· les disparités entre les hommes et les femmes dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et de la préservation de l'environnement; · la persistance de la discrimination à l'égard des petites filles et des violations de leurs droits fondamentaux.
L'approche de "genre", c'est-à-dire l'analyse et la prise en compte, dans tous les domaines, des rapports sociaux entre femmes et hommes, est essentielle pour atteindre les objectifs d'égalité (...) Genre, égalité, parité, équité, mixité... Sexisme, phallocratie, patriarcat, misogynie, féminisme, anti-féminisme...
Avec la hausse des séparations, les femmes comme les hommes sont de plus en plus souvent parents de famille monoparentale. Contrairement aux hommes, les femmes reforment moins souvent un couple. En 2020, 1,62 million de femmes et 0,35 million d'hommes résident sans conjoint avec leurs enfants.
Les chiffres clés
244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
L'égalité des genres fait référence à l'égalité des droits, des responsabilités et des opportunités entre les genres en prenant en considération les différents intérêts, besoins et priorités et en reconnaissant la diversité des différents groupes de femmes et d'hommes.
Donner la priorité aux agendas localisés et construire des réseaux et des alliances qui centrent les initiatives provenant d'organisations de base qui s'attaquent à l'inégalité des genres et aux droits des filles et des femmes dans et par l'éducation.
"Le genre ne se réfère ni à la femme, ni à l'homme en soi, ni au sexe, mais aux rapports qui existent entre eux. Le genre est donc une variable sociale qui permet de différencier, d'organiser et de structurer les rapports des acteurs et actrices sociaux/sociales.
Retenez bien que le genre se base sur les concepts de l'égalité, de la mixité, et de la parité : ces trois termes désignent à la fois des principes et des objectifs à atteindre. Ils représentent des valeurs qui guident, dirigent et influencent les politiques publiques et éducatives.
Écarts de salaire, temps partiel, discrimination à l'embauche, plafond de verre, sexisme en entreprise… Aujourd'hui encore, les inégalités entre les femmes et les hommes sont nombreuses dans le monde du travail.
L'âge, le sexe, l'origine ethnique, la religion ou encore l'orientation sexuelle en sont les principaux motifs, rappelle l'étude. En Europe, le motif de discrimination le plus répandu reste l'âge, de l'avis des personnes interrogées, qui sont 9% à le considérer (et 12% en France).
Il s'agit notamment des lesbiennes, des gais, des bisexuels, des transgenres, des intersexués et des personnes dites queer. Non binaire. Personne qui conçoit le spectre des genres comme n'étant pas exclusivement masculin ou féminin et dont l'identité de genre se situe en dehors du modèle de genre binaire.
Par « genre » on entend la construction socioculturelle des rôles masculins et féminins et des rapports entre les hommes et les femmes. Alors que « sexe » fait référence aux caractéristiques biologiques, être né(e) homme ou femme, le genre décrit des fonctions sociales assimilées et inculquées culturellement.
Les femmes et les filles représentent la moitié de la population mondiale et donc la moitié de son potentiel. L'égalité des sexes, en plus d'être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d'un plein potentiel humain et d'un développement durable.
i)Egalité des droits : garantir à tous un même ensemble de droits et de devoirs, ii) égalité des chances : garantir à tous les mêmes chances d'accès aux positions sociales, iii) égalité des situations : garantir l'accès effectif de tous aux biens et aux positions sociales (égalité dans les faits, égalité réelle).
Ces différences, qui structurent le monde du travail, entraînent un autre type d'inégalité fortement présente dans notre modèle actuel : les inégalités salariales. Encore aujourd'hui, les hommes restent rémunérés en moyenne 24,4 % de plus que les femmes. A poste et compétences égales, l'écart salarial est de 4 %.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
La dimension commerciale de l'égalité entre les hommes et les femmes peut également comporter des avantages non financiers tels qu'une meilleure gouvernance, la cohésion et la créativité stimulée par la diversité sur le lieu de travail.
Diffuser une culture de l'égalité, lutter contre toutes les formes de violence, contribuer à la mixité des filières de formation sont les principaux leviers que l'ensemble de la communauté éducative, de l'école à l'enseignement supérieur, doit activer dans les enseignements, les activités éducatives et la vie scolaire.
On peut par exemple remarquer que les garçons auront plus souvent tendance à investir l'espace que les filles, cherchant à entrer ou sortir en premier. À mesure qu'ils avancent en âge, filles et garçons se rassemblent davantage en groupes non mixtes, en classe ou dans la cour de récréation.
la transmission d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. la lutte contre les violences et cyberviolences sexistes et sexuelles. une politique d'orientation en faveur d'une plus grande mixité des filières et métiers.