Tout au long du processus d'écoute, nous sommes confrontés à des obstacles qui nous empêchent d'écouter efficacement. Plusieurs facteurs sont à l'origine de ces obstacles, comme les émotions, le bruit, les conversations inintéressantes ou les distractions indésirables.
un décalage entre la rapidité de la pensée (on traite en moyenne 800 mots/minute) et le rythme moyen de la parole (on dit 140 mots/minute en moyenne) ; quand les attentes de l'écouté sont disproportionnées et trop grandes pour l'écoutant.
Qu'est-ce qui nous empêche d'écouter activement? Souvent, nous sommes dans le stress du quotidien et nos pensées sont déjà ailleurs. La pression du temps nous empêche de nous engager complètement dans ce que nous dit la personne en face.
Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
Demeurer attentif, mais ne pas fixer son interlocuteur outre mesure. Se concentrer sur ce qui est dit. Ne pas faire d'autres activités en même temps, comme surveiller ses courriels ou répondre au téléphone. Écouter son interlocuteur pour lui permettre de s'exprimer.
Poser des questions. Prendre des notes. Reconnaître une perte de compréhension. Récupérer le sens du discours après une perte de compréhension.
Faire preuve de disponibilité
L'autre clé de l'écoute active c'est de savoir reformuler le message partagé par votre interlocuteur. Cela permet de faire preuve de votre disponibilité, physiquement et temporellement, vis-à-vis de l'autre.
Le bon équilibre pour avoir de bonnes relations avec une personne susceptible tient au fait de lui donner de la reconnaissance tout en restant sincère. Face à une personne susceptible, vous pouvez contrebalancer une réflexion négative par une remarque positive afin que celle-ci passe mieux.
Le profil narcissique, des personnes qui n'écoutent pas parce qu'elles n'écoutent qu'elles-mêmes. La personnalité narcissique est à l'origine de bon nombre de nos frustrations en matière de communication. Ce sont des profils qui n'écoutent jamais le point de vue des autres.
Dans la mesure du possible, éliminer toute distraction et minimiser le bruit ambiant. Proposer une intention à l'élève afin de le motiver à participer avec attention à l'activité d'écoute. Activer les connaissances antérieures de l'élève. Vérifier que l'accent et le débit de la langue parlée sont familiers à l'élève.
pour l'autre / Accepter sa différence. Être centré sur la personne. Être bienveillant avec la personne.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc.
Dans la catégorie extrême : Les narcissiques, les sadiques, les masochistes, les pédophiles…
Le problème, c'est que si on parle trop vite, on a moins le temps pour se concentrer, on laisse moins le temps à notre interlocuteur pour nous comprendre et pour malgré tout s'adapter à notre accent – parce qu'un interlocuteur francophone, il doit faire un petit effort et s'adapter à vous, donc, il a besoin de temps ...
Qui est impertinent, désinvolte : Réponse outrecuidante.
En principe, il vous suffit de prendre la parole sans attendre qu'on vous l'offre, mais je vous suggère de faire aussi un petit geste, pour capter le regard du verbomoteur. Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut.
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
L'écoute consiste à recevoir un message et le comprendre. L'écoute devient active lorsque la personne qui la pratique participe activement à la compréhension du message.
Une bonne écoute ne se résume pas à laisser son interlocuteur parler. Au contraire, les gens associent une bonne écoute avec le fait de poser régulièrement des questions qui permettent de mieux comprendre le sujet et d'en explorer de nouvelles facettes.
L'écoute passive, c'est le fait d'écouter distraitement, d'une oreille, sans vraiment se concentrer sur les paroles de notre interlocuteur ni chercher à en approfondir le sens.