Les variations des trois facteurs de la dynamique démographique, à savoir la fécondité, la mortalité et les migrations internationales, déterminent l'évolution du vieillissement.
Le vieillissement de la population des pays développés repose sur une mécanique démographique à plusieurs composantes : d'une part, l'arrivée aux âges avancés des générations du baby-boom et l'allongement de leur vie ; d'autre part, les effectifs de population plus jeunes.
Après 1970, la baisse des taux de fécondité s'est sensiblement accélérée sous l'influence de facteurs économiques, de l'urbanisation, de facteurs culturels4, des migrations et des politiques démographiques.
Cette augmentation s'explique par un accroissement naturel positif et par l'augmentation de l'espérance de vie. Cependant, la croissance de la population ralentit. L'ONU estime que le maximum d'habitants sur Terre sera de 10 milliards d'habitants en 2050 et de 11 milliards en 2100.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
Cet indicateur se définit comme « le taux d'évolution de la population imputable aux mouvements migratoires entre cette zone et les autres parties du territoire national.
Cette augmentation est le fruit de la baisse de la mortalité que les progrès de la médecine et de d'hygiène ont favorisée. Dans l'ensemble l'humanité est entrée dans une phase de transition démographique caractérisée par un fort accroissement naturel.
La croissance de la population française depuis 1975 est principalement due au solde naturel, qui explique 78 % de la hausse, le solde migratoire contribuant pour les 22 % restant (figure 1).
Par exemple, le taux de natalité et le taux de mortalité rapportent respectivement le nombre de naissances et le nombre de décès à la population totale. Il s'agit donc d'indicateurs globaux qui permettent de mesurer la contribution de la natalité globale et de la mortalité globale à l'évolution de la population.
1. Facteurs généraux : · Intrinsèques : génétiques, endocriniens ; · Extrinsèques : nutritionnels, socio-économiques, affectifs.
les recensements de la population ; les statistiques d'état civil ; les enquêtes démographiques par sondage ; les registres de population.
Des enjeux sanitaires et sociaux : la transition démographique est évidemment liée à l'amélioration des conditions sociales et sanitaires, puisque la population augmente avec les progrès de la médecine et de la protection sociale. Mais inversement, la hausse de la population constitue un défi social et sanitaire.
Cela permet de distinguer trois types de vieillissement : pathologique, normal ou usuel, et réussi [10].
Ces facteurs environnamentaux sont principalement : alimentation déséquilibrée (trop sucrée), sédentarité, stress, soleil, pollution, tabac...
Les dommages subis par notre ADN se perpétuent à chaque division cellulaire. Avec le temps, ils s'accumulent et font dysfonctionner ou mourir les cellules. Un dénominateur commun du vieillissement est l'accumulation de dommages génétiques tout au long de la vie.
Les années 1970-1980 marquées par la stagflation
La croissance, elle, ralentit, de 6,3% en 1973 à 4,3% en 1974, puis dégringole, le PIB tricolore reculant de 1% en 1975. Face à la flambée des prix, le Smic, indexé sur l'inflation, est revalorisé plusieurs fois par an.
Les enjeux de ce vieillissement sont majeurs. La baisse de la mortalité et la longévité plus élevée se sont accompagnées de changements profonds et durables dans les comportements démographiques, notamment de fécondité et de conjugalité, que l'on regroupe sous le terme de transition démographique (Lesthaeghe, 2014).
En économie, on formule habituellement la fonction de production par rapport à deux facteurs : le travail et le capital. La production dépend d'abord de la quantité des facteurs, de leur disponibilité. Utiliser plus de travail ou plus de machines augmente la quantité produite.
Le nombre de personnes habitant sur la planète devrait croître de 2 milliards d'ici à 2050, passant de 7,7 à 9,7 milliards, puis, la fécondité étant en baisse, avoisiner les 11 milliards à la fin du siècle.
Un facteur de peuplement : élément qui explique la répartition de la population sur un territoire. Un foyer de population : région du monde qui concentre une population très importante avec de fortes densités. Une mobilité : déplacement provisoire ou définitif.
BILAN : L'inégale répartition de la population mondiale repose sur des facteurs climatiques, naturels, économiques, historiques. Les hommes vivent dans un monde inégalement développé où certains espaces sont plus développés que d'autres. Au niveau des frontières, on trouve des échanges ou des tensions.
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
Flux migratoires, urbanisation croissante de la planète, pression sur les ressources naturelles (eau, énergie, ressources alimentaires), vieillissement de la population pourraient en effet venir nourrir les conflits de demain et modifier le format comme les missions des forces armées françaises.