Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
Autour de ses trois grandes dimensions économique, sociétale et environnementale, et à travers les sept piliers sur lesquels se structure son standard ISO 26000, la RSE poursuit un objectif éthique : elle vise à responsabiliser les entreprises vis-à-vis de l'impact environnemental et humain de leurs activités.
En effet, le concept de RSE recouvre les valeurs défendues par les établissements publics de santé et médico- sociaux que sont l'humanisme, l'accessibilité, la solidarité, l'universalité et l'égalité. Les établissements publics de santé et médico-sociaux sont des acteurs économiques et sociaux au cœur des territoires.
Les actions mises en place visent à favoriser la qualité de vie au travail, à encourager le dialogue dans un cadre de travail serein. La RSE intègre également des valeurs en matière d'égalité, de non-discrimination et de juste rémunération au sein de l'entreprise.
Cette obligation, inscrite dans l'article 1833 du Code civil, concerne toutes les sociétés. C'est une manière pour le législateur d'inciter plus d'entreprises à entamer des démarches RSE.
Concrètement, une stratégie RSE consiste à établir un plan d'action économiquement viable dont les impacts sociaux, sociétaux et environnementaux sont positifs. En intégrant la RSE à sa culture d'entreprise, une organisation aligne ses activités sociales et environnementales à ses valeurs et objectifs commerciaux.
Définitions. La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) se définit comme la contribution volontaire des entreprises aux enjeux du développement durable, aussi bien dans leurs activités que dans leurs interactions avec leurs parties prenantes. Elle concerne trois domaines : environnemental, social et sociétal.
L'évaluation des performances RSE consiste à mesurer les retombées économiques, financières, sociales et environnementales de l'activité des entreprises. L'évaluation des performances RSE permet d'appréhender les impacts et d'atteindre les objectifs fixés en utilisant les ressources de manière optimale.
Le bilan carbone est la première brique de la RSE car il permet de réaliser un diagnostic des pratiques de l'entreprise. Mesurer la consommation d'énergie et les émissions de GES grâce au bilan carbone aide à la mise en œuvre d'une politique environnementale.
Le label RSE - responsabilité sociétale des entreprises - est une certification obtenue par certaines organisations ayant placé au cœur de leur stratégie des actions en faveur du développement durable. Ce concept, apparu en 1960, permet à des entreprises d'agir sur des enjeux sociaux et environnementaux.
Trois grands piliers nommés Sagesse, Force et Harmonie soutiennent le temple maçonnique. Trois et non quatre, comme la logique le voudrait.
Pilier social : le bien être des employés
Assurer le bien être des employés est fondamental. Cela permet d'améliorer la qualité de vie et la santé au travail et donc la productivité. La dimension sociale concerne donc les conditions de travail (inégalités sociales, salariales, etc.)
Le concept de RSE apparaît pour la première fois (1953)
Howard Bowen utilise cette notion dans l'ouvrage The Social Responsabilities of the Businessman. Cet économiste américain est également pasteur.
Donc en un sens, toutes les entreprises sont concernées par la RSE ; certaines en font d'ailleurs sans doute déjà dans le cadre de leurs activités, sans l'avoir clairement identifié comme une pratique RSE.
RSE : une obligation légale pour les grandes entreprises
La Loi Grenelle II oblige, depuis une grosse dizaine d'années, les entreprises cotées en Bourse et les sociétés anonymes de plus de 500 salariés à publier un rapport annuel sur leur performance environnementale et sociale.
Mettre en place une démarche RSE dans son entreprise, c'est avant tout optimiser sa performance globale. En effet, cette approche vise à développer économiquement l'entreprise tout en respectant l'environnement, en favorisant le progrès social et en prenant en compte son territoire.
Ce qui est social, est relatif aux rapports entre un individu et les autres membres de la collectivité. Au cœur du social se trouvent les relations humaines. Le mot sociétal fait quant à lui référence aux différents aspects de la vie sociale des individus, en ce qu'ils constituent une société (Larousse).
Les enjeux de la RSE se matérialisent par ses trois piliers que sont le pilier économique, le pilier social, et le pilier environnemental. Pour chacun de ces piliers, de nombreuses mesures peuvent être mises en place par les entreprises pour contribuer au développement durable.
La RSE est une démarche spécifique aux entreprises, qui s'inscrit dans le cadre du développement durable. Le développement durable est un objectif global, qui concerne tous les secteurs de la société. La réelle différence entre ces deux notions se trouve au niveau de l'échelle à laquelle elles renvoient.
Les labels et les certifications
le label Lucie : aligné sur la norme ISO 26000, ce label aide les entreprises à intégrer la RSE et le développement durable dans leurs activités ; le label BCorp : délivré aux entreprises à but lucratif engagées pour le bien commun tout en étant rentable.