Environ 80% des importations mexicaines sont adressées à son voisin américain - soit un tiers de son PIB. Conséquence : une sortie de l'Aléna pourrait faire entrer le Mexique en récession, selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (Cepal) citée par Le Monde.
D'après les participants au colloque, l'ALENA n'a pas tenu ses promesses. L'ALENA n'a pas favorisé le développement social et économique, particulièrement au Mexique, où la majorité de la population a connu une baisse de son niveau de vie depuis 1994.
Le bilan de l'ALÉNA en est un de croissance économique et de création d'emploi pour la classe moyenne ici au Canada et à travers l'Amérique du nord.
L'ALENA prévoit d'éliminer les obstacles au commerce des produits et des services en 15 ans. Pour certains secteurs considérés vulnérables, des dispositions spécifiques de libéralisation commerciale graduelle ont été établies.
L' Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM)
Que sont les règles d'origine dans le cadre de l'ALENA? Chacun des pays membres de l'ALENA maintient ses tarifs extérieurs pour les produits importés de pays non membres et impose des tarifs inférieurs pour les produits « originaires » des autres pays membres.
L'accord de libre-échange nord-américain (ALENA), entré en vigueur le 1er janvier 1994, constitue une extension au Mexique de l'accord qui liait les États-Unis d'Amérique et le Canada depuis 1989.
Après 14 mois d'intenses discussions entre 1991 et 1992, l'ALENA est signé par Bush, Salinas et Mulroney. Avant qu'il ne puisse entrer en vigueur, l'accord doit cependant être ratifié. Or peu de temps après la signature de l'accord, le démocrate Bill Clinton accède à la présidence des États-Unis.
1.2 Objet de la politique
L'ALENA a pour but de faciliter les échanges commerciaux entre les États Unis, le Mexique et le Canada et de lever les frais tarifaires et autres obstacles au commerce.
Le modèle américain et soviétique des années 1950 et 1960 reposent sur des caractéristiques proches sur le plan économique, politique, sociale et culturelle. Ces deux modèles ont une même ambition, être universel et s'imposer partout à l'échelle de la planète.
Ses membres permanents sont l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay, le Vénézuela (suspendu en 2017). La Colombie, le Chili, le Pérou, la Bolivie et l'Equateur, le Guyana et le Suriname ont le statut de membres associés.
Le paradoxe environnemental des États-Unis : entre une politique de protection ancienne et la situation actuelle du « mauvais élève » de la planète. La politique de protection de la nature a existé dès les années 1870-1890 aux États-Unis. Elle repose notamment sur le développement d'une vision idéalisée de la nature.
La zone de libre-échange des Amériques ou ZLEA (en anglais : FTAA ; en espagnol et portugais : ALCA) est un projet d'une communauté économique qui aurait pu succéder à l'ALENA. Ce projet a été fortement poussé par le gouvernement des États-Unis.
Les conventions sont normalement ouvertes à la participation de la communauté internationale dans son ensemble ou à celle d'un grand nombre d'États.» On parle d'accord lorsqu'il est question de traités bilatéraux ou incluant un petit nombre d'États. Les accords ont souvent un caractère technique ou administratif.
Or, à l'exception de l'Alaska, l'ensemble des Etats-Unis appliquent la peine à perpétuité réelle. Le principe de hiérarchie des normes ne permet donc pas aux Etats-Unis de ratifier la Convention internationale des droits de l'enfant.
Accord écrit entre deux ou plusieurs États énonçant leurs devoirs et leurs droits dans un domaine particulier. On parle aussi de « traité ».
Le libre-échangisme a été développé par les physiocrates du XVIIIe siècle qui faisaient de l'agriculture la principale source de richesse, comme François Quesnay (1694-1774) et les économistes libéraux du XIXe, qui défendaient la liberté du commerce et de l'entreprise comme David Ricardo (1772-1823) et John Stuart Mill ...
L'ACEUM simplifie le processus de certification d'origine. Contrairement à l'ALENA, le nouvel accord ne prévoit pas de format prescrit et n'exige qu'un ensemble minimal d'éléments de données indiquant qu'il s'agit d'un produit d'origine.
Les Etats-Unis possèdent de très grandes métropoles (New York, 17 millions d'habitants ; Chicago, 9 millions ou encore Miami, près de 5 millions) qui sont marqués par des problèmes de congestion, de pollution, de cherté des loyers que l'on retrouve dans bon nombre de métropoles du monde, mais surtout par des problèmes ...
La crise économique de 2008-2009 affecte l'économie américaine : la bourse de New York s'effondre, le PIB recule, le chômage augmente, les géants de l'automobile et de la finance sont en difficulté. Cependant, tous les pays sont touchés, ce qui montre le rôle clé des États-Unis dans l'économie mondiale.
Pourtant, la fragilité de l'économie américaine ne s'arrête pas là. L'ampleur de la dette et la faiblesse de l'investissement représentent un sérieux obstacle pour l'économie américaine. L'endettement des entreprises a atteint 9 400 milliards de dollars aux États-Unis, soit 46 % du PIB selon la Réserve fédérale.
Qu'est-ce que le Mercosur ? Établie en 1991, la zone de libre-échange du Mercosur comprend l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay. Le Mercosur fonctionne comme une zone d'échanges commerciaux et d'union douanière et souhaite devenir un marché commun.
C'est l'abréviation de Marché commun du Sud, “Mercado común del Sur”, une communauté économique créée en 1991, et regroupant l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay. Son objectif : la libre circulation des biens, des services et des personnes entre les Etats membres.
Le processus d'intégration menant à l'édification du Marché Commun du Sud (MERCOSUR en espagnol ou MERCOSUL en portugais) s'inscrit dans le sillage des négociations entreprises par le Brésil et l'Argentine visant une plus grande coopération politique et économique.