Dans son avis de 2016, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) souligne que des études récentes ont montré que certains composants des e-liquides pouvaient être toxiques, comme le diacétyle. S'il est inhalé après avoir été chauffé, il peut provoquer des dommages pulmonaires.
Vapoter, c'est sans danger pour la santé.
Aussi, comme il y a peu de moyens pour contrôler ce qui est mis dans les e-liquides, il est impossible de savoir précisément ce que l'on respire. Enfin, il ne faut surtout pas oublier que la nicotine présente dans la plupart des e-liquides crée une forte dépendance.
Vapoter fréquemment peut, à force, créer une sensation de sécheresse buccale, voire d'irritation dans la gorge. Il est important, dans ce cas-là, de bien s'hydrater. Il se peut aussi qu'un trop fort taux de nicotine puisse provoquer des maux de tête, des nausées ou encore des vertiges.
La vapeur produite contient moins de substances nocives et dans une quantité bien moins élevée que la fumée d'une cigarette classique (lors d'une utilisation correcte). Par conséquent, on suppose que vapoter est vraisemblablement moins nocif que fumer, mais ce n'est pas complètement sans danger.
La maladie pulmonaire associée au vapotage (MPAV) est une maladie respiratoire aiguë caractérisée par des lésions pulmonaires causées par l'usage personnel de certains produits de vapotage.
Ce pneumologue et tabacologue estime que "la cigarette électronique est innocente" contrairement aux produits inhalés. "Des gens, par mésusage manifeste, mettent de façon aberrante de l'extrait huileux de cannabis dans les cigarettes électroniques. Cela fait comme de la mayonnaise et cela détruit les poumons.
Les chercheurs ont découvert que les fumeurs réguliers de cigarettes électroniques présentaient un rythme cardiaque et un niveau de stress oxydatif plus élevés que les non-utilisateurs. Ces problèmes peuvent mener à la maladie cardiovasculaire et sont donc des facteurs inquiétants pour la santé.
L'inhalation de substances chimiques nocives qui se dégagent des produits du vapotage peut causer des dommages irréversibles (ne pouvant pas être guéris) aux poumons, des maladies pulmonaires et, dans certains cas, le décès.
L'e-cigarette n'a causé quant à elle aucune toxicité liée à la dose de nicotine. C'est ce qui a permis aux chercheurs de British American Tobacco de conclure que la cigarette électronique ne causerait pas de cancers, dans ce cas précis du moins.
"La cigarette électronique contient des substances irritantes pour les poumons qui peuvent faire tousser l'utilisateur. Il y a également des substances carcinogènes (responsables du cancer des poumons), des dérivés carbonides mais nous n'avons pas de preuve en littérature scientifique encore" répond le pneumologue.
Arrêter la vape peut simplement être une étape du processus du sevrage tabagique. Une fois celui-ci effectué, il paraît tout naturel d'arrêter de vapoter. Cette raison est essentielle et déterminante chez les vapoteurs qui souhaitaient stopper la cigarette de tabac grâce à l'e-cigarette.
Non, la cigarette électronique n'abîme pas les poumons. Au contraire, quand vous passez au vapotage, vous libérez vos poumons de la cigarette. D'ailleurs, quand vous arrêtez de fumer, les cils vibratiles repoussent sur vos bronches et vous respirez mieux. Il est normal d'être inquiet lorsqu'on commence la vape.
Le vapotage ne fait pas grossir. Il n'y a aucun lien entre la cigarette électronique et la prise de poids. Les quelques kilos en trop qui peuvent apparaître lors du passage du tabac à la vapeur sont liés à l'arrêt du tabac et plus précisément à l'arrêt de la consommation de nicotine.
La cigarette électronique ne bouche pas les artères et n'est pas dangereuse pour leur santé. Ce qui l'est en revanche, c'est la consommation de tabac. Par rapport à la cigarette classique, la vapoteuse est 95% moins nocive.
Toutefois, il est recommandé d'arrêter la vape douze mois après le sevrage. En outre, il s'agit d'un mode d'arrêt assez contraignant qui nécessite d'avoir tout le matériel nécessaire à portée de main : liquides, résistances, chargeur… Autant de raisons d'arrêter de vaper et de préserver sa santé au maximum !
La perte du goût, la bouche sèche, la peau très sèche, la fatigue, les palpitations, la nausée, le mal de tête sont des signes que vous vapotez trop avec votre cigarette électronique. Un vapotage excessif peut être causé par une surdose de nicotine.
Vous pouvez tester le e liquide Pure Le Pure Végétol, qui est sans doute le e liquide le moins dangereux de tout l'univers de la vape.
La vapeur d'une e-cigarette contient beaucoup moins de substances nocives et en moins grande quantité que la fumée d'une cigarette ordinaire. Vapoter constitue donc une réduction des risques pour les fumeurs qui ne parviennent pas à arrêter de fumer ou pour les fumeurs qui sont sur le point de rechuter.
Elle permet un arrêt progressif du tabac, sans effet de manque. Il est en effet possible d'inhaler la même quantité de nicotine qu'avec les cigarettes traditionnelles. Elle permet de plus de reproduire le geste du fumeur, et prodigue des sensations analogues au tabac industriel.
Il n'y a aucun danger à vaper sans nicotine. Les personnes qui ne sont plus dépendantes ont parfois encore besoin du geste et vapent souvent avec un dosage nicotinique faible, voire nul.
Est-ce que le vapotage fatigue ? Vapoter n'est pas fatigant. C'est une alternative plus saine à la cigarette et cela peut vous aider à vous débarrasser de cette habitude.
La nicotine produit de nombreux effets qui peuvent être considérés comme bénéfiques : amélioration de la concentration, amélioration de l'humeur, perte de poids.
La cigarette électronique peut entraîner des irritations de la bouche ou des brûlures si vous êtes allergique à l'un des composants du e-liquide. Le plus souvent, c'est une allergie au propylène glycol qui est présente chez le vapoteur.
Les produits contenant de la nicotine seraient aussi responsables d'un jaunissement de l'émail selon ces travaux. "Tout ce qui peut être coloré dans un e-liquide a effectivement tendance à jaunir les dents, même après une période courte d'utilisation", confirme auprès de LCI le dentiste Yassine Corbin.