotionnels, comme les êtres humains.
Les anéciques stricts sortent de terre la nuit pour se nourrir de matières organiques qu'ils trouvent en surface et enfouissent dans le sol.
10. À l'automne, quand la température baisse, les vers de terre s'enfouissent à un ou deux mètres de profondeur, là où le sol ne gèle pas. Leur corps produit alors une sorte d'antigel. Ils restent roulés en boule et inactifs sous terre jusqu'au printemps.
Le système nerveux des insectes réagit face à la douleur
Ainsi, l'existence de mécanismes neuronaux qui pourraient atténuer la douleur chez les insectes est une découverte importante », souligne de manière significative le chercheur Gibbons dans une interview accordée à Newsweek.
Pour être heureux, il faut surtout bénéficier de nourritures riches en vitamine D. D'après Michel Lejoyeux, c'est le poisson qui rend le plus heureux notamment le hareng et les sardines. Sa carence entrainerait un rachitisme de l'émotion.
D'autre part, les morceaux de pain qui flottent à la surface des mares se dégradent et finissent par polluer l'eau. Ils alimentent alors les bactéries qui prolifèrent et nuisent aux poissons.
Lorsque le serpent recule, prêt à frapper, la mangouste fond sur lui à la vitesse de l'éclair et l'attaque à la tête avec ses mâchoires dotées de dents très acérées. Si elle est mordue, la mangouste va alors réduire son activité et rentrer dans une phase identique à une léthargie pour combattre les effets du venin.
R: Il faut distinguer sentiments et émotions, les reptiles n'ont pas de système limbique contrairement aux mammifères. Ce dernier est le siège de la mémoire et des émotions, ce qui assure notre survie. La surprise, la peur et la colère sont cependant des émotions gérées par le cerveau reptilien.
La vipère des pyramides, un serpent mortel
Son venin extrêmement toxique serait cinq à dix fois plus puissant que celui du célèbre cobra. Celui-ci peut causer chez l'homme des complications rénales, et des hémorragies pouvant entraîner la mort.