Les banques ne peuvent créer infiniment de la monnaie ou prêter à des emprunteurs sans analyser leur capacité de remboursement. En effet, comme toutes les entreprises, les banques peuvent devenir insolvables et risquer la faillite. L'insolvabilité est la situation d'une entreprise qui ne peut pas payer ses dettes.
L'idée peut s'exprimer de manière assez simple : si la quantité de monnaie en circulation croît plus vite que la production, alors ce sont les prix qui augmentent. Par exemple, si la croissance de l'économie réelle est de 2% et que la masse monétaire augmente de 8%, l'inflation sera de 6%.
L'augmentation du volume de la masse monétaire incite les agents à consommer ou à investir. Cette propension peut être facteur de tensions inflationnistes dues à l'excès de la demande :une baisse de la quantité de monnaie en circulation provoque à l'inverse une contraction de l'activité économique.
Les effets économiques d'une variation de la masse monétaire. L'augmentation du volume de monnaie incite les agents à consommer ou à investir. Cette évolution peut être facteur de tendances inflationnistes. A l'inverse une contraction de la masse monétaire peut contracter l'activité économique.
La réglementation prudentielle est destinée à éviter que les banques ne prennent trop de risques et finissent par faire faillite. En effet, si la situation financière d'un client est irrémédiablement compromise, le prêt que la banque lui a consenti risque de ne pas être remboursé.
Une politique monétaire plus accommodante devrait entraîner une dépréciation de l'euro. Cependant, des conditions de financement plus favorables pourraient également réduire le risque de fragmentation dans la zone euro, rassurer les investisseurs quant à la solidité de l'union monétaire et renforcer l'euro.
Pour les monétaristes, si une trop grande quantité de monnaie est en circulation, la quantité de monnaie disponible est supérieure à la masse des biens et services que cette monnaie permet de se procurer, cela risque de provoquer une hausse généralisée des prix : l'inflation.
Si le pays ne peut pas émettre plus d'argent, c'est bêtement parce qu'il n'a pas assez acheté d'or dans ses coffres ! Si il émet trop de devises par rapport à la valeur de son coffre et donc par rapport aux pays étrangers, il dévalue le cours.
Dans tous les cas, la création monétaire n'est pas illimitée et correspond à un besoin clairement identifié. Pour éviter une expansion trop forte de la masse monétaire, source d'inflation, la Banque centrale contrôle indirectement le nombre de crédits accordés.
La banque centrale n'a d'autre que de poursuivre sa politique monétaire expansionniste. L'autre risque d'une politique monétaire expansionniste c'est qu'elle génère trop d'inflation. Si l'inflation est trop importante, cela finit par nuire à la croissance économique et empêcher la reprise de l'activité.
La politique monétaire expansionniste fait monter, dans un premier temps, la valeur des actifs, ce qui permet un supplément de distribution de crédit, une hausse de l'activité réelle et une faible hausse des prix des biens si l'offre de biens est très élastique.
Alors qu'elle est touchée par l'inflation, un endettement des ménages élevé et une compétitivité en baisse, les grands pays de l'euro souffrent d'une croissance insuffisante, de marchés du travail inefficients et d'une population vieillissante.
Lorsque la masse monétaire est importante, cela génère de l'activité économique et de la croissance mais également de l'inflation (surchauffe de l'économie). Au contraire, une baisse de la quantité de monnaie en circulation provoque une contraction de l'activité économique par le manque de liquidité.
Banque centrale
Elle assure et contrôle la création monétaire (monopole d'émission de billets) et conduit la politique monétaire. La banque centrale est garante de la confiance accordée à la monnaie et doit donc garantir le pouvoir d'achat de la monnaie en contrôlant l'inflation (la hausse du niveau des prix).
La banque centrale a la possibilité de réguler la création monétaire, en modifiant ses taux d'intérêt directeurs (les taux auxquels elle prête aux banques) ou en limitant la quantité de monnaie qu'elle accorde aux banques.
Il faut donc trouver un juste équilibre entre une création monétaire excessive, qui présente l'avantage de stimuler la croissance et l'emploi mais provoque l'accélération de l'inflation, et une création monétaire insuffisante, qui favorise la désinflation mais provoque le ralentissement de la croissance et la hausse du ...
– les titres longs (obligations émises par les IFM) ; – les dépôts à plus de deux ans ; – le capital et les réserves. Une augmentation de ce type de ressources non monétaires au passif des IFM signifie que leurs créances sont, en proportion, moins adossées à de la monnaie.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
L'inflation pénalise l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement. L'ensemble de ces effets risque de conduire à une baisse de l'activité économique, une diminution de l'investissement et donc du potentiel de croissance.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
Les transferts d'un réseau à l'autre constituent des « fuites » qui posent aux émetteurs de monnaie un problème de liquidité, qu'ils pourront satisfaire en empruntant soit auprès de la banque centrale, soit auprès d'autres établissements de crédit (sur le marché interbancaire) […].
Un dernier outil est utilisé par la banque centrale pour réguler la création monétaire : il s'agit du taux de réserves obligatoires : la BCE impose à chaque banque de second rang de la zone euro de conserver sur son compte à la banque centrale une somme en monnaie centrale proportionnelle aux crédits qu'elle a accordés ...
Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.
Les banques ne peuvent créer infiniment de la monnaie ou prêter à des emprunteurs sans analyser leur capacité de remboursement. En effet, comme toutes les entreprises, les banques peuvent devenir insolvables et risquer la faillite. L'insolvabilité est la situation d'une entreprise qui ne peut pas payer ses dettes.