Un engagement qui se traduit par des actions concrètes pour protéger et sensibiliser les agents : programmes de formation destiné à tous les agents, actions de sensibilisation autour des stéréotypes, processus de gestion RH transparents, identification et cartographie des risques de discriminations, etc.
La lutte contre les discriminations est l'un des enjeux majeurs de la “cohésion nationale” et constitue de fait l'un des enjeux dans la construction de “l'Europe des citoyens”. Les discriminations sont souvent masquées, diffuses et cumulatives.
La discrimination est une violation des droits de l'homme qui peut avoir un effet néfaste sur tous les apprenants, en particulier ceux qui sont ciblés. Les écoles peuvent lutter contre la discrimination en promouvant la démocratie, le respect des droits de l'homme et la citoyenneté.
La discrimination est une action ou une décision qui a pour effet de traiter de manière négative une personne en raison, par exemple, de sa race, de son âge ou de sa déficience. De telles raisons sont des motifs de discrimination et sont protégés par la loi.
Établir une différence entre des personnes ou des choses en se fondant sur des critères distinctifs.
La discrimination fondée sur l'origine sociale empêche la victime de passer d'une classe ou d'une catégorie sociale à l'autre.
La discrimination n'est pas un phénomène récent et demeure difficile à combattre malgré, ces dernières années, l'adoption de lois de plus en plus répressives contre les auteurs de faits discriminatoires et la création de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité (HALDE) en décembre 2004.
L'âge, le sexe, l'origine ethnique, la religion ou encore l'orientation sexuelle en sont les principaux motifs, rappelle l'étude. En Europe, le motif de discrimination le plus répandu reste l'âge, de l'avis des personnes interrogées, qui sont 9% à le considérer (et 12% en France).
Les conséquences de la discrimination
La discrimination existe dans tous les pays et tous les secteurs économiques du monde. Elle réduit les opportunités pour les personnes, gâche les talents et ralentit le progrès économique. Elle augmente les tensions et renforce les inégalités.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
La première est d'encourager la diversité. Les écoles devraient encourager les élèves à s'ouvrir aux cultures différentes et à accepter la différence. La deuxième mesure est de promouvoir l'éducation. L'éducation est la clé pour faire tomber les préjugés et les stéréotypes.
Un engagement qui se traduit par des actions concrètes pour protéger et sensibiliser les agents : programmes de formation destiné à tous les agents, actions de sensibilisation autour des stéréotypes, processus de gestion RH transparents, identification et cartographie des risques de discriminations, etc.
– Accepter les différences. – Confronter ses jugements à ceux d'autrui dans une discussion ou un débat argumenté et réglé. – Développer les aptitudes au discernement et à la réflexion critique. – Respecter autrui : avoir conscience de sa responsabilité individuelle.
Le handicap reste, pour la sixième année consécutive, le premier motif de discriminations, devant l'origine et l'état de santé. Principaux obstacles pour les 12 millions de Français concernés ? L'emploi et les biens et services privés (litige commercial, assurance, banque, consommation, transport...).
Le motif sexiste est devenu la principale source de discrimination pour les femmes : 47 % pensent avoir été discriminées en raison de leur sexe, contre 28 % en 2008-2009, où elles citaient ce motif après l'origine, la nationalité ou la couleur de peau (figure 2).
D'après différentes enquêtes, les victimes de discriminations raciales touchent les populations d'origine étrangère, principalement les jeunes, nés en France pour la plupart, et de nationalité française.
De ce fait, en France, l'une des catégories de populations les plus touchées par la discrimination est les minorités ethniques et religieuses. On dénombrait ainsi près de 1.659 actes délictueux à caractère raciste et xénophobe et dont près de 600 à caractère antisémite et 210 à caractère islamophobe en France en 2018.
Le sexe, l'âge, la religion, l'état de santé, le quartier de résidence et l'exposition à un racisme de couleur ont été choisis comme caractéristiques potentiellement discriminatoires (voir encadré 2).
Les inégalités et l'injustice sociale créent un sentiment de frustration qui alimente les tensions au sein de la société, explique Anda David, spécialiste des questions d'inégalités à l'Agence française de développement (AFD) : « Les individus qui en souffrent ont tendance à moins coopérer entre eux, ce qui augmente le ...
La discrimination sociale est un processus lié au fait d'opérer une distinction concernant une personne ou une catégorie sociale en créant des frontières dites « discriminantes », c'est-à-dire produisant un rejet visant à l'exclusion sociale sur des critères tels que l'origine sociale ou ethnique, la religion, le genre ...
En droit, une discrimination est un traitement défavorable qui doit généralement remplir deux conditions cumulatives : être fondé sur un critère défini par la loi (sexe, âge, handicap…) ET relever d'une situation visée par la loi (accès à un emploi, un service, un logement…).
Synonyme : différencier, distinguer, séparer. – Littéraire : discerner.
Voici les critères dont l'usage sélectif est a priori prohibé par le droit pénal : origine, sexe, situation de famille, grossesse, apparence physique, patronyme, état de santé, handicap, caractéristiques génétiques, mœurs, orientation sexuelle, identité sexuelle, âge, opinions politiques, activités syndicales, et « ...