« Esaïe 66 : 17 : Ceux qui se sanctifient et se purifient, Pour aller dans les jardins, Au milieu (desquels ils vont l'un) après l'autre, Qui mangent de la viande de porc, Des choses abominables, des souris, Tous ceux-là périront,- Oracle de l'Eternel. »
Sans doute, nous apprend une ethnologue, parce que cet animal est au cœur du débat entre les deux religions *. Traditionnellement, pour la société occidentale, ce sont les chrétiens qui mangent du porc, par opposition aux musulmans et aux Juifs qui en ont horreur.
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
L'Église de Dieu (Septième Jour) respecte l'ensemble des interdictions alimentaires telles que données en Lévitique. Quant à eux, les Adventistes du Septième Jour condamnent la consommation de viande de porc et conseillent même le végétarisme, mais sans l'imposer.
Pensons par exemple à Noé, juste après le déluge (Gn 9.20-22). Le chapitre 20 du livre des Proverbes, dans l'Ancien Testament, commence comme ceci : « Le vin est plein d'insolence, et l'alcool remplit de tapage, celui qui s'en laisse griser ne pourra être sage » (Pr 20.1).
Ainsi figurent nommément dans le Lévitique, comme espèces interdites, le chameau, le daman (petit mammifère), le lièvre et le porc. Parmi les poissons, sont défendus « ceux qui n'ont pas de nageoires ou d'écailles » (Lv 11,10).
Le bouddhisme et l'islam la condamnent, parce que l'alcool fait perdre la maîtrise de soi. La tradition sunnite considère que « l'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux » (Sounan Ibn-Majah, Hadith 3371). Le vin, par contre, y demeure la boisson promise du paradis.
La première maladie connue, liée au cochon, est une parasitose, la « trichinose », qui survient lors de la consommation de viande crue ou mal cuite. Les porcs nourris de déchets, particulièrement dangereux, ont probablement été à la source de l'exclusion du porc des religions juives et musulmanes.
En général, les baptistes, pentecôtistes, méthodistes, et l'Armée du salut, découragent la consommation de l'alcool, et l'Église mormone l'interdit, tandis que les catholiques, les anglicans, les luthériens et les chrétiens orthodoxes permettent sa consommation.
La consommation de viande halal ne contredit en rien les principes des religions chrétiennes, qui n'ont pas de prescription spécifique sur ce domaine pratique.
Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
Ils les obligent à jurer qu'en toutes choses ils exécuteront la volonté des chefs. Or, selon la doctrine du Christ, non seulement l'homme ne peut pas tuer ni exercer une violence quelconque, il ne peut même pas s'opposer par la force à la violence. Il ne peut pas faire de mal à son prochain, même à ses ennemis.
" Jésus se nourrissait de poissons, d'oeufs et de laitages. Il n'a jamais mangé l'agneau pascal ", assure l'abbé Pierre des animaux.
La consommation de viande de porc et de foie de porc crus ou mal cuits est la cause la plus fréquente d'infection par l'hépatite E dans l'UE, a déclaré l'EFSA.
Et pour cause, 25% des Français de 18 à 34 ans en arborent désormais. Et pourtant, le tatouage a longtemps été une pratique marginale dans nos sociétés judéo-chrétiennes ; il est en effet interdit par la Bible.
On ne mange pas de porc dans la religion musulmane, pour des questions d'hygiène mais aussi pour obéir à l'ordre divin.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Pour certains croyants musulmans ou chrétiens, l'Halloween est une fête païenne. Certains l'associent même au satanisme. En raison de leur conviction, ils s'opposent à ces célébrations et évitent de laisser leurs enfants faire du porte-à-porte.
C'est cependant dans Cène que la symbolique du vin atteint, dans les Évangiles son paroxysme, pour être assimilé au sang du Christ. La messe et la communion, pour tous les chrétiens, sont le rappel de la Cène où Jésus de Nazareth consacra le pain et le vin.
Il semble que le Coran comporte peu d'interdictions alimentaires. Mais, parmi les plus sévères, figure l'interdiction de manger de la viande de porc et de chameau. De plus, s'ils ne peuvent pas manger de porc, il est aussi interdit aux musulmans de les approcher.
Des adeptes de la propreté Contrairement aux idées reçues, les cochons sont des animaux très propres. Sachez que, s'ils se baignent dans la boue, c'est pour protéger leur peau fragile contre les parasites et les rayons du soleil, comme le font les sangliers.
Bon apport en protéines
Une petite portion (75 g) de longe de porc contient 25 g de protéines, soit une quantité généralement adéquate pour un repas, et ce, pour la majorité des adultes. C'est parce que le porc contient des acides aminés, les composants de base des protéines, qui sont essentiels à une santé optimale.
Le pays qui arrive premier dans ce classement n'est autre que la Biélorussie avec 17,5 litres d'alcool pur par habitant et par an, soit près d'une bouteille de vodka par semaine.
La Libye (99.5%) occupe la tête de ce classement. Elle est suivie par l'Afghanistan (99,1%), le Yémen (99%), la Mauritanie (98%) et le Koweït (97,9%). Viennent ensuite la Syrie (97,7%), les Îles Salomon (97,1%), le Pakistan (96,5%), l'Iran (96%) et le Soudan (95,2%).
D'une manière générale, on boit assez peu en Turquie, voire pas du tout dans certaines régions. Deux litres en équivalent d'alcool pur par personne et par an, loin derrière nos douze litres en France ou en Allemagne.