« Notre expérience clinique nous disait que certains patients qui avaient eu une embolie pulmonaire présentaient un essoufflement et de la fatigue chronique longtemps après le traitement et la guérison de l'EP », a expliqué la docteure Kahn, fondatrice et directrice du Centre d'excellence en thrombose et ...
L'embolie pulmonaire est généralement causée par un caillot de sang, bien que d'autres substances puissent former des emboles et bloquer une artère. Les symptômes de l'embolie pulmonaire varient, mais ils incluent en général une dyspnée.
Le plus souvent, le traitement d'une embolie pulmonaire commence par l'administration d'une héparine, de fondaparinux sodique, ou d'anticoagulants oraux directs (selon les particularités du patient et la gravité de l'embolie). Ce traitement est poursuivi pendant cinq à neuf jours.
Son pronostic dépend du risque de décès qui peut survenir en quelques heures ou en quelques jours si rien n'est fait. Dans des cas plus rares, elle peut être très rapide et provoquer la mort en quelques minutes, c'est ce qu'on appelle une embolie pulmonaire "foudroyante".
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse
- Mobilisation précoce est recommandée dès que possible (Grade B des recommandations). Le repos strict se limitant à 1 ou 2 jours dans le cas de thrombose veineuse profonde grave avec thrombus mobile dans la lumière du capillaire veineux.
- Éviter de dormir pendant des périodes prolongées (le risque de phlébite est plus élevé au bout de deux heures de sommeil). Pour dormir, surélever les jambes si l'espace disponible le permet.
Une douleur thoracique se caractérise par une douleur aiguë ou sourde qui apparaît dans le thorax (au niveau de la poitrine) mais peut aussi se manifester seulement par une sensation de gêne.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
R8. 4 — Il est recommandé d'hospitaliser en réanimation ou en soins intensifs les patients présentant une EP à haut risque de mortalité caractérisée par un état de choc et/ou une hypotension persistante (Grade 1+).
Le traitement anticoagulant est le traitement de référence. C'est le traitement de base des embolies pulmonaires permettant de traiter de façon satisfaisante la majorité des patients présentant une embolie pulmonaire aiguë.
L'embolie pulmonaire est six fois plus fréquente après 85 ans qu'avant 60 ans.
La gravité d'une embolie pulmonaire est fonction du degré d'obstruction de l'artère pulmonaire, de l'état de santé du patient (état cardiaque et respiratoire), et du délai avec lequel le diagnostic est posé.
Lorsque le thrombus se développe dans une veine, on parle de thrombose veineuse. Une thrombose veineuse peut se détacher et migrer dans les poumons, transportée par le système circulatoire. Le caillot obstrue alors un vaisseau et provoque une embolie pulmonaire.
Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ? Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
Le dosage sanguin des D-dimères se fait par une simple prise de sang. Il permet de suspecter fortement le diagnostic d'embolie pulmonaire et de thrombose veineuse profonde lorsqu'il est augmenté. L'embolie pulmonaire correspond à une occlusion de l'artère pulmonaire par un caillot.
Son évolution. L'obstruction d'une ou de plusieurs branches de l'artère pulmonaire s'accompagne de façon diverse de manifestations d'essoufflement (dyspnée), d'une accélération de la fréquence cardiaque (tachycardie), de douleurs thoraciques, d'une toux irritative avec parfois crachat sanglant.
L'oignons, l'ail et l'échalote
Les alliacés sont des composés volatiles contenus dans certains légumes bulbes tels que l'ail, l'oignon ou encore l'échalote, accroissent la fluidité du sang et diminuent le risque de thrombose veineuse.
Le repos est conseillé, avec surélévation de la jambe et application de compresses tièdes sur la région atteinte. Les compresses peuvent être appliquées durant 15 à 30 minutes, de 2 à 3 fois par jour. Le port d'une contention veineuse est souvent conseillé pendant quelques jours ou semaines.