D'abord frontalière (allemande, belge), elle s'est diversifiée à la fin du XIXe siècle, et plus encore après la Première Guerre mondiale, pour répondre aux besoins de reconstruction du pays.
La première migration notable remonte à l'aube des temps. Elle concerne un très lointain aïeul, Homo erectus, qui aurait migré il y a 2 millions d'années d'Afrique vers l'Eurasie. Ce fut la première « sortie d'Afrique ». En Afrique même, l'Homo erectus évolua il y a 300 000 ans vers notre propre espèce, l'Homo sapiens.
Au cours de la première vague, les migrants viennent directement des pays voisins de la France et s'installent avant tout dans les régions frontalières : les Belges dans le Nord, les Espagnols dans le Sud-Ouest et les Italiens dans le Sud-Est.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %). Près de la moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (48 %).
Nos ancêtres, les Homo sapiens sont à l'origine de la première grande vague migratoire de l'histoire humaine, qui a commencé en Afrique entre - 200 000 et - 50 000 ans, pour atteindre l'Europe autour de - 40 000 ans et l'Amérique entre - 20 000 et - 15 000 ans.
La première vague de migrations de Homo sapiens hors d'Afrique (appelée Out of Africa II") et la plus ancienne présence de H. sapiens en Asie occidentale, peut dater de 300 000 à 200 000 ans.
Les causes sont multiples et multiformes : Ces causes sont économiques, politiques, naturelles, éducationnelles, psychologiques, institutionnelles, volontaires, diplomatiques, d`affaire ou de réunion.
Années 1900 à 1914 : veille de la Grande guerre
En 1901, La France compte 330 465 Italiens , 323 539 Belges , 80 425 Espagnols , 89 772 Allemands et 72 042 Suisses.
La même année, 384 000 personnes ont obtenu une protection en Europe. La grande majorité de ces premières demandes d'asile ont été faites en Allemagne (41 %), en France (13 %), en Italie (10 %) et en Espagne (9 %).
Cette population se concentre principalement dans les grandes villes. Ainsi, près de 29 % de la population immigrée est regroupée dans six communes : Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d'Ascq, Amiens et Creil.
Nombre d'immigrés africains selon leur pays de naissance en France 2021. Ce graphique indique le nombre d'immigrés africains vivant en France en 2021, selon leur pays de naissance. 887.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2021, suivis de 1.151.000 immigrés originaires du Maroc.
Au total, 21 % de la population française est, soit née à l'étranger, soit née d'au moins un parent immigré. Étudier les descendants d'immigrés permet de mieux comprendre les modes de vie d'une partie de la population et notamment les conditions de son intégration1.
Ce graphique représente la répartition des immigrés en France en 2020, par région. On observe ainsi que l'Île-de-France comptait près de 2,4 millions d'immigrés, contre près de 131.000 en Bretagne, région de France continentale avec la population d'immigrés la plus faible.
De nouvelles découvertes montrent qu'il y a plus de 1,8 million d'années, les premiers migrants humains ont quitté l'Afrique.
Le plus ancien représentant ayant livré des ossements est l'Homo habilis dont les plus anciennes traces remontent à environ 2,8 millions d'années, mais des outils vieux de 3.3 millions d'années ont été découverts au Kenya dont on ne connait pas l'auteur…
Depuis des décennies, l'Afrique de l'Est est considérée comme le berceau de l'humanité. On y a trouvé les outils les plus anciens : 2,6 millions d'années. Des archéologues ont toutefois découvert, en Algérie, des galets en calcaire et en silex taillés remontant à 2,4 millions d'années.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population). Parmi ces dernières, 0,6 million sont nées en France et 3,6 millions sont nées à l'étranger (figure 2).
En nombre absolu, la Turquie reste le premier pays d'accueil au monde (plus de 3,5 millions de réfugiés). En France, on recensait près de 690 000 réfugiés et demandeurs d'asile en décembre dernier, soit 101 pour 10 000 habitants.
L'Allemagne, l'Espagne et la France en tête
Ainsi, l'Allemagne est le pays qui a reçu le plus de dossiers, avec 30 % du total au premier semestre 2023. L'Agence de l'Union européenne pour l'asile rapporte que c'est deux fois plus que l'Espagne (avec 17 %) et la France (avec 16 %).
L'histoire méconnue de ces Allemands qui ont reconstruit la France en 1945. En 1945, la Seconde Guerre Mondiale avait beau être terminée, il restait des Allemands sur le territoire français. 740 000 hommes parfois affectés à des tâches particulièrement dangereuses, quand d'autres travaillaient dans nos campagnes.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail.
À la sortie de la guerre, le pays est dévasté.
Ce sont des réfugiés. La migration familiale, lorsque des personnes décident d'accompagner ou de rejoindre un membre de leur famille qui réside dans un autre pays. La migration à caractère économique concerne des personnes qui vont exercer une activité professionnelle dans un autre pays.
Un migrant est l'individu pendant sa migration, donc entre le moment où il quitte sa maison dans son pays d'origine jusqu'au moment où il est installé dans son pays d'arrivée. L'émigrant est celui qui part de son pays, l'émigré celui qui est parti de son pays.
Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté causée par la présence coloniale de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.