La schizophrénie se caractérise par des symptômes psychotiques, qui comprennent des idées délirantes, des hallucinations, une désorganisation de la pensée et du discours et un comportement bizarre et inapproprié. Les symptômes psychotiques impliquent une perte de contact avec la réalité.
changements brusques des intérêts; manque d'énergie; manque d'organisation dans les activités habituelles.
Ceux dits productifs (ou positifs) sont les plus impressionnants : ils rassemblent les délires et les hallucinations et peuvent se traduire en un sentiment de persécution (paranoïa), une mégalomanie, des idées délirantes invraisemblables et excentriques, ou encore des hallucinations sensorielles, souvent auditives (le ...
Lors d'une crise (aussi appelée épisode aigu), la personne atteinte de schizophrénie est souvent très angoissée, agitée, en proie à des idées délirantes, un sentiment de déréalisation ou des hallucinations.
Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent. Les épisodes aigus se succèdent et les hospitalisations sont de plus en plus fréquentes. Les conséquences sont lourdes.
Une relation de couple s'entretient et demande des efforts si on veut la préserver. Il ne faut jamais cesser de faire des compliments à l'autre, de lui faire plaisir, d'écouter ses besoins, ses émotions, ne jamais tenir l'autre pour acquis.
Les schizophrènes auraient 2 à 4 fois plus de risques d'être violents que le tout-venant. Alors que les femmes sont moins souvent responsables d'actes violents (90 % sont commis par des hommes), les patientes schizophrènes se révèlent aussi violentes que les patients masculins.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Une personne souffrant du type le plus courant, c'est-à-dire la schizophrénie de type paranoïde, présente diverses expériences hallucinatoire et idées délirantes, qui sont dues aux hallucinations ou à l'interprétation incorrecte de stimuli réel130.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
La schizophrénie frappe environ une personne sur 100. Elle touche autant les hommes que les femmes. Les hommes ont généralement leur premier épisode de schizophrénie vers la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine. Chez les femmes, la maladie apparaît habituellement quelques années plus tard.
Ce taux est de 1 personne sur 222 (0,45 %) parmi les adultes (2). Elle n'est pas aussi courante que beaucoup d'autres troubles mentaux. La schizophrénie débute le plus souvent à la fin de l'adolescence et entre 20 et 30 ans, et généralement plus tôt chez les hommes que chez les femmes.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Génétique de la schizophrénie
La composante génétique de la maladie est aujourd'hui classiquement admise et le mode de transmission correspond à une hérédité complexe. En effet, dans les familles où l'un des sujets est atteint, le risque de développer la schizophrénie augmente pour ses apparentés.
Il ne faut pas qu'elle/il se sente menacé(e) : évitez le contact physique trop proche, ne lui barrez pas les issues ; Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas ou en commentant ce qu'il ressent ("Tu as peur ?"), sans multiplier les questions ou lui faire de discours.
A verbaliser ses interrogations sur l'adéquation de la situation présente, du traitement en cours. Les patients schizophrènes ont souvent une sensibilité exacerbée : ils perçoivent de façon amplifiée l'angoisse d'un proche. Mieux vaut la verbaliser en proposant de la soumettre à l'avis d'un soignant.
en France, dans les enquêtes d'opinion, la schizophrénie est associée au danger et au passage à l'acte, comme dans l'enquête Ipsos 2002 sur l'image de la schizophrénie auprès du grand public où la maladie est assimilée, pour 69 % des Français, à « folie, démence, cinglé, barjot » ; pour 16 %à : « violence, peur, danger ...
L'imagerie cérébrale montre également que chez les patients atteints de schizophrénie, il y a une diminution de volume du cervelet, petite zone du cerveau qui a un rôle important dans tout ce qui est capacité cognitive et cognition sociale, d'interaction avec les autres.
La majorité des patients schizophrènes, prêts à quitter l'hôpital, sont atteints dans leur fonction psychomotrice concernant l'aptitude à la conduite, dont 10-30% sévèrement.
Diagnostic de la schizophrénie
Il n'existe pas de test permettant de poser un diagnostic de schizophrénie. Le médecin pose son diagnostic sur la base d'une évaluation complète des antécédents et des symptômes de la personne.
ses émotions se modifient : par exemple, elle paraît indifférente aux personnes de son entourage, détachée ou coupée du monde. Elle éclate de rire ou se fâche sans raison; elle a des idées délirantes, c'est-à-dire des idées étranges ou fausses, des préoccupations ou des croyances bizarres.
Les manifestations les plus fréquentes de la schizophrénie paranoïde comprennent des hallucinations auditives ainsi que des délires de persécution. Elles incluent également la colère, l'anxiété, la tendance au conflit et au repli sur soi. Le sujet affiche souvent un air de supériorité et de condescendance.