Dans l'oniomanie (du grec onios, «à vendre»), l'objet acheté n'a pas d'importance. Contrairement au collectionneur qui chérit son achat, l'oniomane ne chérit que la transaction, le moment d'excitation qui précède l'acquisition et le soulagement éprouvé par la suite.
Émotions associées
L'achat déclenche sur le moment des émotions diverses comme la joie, la puissance ou l'excitation sexuelle. Et il peut être suivi par un sentiment de déception, de culpabilité ou de remords face aux conséquences des achats.
Certains achats compulsifs portent sur la nourriture mais sont tout aussi inconsidérés, même si l'impact financier n'est pas forcément au premier plan. Cela se voit notamment dans les troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, binge eating) et l'hypersensibilité / hyperémotivité.
L'achat compulsif est souvent associé à une difficulté de gestion des émotions comme celle de la colère, la culpabilité, l'anxiété, la frustration, le découragement, un manque de plaisir ou encore un manque non-identifié.
En règle générale, l'oniomanie se soigne au moyen de thérapies comportementales et grâce à l'aide sociale. Il est possible aussi de recourir à des médicaments psychotropes, tels que des antidépresseurs.
Quelles sont les règles à suivre ? L'idée de base est de se limiter, sur une période donnée, aux achats "utiles" (nourriture, papier toilette...) et d'éviter les dépenses "accessoires" en magasin et sur Internet. Fini aussi les repas en livraison les soirs de flemme.
L'astuce pour arrêter de faire du shopping
Vous devez le voir aussi souvent que possible, c'est-à-dire en vous couchant, en vous levant, etc. Quand vous voyez cette nouvelle pièce mode, si vous ressentez un fort désir de le porter immédiatement ou au mieux le lendemain, cela signifie que vous pouvez le garder.
Notre corps est protégé du regard des autres et aussi des bactéries. Au sens plus subtile, les vêtements sont aussi une communication personnelle. Cela nous permets de nous différencier des autres en portant un style qui nous est propre et qui nous permet d'être en confiance.
La bibliomanie est un trouble obsessionnel compulsif qui consiste à accumuler des livres jusqu'à en altérer ses relations sociales et sa santé, une passion qui se transforme en addiction.
Nous avons besoin d'acheter pour nous conformer à l'image que nous voulons donner et à celle que les autres attendent de nous. » L'objet devient ainsi un faire-valoir, mais aussi une extension de nous-même.
On devient accro du shopping quand une fragilité survient en nous, qu'elle soit passagère ou non, consciente ou inconsciente. Cela peut être une mauvaise estime de soi, un coup de blues, un manque affectif, une dépression cachée, etc. L'achat est en réalité là pour panser l'âme.
Quels sont les symptômes ? La personne atteinte par ce trouble fait des achats impulsifs à répétition, en répondant à une envie ressentie comme irrépressible. Les objets achetés ne sont pas nécessaires et même parfois pas utilisés car ils sont associés à la honte, à la culpabilité après l'achat.
La meilleure aide que l'on puisse apporter au dépensier consiste à l'accompagner dans les magasins, car la majorité des achats compulsifs sont solitaires. Dans tous les cas, mieux vaut privilégier la prudence en optant pour des comptes distincts !
La première motivation pour être dépensier est la récompense. Faire un achat, même très ou trop onéreux, est alors un moyen de fêter un succès. Cette fièvre acheteuse est une manière de se faire un cadeau à soi-même pour marquer le coup, se récompenser de ses efforts et se faire plaisir.
Pour éviter les dépenses inutiles, le premier conseil est d'établir un budget. Le fait de noter les dépenses et les rentrées d'argent va permettre d'avoir une vision plus claire de la situation financière. Par conséquent, un achat inutile viendra déséquilibrer le budget.
"Parce que le shopping stimule notre imagination", souligne l'auteure. Par exemple, quand vous achetez du 36 en prévision d'une éventuelle perte de poids. Ou quand votre choix se porte sur un vêtement qui ne colle pas avec votre style de vie.
Les acheteurs ont tendance à privilégier des produits qui véhiculent certaines valeurs : Made in France, énergies renouvelables, consommables recyclables, etc. Autant de raisons qui vont pousser un prospect à acheter un produit plutôt qu'un autre.