Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l'embrasse. Elle est persuadée que son père est mort. 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle.
La fille du condamné est âgée de trois ans. « Elle est fraîche, elle est rose, elle a de grands yeux, elle est belle ! » Le père idolâtre son enfant, comme Victor Hugo idolâtrait Léopoldine, sa fille aînée.
Le narrateur étant lui-même le personnage principal, le texte est à la première personne avec une focalisation intérieur qui nous permet de vivre avec ce pauvre condamné ses derniers jours attendant l'exécution. Une idée préoccupe l'esprit du narrateur sa condamnation à mort.
La morale de cette histoire : Victor Hugo choisit, en toute conscience, de ne pas donner de nom à son personnage ni de donner de détails sur le crime pour lequel le prisonnier est condamné.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Les raisons pour écrire
L'homme écrit pour parler de ce qu'il y a à l'intérieur de lui, son angoisse de vivre : "en moi", "tempête", "lutte", "tragédie", "violent et inconnu"," tortures", "angoisses", "terreurs". Chaque homme porte en lui la condition humaine et peut raconter quelque chose.
On distingue trois lieux de rédaction : Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C'est là qu'il apprend qu'il vit sa dernière journée. la Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
Les abolitionnistes se font entendre ; le poète Lamartine écrit l'ode « Contre la peine de mort ». C'est dans ce contexte que Hugo publie, en 1829, Le Dernier Jour d'un condamné et, en 1834, Claude Gueux, l'histoire d'un prisonnier condamné à mort pour avoir tué le gardien de la prison.
-85% en Arabie saoudite (184 exécutions en 2019, 27 en 2020) ; -55% en Irak (100 exécutions en 2019, 45 en 2020).
Un friauche, c'est en argot un condamné à mort qui s'est pourvu en cassation. Il sera donc sans doute exécuté six semaines plus tard.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.
L'écriture du prisonnier peut également avoir une autre fonction : thérapeutique elle l'aide à moins s'ennuyer, didactique , elle délivre un enseignement et enfin, elle lui permet de mieux se comprendre; elle a ainsi une fonction d' expliquer ce qu'il ressent; L'écriture intime fixe ainsi les changements qui se font en ...
Il est le seul narrateur, et toute l'œuvre se vit à travers son regard. On ne sait pas grand-chose de lui : on ne connaît ni son nom, ni sa classe sociale, ni son crime, ni son mobile, ni sa ou ses victimes.
1) Où le condamné commence-t-il à écrire ? A Bicêtre. 3) Quelle sorte de langage le jeune homme apprend-il en prison ? L'argot.
Dans l'incipit (chapitre 1) du Dernier jour d'un condamné, Victor Hugo met en scène, dans un registre fantastique (I), le destin tragique d'un homme (II) pour mieux faire un réquisitoire contre la peine de mort (III).
Lorsque celui-ci sépare Claude de son plus fidèle ami, Albin, le prisonnier ne peut le supporter. Il essaie de convaincre le directeur de lui rendre son camarade de prison mais rien n'y fait. Claude finit par commettre l'irréparable et tue violemment le directeur.
Victor Hugo se regroupe avec quelques écrivains pour former le Cénacle. Ce cercle de jeunes auteurs sera le foyer de leur mouvement littéraire appelé romantisme.
Le texte commence par l'affirmation de la thèse (Opinion que l'on veut promouvoir). Les auteurs cherchent à faire adhérer le lecteur de ceux qui soutienne la peine de mort. V. Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort.
e Dernier Jour d'un condamné, roman écrit par Victor Hugo en 1829, est un plaidoyer contre la peine de mort reflétant les scrupules moraux d'une petite élite du XIX , mais établissant aussi, un lien étroit avec les grands aspirations politiques et sociales du XX siècle.
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria.