Même sans être un très gros consommateur ou alcoolo-dépendant, la consommation d'alcool a une influence sur le développement de nombreuses pathologies : cancers, maladies cardiovasculaires et digestives, maladies du système nerveux et troubles psychiques...
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Le foie est la cible principale des effets toxiques de l'alcool. Plusieurs maladies hépatiques peuvent être provoquées par la consommation excessive d'alcool : stéatose (accumulation de lipides dans le foie), hépatite alcoolique, cirrhose.
Je bois un peu tous les jours
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Après absorption, la distribution de l'éthanol se fait en quelques minutes (demi-vie de distribution : 7 à 8 minutes) vers les organes très vascularisés comme le cerveau, les poumons et le foie. L'alcool est éliminé essentiellement par le foie (95 %).
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
La cirrhose alcoolique est une maladie de constitution progressive. Le temps nécessaire à sa constitution est estimé à 20-25 ans. Un accroissement significatif du risque de cirrhose est observé pour une dose d'alcool entre 7 et 14 verres par semaine chez les femmes, et 14 à 27 chez les hommes.
La consommation de quatre unités d'alcool par jour - soit deux pintes de bière ou deux verres de vin - provoque d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral, indique Slate mardi 8 mars citant une récente étude américaine publiée dans la revue Nature Communication.
A cause de cette impulsivité accrue, la personne pourra avoir plus facilement tendance à se mettre en colère et à réagir de manière agressive. En général, plus on boit plus on est colérique et impulsif. De légers énervements peuvent alors se transformer en explosions d'agression, soit verbale soit physique.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
L'apparition progressive de crampes musculaires qui commencent aux extrémités (sensation d'avoir les pieds froids) et remontent ensuite aux mollets est classique. L'arrêt de la consommation d'alcool associé à la prise de vitamine B1 permet de réduire progressivement cette atteinte nerveuse.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Les symptômes de sevrage les plus connus sont : tremblements, transpiration, anxiété et nervosité, angoisse, sentiment de «malaise», insomnie, nausées et vomissements. Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence.
perte d'appétit et de poids inexpliquée. nausée. douleur abdominale. apparition sur la peau de points de la taille d'une tête d'épingle à partir desquels de minuscules vaisseaux sanguins se propagent pour former un cercle (angiomes stellaires)
Au stade de cirrhose compensée, plusieurs signes peuvent faire penser à une cirrhose : fatigue, perte d'appétit, gros foie dur (hépatomégalie), grosse rate (splénomégalie), érythrose palmaire (paume des mains rouges) et petits angiomes sur la peau, ongles blancs, dépilation des jambes, sécheresse des cheveux, troubles ...
Dans la vie comme en soirée, le Scorpion est le spécialiste des extrêmes. C'est simple avec lui, c'est tout ou rien. Soit il ne boit rien ou soit il boit beaucoup.
"Un ventre gonflé est typique des buveurs de bière par exemple, ce sont des gens très minces avec des gros ventres à cause de l'alcool, de son action déshydratante sur l'organisme et du manque d'eau" argue le spécialiste.
LA TRANSPIRATION LIÉE À L'ALCOOL
De plus, le corps perçoit l'alcool comme une toxine et travaille donc plus fort pour s'en débarrasser via notre foie, mais aussi via l'urine et la sueur. La transpiration excessive la nuit peut être causée par l'alcool.
Une nouvelle étude scientifique, menée par une équipe de chercheurs de l'université de Pennsylvanie (États-Unis) établit désormais que la consommation régulière d'alcool, même en petite quantité, peut causer des dégâts au cerveau, et accélérer son vieillissement.
L'alcool a des effets inflammatoires sur le corps et sur la peau. Il est en effet un puissant vasodilatateur qui agit très rapidement sur les petits vaisseaux du visage.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.