Une pratique excessive peut avoir des conséquences : sur le développement du cerveau et de l'apprentissage des compétences fondamentales : les enfants surexposés aux écrans ont plus de risques de souffrir d'un retard de langage que les autres.
Si la situation de travail n'est pas adaptée, le travail sur écran peut être à l'origine d'effets sur la santé tels que des troubles musculosquelettiques, des troubles liés aux postures sédentaires, de la fatigue visuelle et du stress.
Passer trop de temps devant un écran augmente également le risque de troubles cognitifs, notamment des problèmes de concentration et une perturbation du sommeil.
Les écrans deviennent centraux dans leur vie au détriment de tout le reste. Le premier risque lié à une pratique excessive des écrans est donc un risque de désocialisation qui contribue à augmenter les risques dépressifs, et peut compromettre une carrière ou des études.
Un usage excessif peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau des enfants, leur apprentissage des compétences fondamentales et leur capacité d'attention(2) . Afin de protéger les enfants et leur bien-être, l'entourage doit être vigilant et s'assurer du bon usage des écrans.
Les personnes ayant un usage excessif des écrans ont un risque important de repli sur soi voire de désocialisation augmentant ainsi les risques dépressifs. Cela peut avoir un effet négatif notamment dans le cadre de son travail. Trop d'écrans peut avoir des conséquences négatives sur la santé mentale du consommateur.
Quatre effets majeurs ont été rapportés : une augmentation des pensées et des comportements violents, un changement de l'humeur (l'enfant se montre plus anxieux, plus triste), une perte de l'empathie, des modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, sudation).
Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine. Entre 16 et 18 ans – maximum 2,5 heures par jour ou 17,5 heures par semaine.
Pour autant, l'usage incontrôlé ou trop précoce des écrans chez des enfants et des jeunes en pleine construction est un problème de santé publique quand elle entraîne selon l'Académie Nationale de Médecine : Un retard d'apprentissage. Une modification de leur capacité d'attention. Des troubles du sommeil.
Combien d'heures un adolescent peut-il passer devant un écran ? Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour.
Les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur les écrans ont de moins bonnes capacités cognitives que ceux dont l'exposition est plus limitée, constate une étude publiée jeudi dans la revue britannique Lancet Child and Adolescent Health.
Certaines technologies d'écrans de télé ont été pointées du doigt par l'ANSES, du fait de leur propension à émettre trop de lumière bleue nocive pour les yeux. C'est notamment le cas des écrans LED. Les écrans OLED seraient moins nocifs pour la vue.
Le cerveau du bébé et du jeune enfant étant en construction, il n'a pas les mêmes capacités que nous adulte. La télévision, les smartphones, ordinateurs ou autres tablettes envoient énormément d'informations au cerveau de l'enfant que celui-ci n'est pas encore en capacité de traiter.
Mais le risque touche aussi les parents (et les adultes sans enfant d'ailleurs), puisque l'addiction aux écrans toucherait jusqu'à 2 % de la population générale (5 % chez les plus jeunes) et que des comportements à la limite de l'addiction concernent une bien plus large part des Français.
Une autre étude publiée par Santé Publique France* en avril 2023 a révélé les temps d'écran chez les enfants français à différentes tranches d'âge entre 2 à 5 ans et demi. On apprend ainsi que les enfants de 2 ans passent en moyenne 56 min par jour devant un écran, 1 h 20 à 3 ans et demi, et 1 h 34 à 5 ans et demi.
Quels sont les risques
Cette fatigue est intensifiée par le manque de confort ergonomique du poste de travail (reflets d'écran, mauvaise posture, longue durée d'exposition…) Des troubles musculo-squelettiques (TMS) provoqués par une posture statique pendant plusieurs heures, souvent mauvaise.
Pour aider votre adolescent à se déconnecter des réseaux et gérer son temps d'écran, voici quelques conseils : Écouter de la musique ou des podcasts le soir, est une bonne manière de se couper un peu des écrans, sans lâcher son smartphone pour autant. Un repas sans portable, c'est plus agréable pour tous !
Lorsque les écrans sont mal utilisés ou surutilisés, ils peuvent causer plus de tort que de bien. Chez les enfants et les adolescents, des études démontrent notamment des effets négatifs sur le développement affectif, cognitif et moteur, sur le contrôle des émotions ainsi que sur la santé psychologique et sociale.
un enfant de 8 à 12 ans passe 4 à 6 heures par jour à regarder un écran. un adolescent (12, 13, 14, 15 ans) passe 9 heures par jour devant un écran, souvent sur son téléphone. Que ce soit en confinement ou au collège.
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
L'initiative européenne pour plus de sécurité sur la toile préconise les durées suivantes : De 0 à 3 ans : maximum 5 minutes. De 4 à 6 ans : maximum 20 minutes (mais pas tous les jours) De 7 à 10 ans : maximum 30 à 45 minutes chaque jour.
Les troubles d'attention liés à l'exposition aux écrans
Une note de Santé publique France en 2020 rappelle qu'il ne faut pas laisser l'enfant devant un écran avant l'école : ses risques de développer des troubles primaires du langage sont multipliés par 3.
Pour prendre soin de soi. Moins de temps passé sur les écrans, c'est plus de temps pour bouger, dormir, lire, relaxer, offrir une pause bien méritée à son cerveau ou s'adonner à ses loisirs préférés. Et c'est aussi une excellente façon de prévenir les problèmes de posture et de vision liés à l'hyperconnectivité.
Les écrans émettent une lumière bleue qui modifie le rythme circadien en supprimant la sécrétion de la mélatonine (l'hormone du sommeil). «En gros, pour que le sommeil arrive, la lumière doit partir. Le sommeil est induit par la mélatonine, et le cerveau la sécrète en réponse à la noirceur.