"Clore", comme "éclore" ou "enclore", qui se conjuguent de la même façon, est un de ces verbes qu'on appelle défectifs. Leur défaut, c'est qu'ils n'existent pas à tous les temps ou à toutes les personnes. "Clore" n'existe pas au passé simple, ni à l'imparfait, d'ailleurs.
Conjugaison : Falloir n'a ni impératif ni participe présent. Il n'est bien employé qu'aux troisièmes personnes puisque c'est un verbe impersonnel.
Les verbes défectifs ont une conjugaison incomplète (certaines personnes, certains temps ou certains modes manquent). C'est le cas des verbes unipersonnels qui ne peuvent s'employer qu'à la troisième personne comme les verbes météorologiques qui n'ont ni impératif ni participe présent : geler, neiger, pleuvoir, venter…
Comment passer cette phrase à l'imparfait ? Tu faisais frire les pommes de terre. Le verbe frire est un verbe défectif*, c'est-à-dire que sa conjugaison est incomplète : il ne se conjugue pas à tous les temps et toutes les personnes.
Pleuvoir, verbe impersonnel, ne se conjugue qu'à la 3e personne du singulier. Il pleut, il pleuvait, il pleuvra. Pleuvoir v.i. = tomber en abondance, peut aussi se conjuguer à la 3e personne du pluriel.
Les conjugaisons difficiles : ficher
Le second, plus familier, signifie faire. C'est dans son deuxième sens que ficher a une particularité : celle d'être le seul verbe français qui ne contient pas de r à l'infinitif.
- Le participe passé employé avec l'auxiliaire être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe. Ils sont venus. Elle est partie. - Il ne s'accorde pas lorsqu'il s'agit d'un verbe pronominal suivi d'un COD ou d'un verbe à l'infinitif.
C'est le cas du verbe gésir. Il se conjugue au présent et à l'imparfait : la victime git sur le plancher, elle gisait là. Mais ce verbe n'existe pas au futur!
Ce sont des verbes qu'on ne peut pas conjuguer à certaines formes ou qui n'existent qu'à l'infinitif.
Le participe présent exprime une action. Il est formé du radical du verbe suivi de la terminaison -ant et est invariable. L'adjectif verbal exprime une qualité. À la différence du participe présent, il ne peut pas être suivi de compléments du verbe et surtout, il varie en genre et en nombre.
Cette règle vaut pour tous les verbes sauf : - Ceux du premier groupe (verbes en –er) ; - Le verbe aller. - Les verbes cueillir, ouvrir, offrir et tous leurs dérivés (recueillir, découvrir…)
Le verbe aller
Il se conjugue selon 3 radicaux distincts : le radical « va » au présent de l'indicatif et à l'impératif : je vais, tu vas… le radical « ir » au futur et au conditionnel : j'irais, tu iras…. et partout ailleurs, il faut utiliser le radical « all » : j'allais, tu allais…
Il ne saurait être question d'accorder le participe passé d'un verbe pronominal qui n'admet jamais de complément d'objet direct : on succède toujours « à » quelqu'un ! Le pronom « se » qui précède le participe est ici un complément d'objet indirect, qui n'a aucune influence sur son accord.
Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir ne se s'accorde jamais avec le sujet : il est invariable si aucun complément d'objet direct (COD) ne le précède.
La phrase nominale (qui n'est pas seulement constituée d'un nom, mais peut aussi être formée d'un adjectif, d'un adverbe...) est en réalité une phrase sans verbe.
La phrase infinitive est une phrase à construction particulière formée à partir d'un verbe à l'infinitif et est donc dépourvue de sujet et de prédicat. La phrase infinitive est souvent utilisée pour formuler un dicton, un règlement, une étape à suivre dans une recette ou encore pour exprimer une émotion.
Un verbe impersonnel (aussi appelé verbe unipersonnel) ne s'emploie qu'à l'infinitif ou à la 3e personne du singulier avec le pronom il (ou, plus rarement, avec les pronoms ça, ce ou cela). Certains de ces verbes peuvent s'employer personnellement, mais uniquement au sens figuré : Les malheurs pleuvent sur lui.
Réponse : On nomme ce type de verbes « des verbes impersonnels ».
Apparue à la fin du XVIIIe siècle, la formulation "tomber des cordes" est une métaphore qui renvoie simplement à la manière dont la pluie tombe lorsqu'il pleut beaucoup. En effet, lorsqu'il "tombe des cordes", il pleut tellement fort et rapidement que l'on aurait l'impression de voir tomber des cordes.