L'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre les cellules normales de l'organisme et être ainsi à l'origine de symptômes auto-immuns ou de pathologies inflammatoires. Ils touchent plus souvent la peau, le côlon, le foie, les poumons et les organes endocriniens (hypophyse ou thyroïde).
L'immunothérapie peut guérir ou prolonger de plusieurs mois l'espérance de vie, initialement très courte, de patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules au stade avancé. Malheureusement, moins de la moitié des patients répondent à ce traitement.
Le traitement est administré à l'hôpital par perfusion, par voie intraveineuse principalement. Le protocole dépend de la molécule injectée et du type de cancer, par exemple : L'ipilimumab est administré par voie intraveineuse durant 90 minutes, suivi d'une période de repos de 3 semaines.
« Pour la majorité des patients, si réponse il y a, elle est constatée après 2 ou 3 mois d'immunothérapie. Chez certains, c'est (beaucoup) plus rapide : on peut voir une différence après la première infusion.
Immunotherapie. L'utilisation d'interféron alpha et d'interleukine-2 peut provoquer une forme légère de perte des cheveux. La chevelure s'éclaircit mais ne tombe pas entièrement. Les cheveux repoussent ensuite rapidement.
CONSEIL N° 1 : SIGNALEZ VOTRE FATIGUE À L'ÉQUIPE SOIGNANTE
Par contre, les effets secondaires qui la causent peuvent nécessiter de suspendre le traitement. « Une prise de sang systématique avant chaque traitement permet de surveiller de près certains marqueurs biologiques (2) », poursuit Sylvie Lambin.
Cutanés : éruption cutanée, desquamation, aphtes, démangeaisons. Oculaires : vision trouble, modifications visuelles, douleur ou rougeur oculaire. Du système nerveux : faiblesse musculaire, engourdissement ou fourmillements dans les mains, les pieds ou au visage, perte de conscience ou difficulté à se réveiller.
Actuellement, l'immunothérapie fait déjà partie du traitement standard d'une série de cancers, notamment le mélanome, le carcinome pulmonaire non à petites cellules, le cancer du rein, le cancer de la vessie, certains cancers de la tête et du cou, le lymphome hodgkinien et certaines formes de leucémie.
Une des principaux avantages de l'immunothérapie tient à son efficacité potentielle sur un grand nombre de patients atteints d'une tumeur bronchopulmonaire. Jusqu'à présent, les grandes avancées thérapeutiques étaient réservées à une petite proportion de malades, comme celles des non-fumeurs pour les thérapies ciblées.
Pour le mélanome, il semble bien établi qu'il n'y a pas de risque à arrêter une immunothérapie chez les patients en réponse complète après au moins six mois de traitement.
Contrairement à la chimiothérapie, qui cherche à détruire la tumeur, l'immunothérapie aide le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses et à s'en débarrasser.
L'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre des cellules normales de l'organisme et être ainsi à l'origine de symptômes auto-immuns ou de pathologies inflammatoires.
L'Institut Curie inaugure le premier Centre d'Immunothérapie des cancers en France | Institut Curie.
Ils font s'accroître le tissu adipeux tout en entraînant une baisse de la masse musculaire. Ainsi, « environ une femme sur deux prend entre 3 et 5 kg au cours de ses traitements, voire jusqu'à six mois après leur interruption. Et pour certaines, la surcharge peut atteindre 12 kg », selon Rose Magazine.
Ainsi, si l'immunothérapie ne parvient pas à fonctionner chez certaines personnes, c'est parce que les lymphocytes tueurs, une des composantes majeures de notre système immunitaire, sont inopérant face aux cellules cancéreuses qu'elles ne savent pas désigner.
Les immunothérapies ne sont efficaces que chez 30 % des patients. La première priorité des chercheurs est donc de mieux comprendre les mécanismes de l'immunité anticancer, pour améliorer l'efficacité des approches d'immunothérapie et en développer de nouvelles.
La chirurgie
Elle est utilisée dans environ 80 % des cas et reste donc le principal traitement du cancer. Sa visée est curative (lorsqu'elle permet de retirer 100 % des cellules tumorales).
A contrario de la chimiothérapie qui détruit de manière plus ou moins ciblée les cellules cancéreuses, l'immunothérapie en activant le système immunitaire et les lymphocytes va détruire, de manière très ciblée, les cellules cancéreuses.
On dit d'un cancer qu'il est avancé lorsque la guérison est peu probable. Dans un tel cas, les soins seront axés différemment, non seulement au niveau physique mais aussi sur le plan affectif ou pratique.
Certains médicaments peuvent aider le système immunitaire à combattre le cancer. Le traitement qui emploie ces médicaments porte le nom d'immunothérapie. L'immunothérapie renforce la réaction immunitaire ou aide le système immunitaire à reconnaître le cancer et à le combattre.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Le cancer du pancréas, ce tueur invisible.
Les traitements peuvent maîtriser et ralentir la croissance des métastases osseuses, mais celles-ci ne disparaissent habituellement pas complètement. On vous offrira également des traitements de soutien pour gérer ou prévenir certains problèmes causés par les métastases osseuses.